Portraits contemporains [et divers]. |
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ÇáÕÝÍÉ 419 - Ah ! malheur à celui qui laisse la débauche Planter le premier clou sous sa mamelle gauche ! Le cœur d'un homme vierge est un vase profond : Lorsque la première eau qu'on y verse est impure, La mer y passerait sans laver la souillure Car l'abîme est immense, et la tache est au fond.þ
ÇáÕÝÍÉ 408 - J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas. Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas.þ
ÇáÕÝÍÉ 441 - Ce livre est toute ma jeunesse ; Je l'ai fait sans presque y songer. Il y paraît, je le confesse, Et j'aurais pu le corriger. Mais quand l'homme change sans cesse, Au passé pourquoi rien changer ? Va-t'en, pauvre oiseau passager, Que Dieu te mène à ton adresse ! Qui que tu sois, qui me liras, Lis-en le plus que tu pourras, Et ne me condamne qu'en somme. Mes premiers vers sont d'un enfant, Les seconds d'un adolescent, Les derniers à peine d'un homme.þ
ÇáÕÝÍÉ 59 - ... et change nos cœurs, comme elle change nos cheveux et nos années. Cependant il est une exception à cette infirmité des choses humaines; il arrive quelquefois que dans une âme forte un amour dure assez pour se transformer en amitié passionnée, pour devenir un devoir, pour prendre les qualités de la vertu ; alors il perd sa défaillance de nature, et vit de ses principes immortels.þ
ÇáÕÝÍÉ 166 - Nous ne connaissions ni nous ni les autres , nous ne savions pas ce que c'est que l'homme: à présent nous le savons. « Et chacun s'aimera dans son frère , et se tiendra heureux de le servir ; et il n'y aura ni petits ni grands, à cause de l'amour qui égale tout, et toutes les familles ne seront qu'une famille, et toutes les nations qu'une nation. « Ceci est le sens des lettres mystérieuses que les Juifs aveugles attachèrent à la croix du Christ.þ
ÇáÕÝÍÉ 32 - Aurait-on gardé mon souvenir ainsi que j'avais traversé mes épreuves ? Que de malheurs ont suivi ce mystère ! Le soleil les éclaire encore... La raison que je conserve me les rappelle. Si je cueille à la dérobée un instant de bonheur, il est troublé par la mémoire de ces jours de séduction, d'enchantement et de délire.þ
ÇáÕÝÍÉ 172 - L'exilé partout est seul. J'ai vu des jeunes hommes, poitrine contre poitrine, s'étreindre comme s'ils avaient voulu de deux vies ne faire qu'une vie ; mais pas un ne m'a serré la main. L'exilé partout est seul.þ
ÇáÕÝÍÉ 58 - É quoi ! vous êtes étonnée Qu'au bout de quatre-vingts hivers Ma muse faible et surannée Puisse encor fredonner des vers ? Quelquefois un peu de verdure Rit sous les glaçons de nos champs; Elle console la nature, Mais elle sèche en peu de temps. Un oiseau peut se faire entendre...þ
ÇáÕÝÍÉ 69 - Béranger fut prompte et •vive. Ils lui indiquaient, par leur sentier quelquefois laborieux , un retour au simple , à l'antique, aux beautés de la Bible et d'Homère. Aussi, quand le poète , dans sa chanson adressée...þ
ÇáÕÝÍÉ 11 - XIV, un fonds de droit sens mêlé même au faste, de la mesure et de la proportion dans la grandeur. En osant la métaphore comme jamais on ne l'avait fait en français avant lui , M. de Chateaubriand ne s'y livre pas avec profusion, avec étourdissement; il est sobre dans son audace; sa parole, une fois l'image lancée , vient se retremper droit à la pensée principale, et il ne s'amuse pas aux ciselures ni aux moindres ornements.þ