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En foi de quoi, nous Plenipotentiaires fufnommez avons figné le prefent Traité de nos mains, & l'avons muni de nos Sçeaux & Cachets. A la Haye le feptiéme du mois de Septembre de l'an Mil fept

cens un.

Etoit figné en chacun des Inftrumens feparez; favoir de la part de Sa Majesté Imperiale, Pierre Comte de Goes; & Jean Wenceslaus Comte de Wratiflan & Murowitz. De la part de Sa Majefté le Roi de la Grande Bretagne, Marlborough. Et de la part des Seigneurs Etats Généraux des Provinces-Unies, D. van Eck van Pantaleon. Hr. van Gent. F. B. van Rheede. A. Heinfius. W. de Naffan. E. de Weede. W. van Haren. B. J. van Welvelde. W. Wickers.

LET.

LETTRE

De l'Electeur de Bavière au Prince & Duc de Marlborough.

L

e Roi Trés-Chrétien, Monfieur, ayant reconnu, que quelques ouvertures pour la Paix, qu'il a fait faire par des voyes particuliéres, au lieu de produire l'effet, de faire connoître fes difpofitions pour procurer une Paix générale, ont été regardées par des gens mal-intentionnez, comme un artifice, pour defunir les Alliez, & pour profiter de la mefintelligenqu'on pourroit exciter entre eux; il aréfolu de faire connoître la fincérité de fes intentions, en renonçant à toutes Négociations fecrettes, pour propofer ouvertement des Conférences, dans lefquelles on puiffe trouver les moyens de rétablir la tranquilité de l'Europe.

Le Roi Trés-Chrétien a bien voulu me charger de vous en informer, & de vous prier d'en rendre compte à la Reine d'Angleterre.

Je donne le même avis de la part du Roi Trés-Chrétien à Mrs. les Etats Gé

néraux, par une Lettre que j'écris à leurs Députez à l'Armée; & il en uferoit de même à l'égard des autres Puiffances, qui font en Guerre avec lui, fi Elles avoient des Miniftres à portée, comme vous y étes, de recevoir de pareils avis, fon deffein n'étant point d'exclure aucune desdites Puiffances de la Négociation, qui fera commencée dans les Conferences qu'il propose.

Du refte, pour avancer un fi grand bien & fi neceffaire à l'Europe, qui fouffre il y a trop long-temps les maux inévitables de la Guerre, il confent qu'il foit dés à préfent choifi un lieu entre les deux Armées, & après leur féparation entre Mons & Bruxelles, dans lequel avec vous, Monfieur, à qui les interêts de l'Angleterre font fi feurement confiez, avec les Députez, que Mrs. les Etats Généraux vou dront nommer, & avec les Perfonnes que le Roi Très-Chrétien chargera de fes Pouvoirs, on puiffe commencer à s'expliquer fur une matiere fi importante.

Je fuis ravi, Monfieur, d'avoir une pareille propofition à vous faire, perfuadé qu'elle ne laiffera pas lieu de douter des fentimens du Roi Trés-Chrétien, &

qui peuvent être fi falutaires pour toute l'Europe.

Vous ferez bien aile de la faire paffer, fans perte de temps à la connoiffance de la Reine d'Angleterre, & de qui vous jugerez à propos. J'attendrai, Monfieur, vôtre réponse, pour en informer le Roi Trés-Chrétien, & je fuis toûjours prêt, Monfieur, à vous rendre fervice,

Signé,

M. Emanuel, Electeur;

Mons ce 21. d'Octobre 1706.

LETTRE

De Mr. l'Ecteur de Bavière aux Députez de Leurs Hautes Puiffances.

J

e ne doute pas, Meffieurs, que vous ne foiez informez des difpofitions,

que le Roi Trés-Chrêtien à fait connoître depuis un an par différentes voyes, fuivant les occafions qui fe font préfentées, pour mettre fin à la guerre, qui afflige depuis plufieurs années la plus grande

partie de l'Europe. Le Roi Très Chrétien l'a fait avec une fincere intention d'avancer la conclufion d'une Paix folide & durable. Cependant, comme les Gens, qui ont agi pour cela l'ont fait fecrettement, parce qu'ils n'étoient point autho rifez pour le faire autrement, ceux qui ne font pas portez pour la Paix, ont mal interpreté ces premiéres démarches ; & les ont voulu faire paffer pour un deffein formé, de détacher Meffieurs les Etats Généraux de leurs Alliez, afin de profiter par la fuite de leur défunion. Cette vûë cft trop contraire au Roi Trés-Chrêtien pour laiffer plus long-temps douter de fes véritables intentions; il s'eft donc déterminé à propofer d'ouvrir inceffamment des Conférences, dans lefquelles ceux qui feront chargez de fes Pouvoirs, puiflent avec ceux, à qui la Reine d'Angleterre & Meffieurs les Etats Généraux voudront donner les leurs, chercher les moyens de conclure une Paix durable. Il a fait faire la même déclaration à Milord Duc de Marlborough, par un homme de confiance, à qui j'ai expliqué fes fentimens, pour l'informer; & je m'acquite avec plaifir de la commiffion, qu'il

m'a

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