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Montagnes.

Les principales sont les Apalaches, les Alléghamis et les montagnes jaunes.

Population.

Suivant l'état donné en 1784, par M. Springel, la population étoit de 2,383,300, en ne comprenant que les tributaires. (Beaufort.) L'annuaire de l'an X la porte en tout à 5,250,000.

D'après le dénombrement fait en 1791, (Guthrie), le nombre des habitans était de 4,000,000, dans lequel il y avait 57,700 nègres ou personnes de couleur, libres, et 697 esclaves: aujourd'hui on porte la totalité des habitans à plus de 5,000,000 (Mémoire communiqué).

Ce qui établit une grande différence entre l'Amérique et les contrées de l'Europe, c'est que dans la première, la population double tous les vingt à vingt-cinq ans, tandis qu'elle ne se double que tous les 500 ans dans les autres pays. (Schmitt.)

On a trouvé par différens calculs, et par une suite d'observations, que les habitans des États-Unis doublent en nombre dans l'espace de a5 ans : ainsi, en 1847, leur population actuelle de 5,000,000, s'étendra à 20, et en 1897, à 80,000,000. Par le même progrès, la fin du 19. siècle comprendrait 1,280,000,000; et comme avant ce tems le nord du continent doit être surchargé de population, le surplus ira naturellement dans le sud. Mais cette progression croissante peut être diminuée par plusieurs circonstances. La RochefoucaultLiancourt * pense qu'il faut aux ÉtatsUnis une population de 80,000,000 d'habitans (qu'il suppose doubler tous les 20 ans) pour être peuplés dans la même proportion qu'était la France au commencement de sa révolution, et ils devront y être parvenus en 1876. (Voyage aux États-Unis, tome 8).

Forces de Mer.

L'état de la marine des États-Unis, pu

Notable national de l'Oise.

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Suivant Beaufort, les forces de mer des États-Unis, sont de 20 vaisseaux de guerre.

En cas d'hostilités, l'armement dans les ports achevé, il y aura 9 grandes frégates, 12 sloops de 20 à 24 canons; 6 de 16 à 18, environ 10 cutters et beaucoup de galères; en tout 48 bâtimens de guerre. (Extrait du Propagateur, no. 290, du 18 vendémiaire an 7).

M. Harper, l'un des représentans de la Caroline du sud au congrès des États-Unis, présente, dans une lettre du 5 mars 1801, à ses commettans, le tableau politique de l'Amérique, au moment où M. Jefferson a été élevé à la présidence, et le compare

à celui qui commença l'administration fédéraliste. Il se fixe à l'époque de 1790 jusqu'en mars 1801, c'est-à-dire, un peu plus de onze ans. Cet auteur, qui sera cité plusieurs fois à l'article Amérique, dit que les fédéralistes ont acheté une marine de 39 bâtimens de différentes grandeurs, armés de plus de 870 canons, et montés de plus de 7,000 matelots et soldats de marine.

Forces de terre.

Beaufort porte les forces de terre des États-Unis, en tems de paix, à 32,580

hommes.

Le Gouvernement poursuit les préparatifs hostiles. Environ 2,000,000 de dolars ont été votés pour fortifier les côtes, acheter des canons, de petites armes et des munitions. On a levé 13,000 hommes auxquels il en sera joint 10,000 autres, si les hostilités commencent. 80,000 hommes de milice ont ordre de se tenir prêts. (Extrait du Propagateur, n°. 290, du 18 vendémiaire an 7).

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Revenus.

Suivant Guthrie, les revenus annuels des États-Unis étaient estimés, en 1796, à 7,188,001 dollars; mais le secrétaire de la trésorerie et le comité des finances de la chambre des représentans, ne les portaient, par estimation, qu'à 6,200,000 dollars.

Dans la Clef du Cabinet des Souverains, n°. 1270, (an VIII) on trouve un tableau statistique des États-Unis, pendant une suite de douze années, datées de Philadelphie le 27 floréal an 8 il énonce qu'en 1799,

cettes étaient de 12,777,000 dollars, et les dépenses de 10,354,000.

Beaufort ne porte les revenus qu'à 8,000,000 de dollars, ou 40,000,000 tournois.

Les revenus permanens sont évalués à 10,600,000 dollars, outre les ressources temporaires regardées comme snffisantes pour faire face aux demandes qui peuvent être faites contre les États-Unis en conséquence du 6o. art. du traité avec la Grande-Bretagne, et de l'art. du traité avec la France. (Ext. du Moniteur, no. 144, du 24 pluviose an 10).

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