Nouveaux mélanges philosophiques

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Joubert, 1842 - 452 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 111 - ... l'examen se poursuivait, plus obstiné et plus sévère à mesure qu'il approchait du terme, et il ne s'arrêta que quand il l'eut atteint.þ
ÇáÕÝÍÉ 116 - Royer-Collard, marchant sur les pas de Reid, l'avait résolue d'une autre ; et M. Cousin, évoquant tous les systèmes des philosophes anciens et modernes sur ce point, les rangeant en bataille en face les uns des autres, s'épuisait à montrer que M. Royer-Collard avait raison, et Condillac tort.... þ
ÇáÕÝÍÉ 277 - Les perfectionnements que pourrait recevoir l'institution des Écoles normales primaires considérée dans ses rapports avec l'éducation morale de la jeunesse.þ
ÇáÕÝÍÉ 107 - Né de parents pieux et dans un pays où la foi catholique était encore pleine de vie au commencement de ce siècle, j'avais été accoutumé de bonne heure à considérer l'avenir de l'homme et le soin de son âme comme la grande affaire de ma vie, et toute la suite de mon éducation avait contribué à fortifier en moi ces dispositions sérieuses.þ
ÇáÕÝÍÉ 344 - C'est notre rôle à nous, à qui l'expérience a révélé la vraie vérité sur les choses de ce monde, de vous le dire. Le sommet de la vie vous en dérobe le déclin ; de ses deux pentes vous n'en connaissez qu'une, celle que vous montez. Elle est riante, elle est belle, elle est parfumée comme le printemps. Il ne vous est pas donné, comme à nous, de contempler l'autre avec ses aspects mélancoliques, le pâle soleil qui l'éclaire et le rivage glacé qui la termine.þ
ÇáÕÝÍÉ xviii - ... la douce vie du riche aux fatigues du pauvre, et la détresse de l'un à l'aisance de l'autre, pressentir tout ce qu'a dit Rousseau sur l'inégalité des conditions et l'excellence de la loi agraire : toute cette conspiration de passions et de sophismes échoue en lui contre quelque chose d'incorruptible qui persiste à appeler l'action par son nom et à juger qu'il est mal de la faire. Qu'il résiste ou qu'il cède à la tentation, peu importe : s'il cède, il sait qu'il fait mal; s'il résiste,...þ
ÇáÕÝÍÉ xviii - L'accomplissement du devoir, voilà, jeunes élèves, et le véritable but de la vie et le véritable bien. Vous le reconnaissez à ce signe qu'il dépend uniquement de votre volonté de l'atteindre, et à cet autre qu'il est également à la portée de tous, du pauvre comme du riche, de l'ignorant comme du savant, du pâtre comme du roi, et qu'il permet à Dieu de nous jeter tous tant que nous sommes dans la même balance, et de nous peser avec les mêmes poids.þ
ÇáÕÝÍÉ 108 - ... ces réponses j'y croyais, et grâce à ces croyances la vie présente m'était claire , et par delà je voyais se dérouler sans nuage l'avenir qui doit la suivre. Tranquille sur le chemin que j'avais à suivre...þ
ÇáÕÝÍÉ 116 - Je ne pouvais revenir de mon étan« nement , qu'on s'occupât de l'origine des idées avec une « ardeur si grande, qu'on eût dit que toute la philosophie « était là, et qu'on laissât de côté l'homme, Dieu, le þ
ÇáÕÝÍÉ 109 - C'est sur cette pente que mon intelligence avait glissé, et que peu à peu elle s'était éloignée de la foi. Mais cetle mélancolique révolution ne s'était point opérée au grand jour de ma conscience; trop de scrupules, trop de vives et saintes affections me l'avaient rendue redoutable pour que je m'en fusse avoué les progrès. Elle s'était accomplie sourdement par un travail involontaire...þ

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