Mémoires du duc de Choiseul, 1719-1785

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Plon-Nourrit et cie, 1904 - 467 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 378 - Toulouse était arrivé au monde, et qu'il ne voulait pas qu'il lui en arrivât autant. » Je n'eus rien à répondre à un semblable motif, et, après avoir épuisé tout ce que le désir que j'avais de remplir mes devoirs put me faire trouver de plus propre à le persuader de n'écouter que la religion et non l'intrigue, je ne le vis plus.þ
ÇáÕÝÍÉ 377 - Je m'adressai au père de Sacy, comme à l'homme le plus pénétré de cette vérité, je lui montrai mon âme toute nue, il m'éprouva en secret depuis le mois de septembre jusqu'à la fin de janvier...þ
ÇáÕÝÍÉ 378 - ... n'est pas de mon côté qu'il faut craindre de mettre des conditions désagréables ; celle de retourner avec mon mari n'est plus proposable, puisqu'il a refusé pour jamais, et que par conséquent ma conscience est fort tranquille à ce sujet; toutes les autres ne me feront aucune peine ; il s'agit de voir celles qui seront proposées au roi : c'est aux personnes habiles et désirant le bien de sa majesté à en chercher les moyens. « Le roi, pénétré des vérités et des devoirs de la religion,...þ
ÇáÕÝÍÉ 376 - Au commencement de 1752, déterminée (par des motifs dont il est inutile de rendre compte) à ne conserver pour le roi que les sentiments de la reconnaissance et de l'attachement le plus pur, je le déclarai à Sa Majesté en la .suppliant de faire consulter les docteurs de Sorbonne, et d'écrire à son confesseur, pour qu'il en consultât d'autres , afin de trouver des moyens de me laisser auprès de sa personne (puisqu'il le désirait), sans être exposée au soupçon d'une faiblesse que je n'avais...þ
ÇáÕÝÍÉ 377 - Le père me fit demander une place chez la reine, pour plus de décence il fit changer les escaliers qui donnaient dans mon appartement, et le roi n'y entre plus que par la pièce de compagnie. Il me prescrivit une règle de conduite que j'observai exactement; ce changement fit grand grand bruit à la cour et à la ville...þ
ÇáÕÝÍÉ 382 - Je représentai alors que j'avais pu gêner ma liberté pour mettre à profit quelques talents dans les ambassades, mais que j'aurais bien de la peine à l'asservir aux sérieuses et continues occupations d'un ministère. Je méprisais, autant par principes que par caractère, les intrigues de la cour, et je prévoyais que je serais le dernier à m'en apercevoir, quand elles seraient contre moi. Enfin, je n'acceptai ce triste et pénible emploi qu'avec l'assurance que Votre Majesté voulut bien me...þ
ÇáÕÝÍÉ 411 - Je ne doute pas qu'Elle ne permette qu'on lui écrive contre les ministres ; Elle fait même plus. Elle autorise cette espèce de délation, humiliante pour les gens d'honneur qui la servent, et très pernicieuse pour le bien de son service. Quand Votre Majesté m'a choisi pour entrer dans le ministère, je lui ai promis que j'emploierais le peu d'esprit , de ressources , qui étaient en moi , et toute ma fidélité à son service ; mais je ne lui ai pas promis que j'abandonnerais le goût que j'ai...þ
ÇáÕÝÍÉ 377 - ... manqué et que je n'avais pu parvenir au bonheur, le détachement des choses qui m'amusaient le plus , tout me porta à croire que le seul bonheur était en Dieu. Je m'adressai au...þ
ÇáÕÝÍÉ 413 - ... plus reconnaissant, j'ose dire le plus tendre et le plus respectueux de vos serviteurs. Permettez-moi, sire, en finissant, et en vous priant d'approuver que je quitte toutes les places que je remplis dans votre ministère pour m'occuper uniquement des soins de ma reconnaissance, de vous donner un conseil. Votre Majesté n'a de confiance que pour le détail des plans en ceux qui en sont chargés; elle n'en a pas dans leur personne.þ

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