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« L'intérêt, le systéme fondamental de » la Toscane est de conserver sa tranquil»lité, de cultiver les arts, d'encourager » sans cesse l'agriculture, d'animer l'in»dustrie, et de favoriser le commerce. Ces

principes étaient ceux des Médicis ; le » feu Empereur les avait adoptés, et le » Grand Duc régnant semble les avoir pris » pour l'unique règle de sa conduite ».... Ainsi s'exprimait Favier, dans son ouvrage de la Politique de tous les cabinets de l'Europe. Ces principes n'ont pas toujours été la règle de la conduite du Grand Duc: il joignit ses troupes à celles de la coalition; mais il donna le premier l'exemple de les en retirer.

Le 25 pluviose, Richard fait, au nom du comité de salut public, le rapport sui

vant :

CITOYENS,

Vous avez dit à toute l'Europe, en parlant des bruits de paix et en annonçant vos dipositions sur cet objet, que vous auriez sur-tout égard à la situation des Gouvernemens que la crainte ou la violence ont contraints de marcher à la suite des chefs de la coalition.

Parmi ceux qui se trouvent dans ce cas, vous devez particulièrement distinguer la Toscane.

Cet État, au milieu des convulsions politiques que la révolution Française a occasionnées, a

conservé pendant long-temps la marche que luk prescrivaient le droit des gens et ses véritables intérêts. Il lui importait de ne pas s'exposer à devenir la proie de l'une des grandes Puissances prêtes à s'entrechoquer autour de lui, et pour atteindre ce but, il devait se garder de prendre aucune part active aux grands évènemens qui se préparaient.

Cet utile systême semblait facile à suivre pour ce Gouvernement. Il est destiné, par sa nature et sa position, à ne prendre aucune part aux. querelles de ses voisins; et jusqu'à ce moment. l'Europe entière s'était accoutumée à respecter sa tranquillité.

Mais la haine de la révolution française avait dérangé tous les calculs politiques.

...

.. Ce fut le 8 octobre 1793 que le lord Harvey, au nom du roi d'Angleterre, signifia auGrand Duc, à la suite d'une déclaration injurieuse, qu'il lui donnait douze heures pour se décider contre la République française.

Le même jour le Grand Duc satisfit à cette sommation, à laquelle il ne pouvait opposer qu'une résistance insuffisante. Les agens de laRépublique française reçurent ordre de quitter le territoire, et toute communication officielle fut rompae.

Le gouvernement Toscan ne tarda pas à sentir que l'état dans lequel il se trouvait n'était pas son état naturel : il aspira dès-lors à rétablir sa neutralité avec la République.

Il commença, dès la même année 1793, manifester cette disposition vis-à-vis de ceux de nos agens qui étaient restés dans ce pays, et depuis il a fait plusieurs démarches ouvertes pour y parvenir; enfin il vient d'envoyer à Paris, pour traiter directement avec le comité de Salut public, M. Carletti, homme connu dans toute l'Europe par les services nombreux qu'il a rendus en Italie aux républicains français persé

cutés.

Plusieurs considérations majeures ont déterminé votre comité de Salut public a écouter l'envoyé de Toscane, et à conclure le traité que je suis chargé de présenter à votre ratification.

D'abord, il lui a paru qu'il était dans vos principes et dans votre intention, d'accueillir avec bienveillance particulière, parmi les Gouvernemens qui vous demanderont la paix, ceux qui justifieront qu'ils n'ont été que malgré eux en état de guerre avec vous.

La Toscane a reconnu la première la République française, peu de tems après le 10 août; elle a maintenu sa neutralité tant qu'il a été en

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