Oeuvres posthumes de Rulhière, ÇáãÌáÏ 2

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Ménard et Desenne fils, 1819
 

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ÇáÕÝÍÉ 419 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.þ
ÇáÕÝÍÉ 407 - Les heures et les jours, et les ans et les âges ; Le Temps, qui rajeunit sans cesse l'univers Et, de l'immensité parcourant les espaces, Détruit et reproduit tous les mondes divers, Un jour, d'un vol léger, suspendu dans les airs, Aperçut Aglaé, la plus jeune des Grâces. Son cortège nombreux fut prompt à s'écarter.þ
ÇáÕÝÍÉ 82 - ... présage même, d'une félicité qu'ils n'osaient pressentir. Ami de tous les arts, ne doutant pas que l'esprit humain ne parvienne au plus haut degré où la perfectibilité puisse atteindre, accoutumé à chercher le bien jusque dans les erreurs du siècle présent, il annonce en France et dans toute l'Europe le retour de la liberté par l'excès même de la dette publique ; il dit que les besoins du fisc sont les vrais précepteurs des rois, et qu'envisagés d'un œil juste, ils deviendront...þ
ÇáÕÝÍÉ 433 - Oh 1 oh! dit un des magistrats, Ce chat prend-il la compagnie Pour conseil tenu par les rats? — Non, reprit son voisin tout bas, C'est qu'il a flairé la bouillie Que l'on fait ici pour les chats.þ
ÇáÕÝÍÉ 434 - Est-ce Glouck, est-ce Piccini Que doit couronner Polymnie? Ce Marmontel toujours honni, Sans rien connaître en harmonie, Dit qu'il en parle de génie, Et tient déjà pour l'Ausonie. Arnaud tient pour la Germanie, En défendant son ami Glouck.þ
ÇáÕÝÍÉ 182 - Vergennes fut représenté portant le globe sur la tête, une carte d'Amérique sur la poitrine , et une d'Angleterre sur le dos. Il est tel ministre qu'on eût pu représenter tenant dans la main la ceinture de Vénus , et jouant avec le carquois de son fils. » Dans une autre occasion , une femme de la cour, vieille et laide , s'étant approchée , dans une parure trop brillante pour son âge et sa figure, de la table du roi, Monsieur lui demanda ce qu'elle voulait... Hélas! ce que je veux! je...þ
ÇáÕÝÍÉ 266 - Marius même soutint mal sa réputation. Le sénat , craignant enfin les suites de cette guerre, se relâcha en faveur des alliés qui n'avoient pas encore pris les armes , ou qui offrirent les premiers de les quitter. Par cette conduite, il jeta la défiance parmi les peuples confédérés , qui, se flattant d'obtenir séparément de meilleures conditions , traitèrent chacun en particulier. Les Samnites furent les seuls qui ne posèrent pas les armes.þ
ÇáÕÝÍÉ 54 - On commençait le siège de Valenciennes ; cette ville faisait prévoir une longue résistance ; les Mousquetaires sollicitaient d'être envoyés seuls à l'attaque d'un ouvrage extérieur où déjà l'élite des autres troupes avait été repoussée. Louis XIV. apprit alors que le fils aîné du premier Président de la Chambre des Comptes, destiné à cette même place, venait de mourir à Paris; il fit appeler le jeune Nicolaï, qui servait dans une de ces compagnies si célèbres à...þ
ÇáÕÝÍÉ 450 - Ce n'est pas l'instant d'être époux. A. minuit cachez-moi vos charmes ; Je craindrais d'outrager l'amour. Depuis que j'ai perdu ses armes , Mon bonheur fuit avec le jour. A mon âge, avec un cœur tendre, Si l'on peut encor bien rêver, Puisse un heureux songe me rendre Le bien dont je dois me priver. Demain vous revoyant plus belle, Et me rappelant mon erreur, Je me dirai (i), Oui, c'était elle, Et j'ai connu le vrai bonheur.þ
ÇáÕÝÍÉ 243 - Romains , leur dit-il , j'avais souvent remarqué combien les sénateurs vous méprisaient, et combien ils vojis jugeaient indignes de vivre avec eux dans l'enceinte d'une même ville : mais je le sens aujourd'hui plus que jamais , en voyant avec quel emportement et quelle fureur ils s'élèvent contre nos lois : et cependant , que faisons-nous par ces lois ? sinon de les avertir que nous sommes leurs concitoyens, et que si nous n'avons pas les mêmes biens qu'eux, nous habitons la même patrie....þ

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