Choix littéraire, ÇáãÌáÏÇÊ 23-24Chez C. Philibert, 1760 |
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affez aifément ainfi amour arts Athenes auffi auroit avoient avoit befoin bonheur c'eft c'eſt caufes cauſe Céfar cher chofes CLÉON cœur conféquence conferver confidérable Coriolan CRANTOR déclamation defirs deftin devoirs Dieu difcours dire doit efprit enfans eſt étoient étoit fage fageffe faifant faifoit fans ceffe fans doute fecond fecours fecret fein femblables femble fens fentiment feroit fervir feul fiécle filence fimple fociété foibleffe foibles foient foin foit fommes fonge font fource fous fouvent fpectacle fublime fuccès fuis fuite fuivant fujet gens gloire homme j'avois j'étois jufte l'ame l'amour l'efprit l'Eloquence l'expreffion l'hiftoire l'hiſtoire l'homme laiffer loix lorfque maniére ment Mylord n'avoit n'eft n'eſt n'étoit nature naturelle néceffaire Orateurs paffer paffions patrie penfer perfonne peuple Philofophe plaifir plaifirs plufieurs poëte pouvoit préfent prefque premiére puiffe raifon reffort refpect refte richeffes rien Rome s'eft ſes ſon tems théatre toûjours toyen vérité vertu yeux
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ÇáÕÝÍÉ 73 - Mithridate ou César; ni ton , ni geste, ni mouvement qui ne fût celui de la nature. Quelquefois familier, mais toujours vrai, il pensait qu'un roi , dans son cabinet , ne devait point être ce qu'on appelle un héros de théâtre.þ
ÇáÕÝÍÉ 85 - On raconte d'une actrice célèbre, qu'un jour sa voix s'éteignit dans la déclaration de Phèdre : elle eut l'art d'en profiter; on n'entendit plus que les accens d'une âme épuisée de sentiment.þ
ÇáÕÝÍÉ 89 - C'est Phèdre, c'est Phèdre. C'est bien là le cri de la nature qui applaudit à la perfection de l'art.þ
ÇáÕÝÍÉ 80 - Xipharès, vous Colchos , avec l'expression d'un reproche sensible et d'une surprise mêlée d'estime , telle qu'un père tendre la témoigne à un fils dont la vertu n'a pas rempli son attente. On sait que dans ce vers de Pyrrhus à Andromaque , Madame , en l'embrassant, songez...þ
ÇáÕÝÍÉ 69 - Heureux qui fatisfait de fon humble fortune , Libre du joug fuperbe où je fuis attaché , Vit dans l'état obfcur où les Dieux l'ont caché! Quels...þ
ÇáÕÝÍÉ 91 - L'abattement de la douleur permet peu de gestes; la réflexion profonde n'en veut aucun; le sentiment demande une action simple comme lui; l'indignation, le mépris, la fierté, la menace, la fureur concentrée n'ont besoin que de l'expression des yeux et du visage; un regard, un mouvement de tête, voilà leur action naturelle; le geste ne ferait que l'affaiblir.þ
ÇáÕÝÍÉ 86 - Quand les pafïions font à leur comble , le jeu le plus fort eft le plus vrai-, c'eft-là qu'il eft beau de ne plus fe pofleder ni fe connoître. Mais les décences ? les décences exigent que l'emportement foit noble, & n'empêchent pas qu'il ne foit exceffif.þ
ÇáÕÝÍÉ 94 - Zaïre ; il désire et craint l'aveu qu'il exige ; le secret qu'il cherche l'épouvante , et il brûle de le découvrir : il éprouve de bonne foi tous ces mouvemens confus , il doit les exprimer de même. La crainte , la fierté , la pudeur , le dépit , retiennent quelquefois la passion , mais sans la cacher ; tout doit trahir un cœur sensible.þ
ÇáÕÝÍÉ 78 - C'eft - là le choix de la belle nature , & le point important & difficile de l'art de la déclamation. La noblefle & la dignité font les décences du...þ
ÇáÕÝÍÉ 194 - C'étoient - là véritablement de a> beaux jours ! ... cV de belles nuits auffi , re» prit un jeune éventé qui n'avoit encore rien » dit , plus longues ou plus courtes •> fèlon » la diverfité des faifons. . . Au refte de beaux » jours , tout comme les nôtres. Mr. le Préfident fut d'abord étonné de cette brufque interruption; mais pourfuivant avec ce mépris froid qui fied aux hommes de poids ; » je ne dis pas des jours aftronomiques, » mais des jours politiques. Oh bien , Monj) fieur,...þ