Portraits contemporains, المجلد 2

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الصفحة 518 - Il ne craint ni kriss ni zagaies, II regarde l'homme sans fuir, Et rit des balles des cipayes Qui rebondissent sur son cuir. Je suis comme l'hippopotame : De ma conviction couvert, Forte armure que rien n'entame, Je vais sans peur par le désert.
الصفحة 449 - Nul ne le sçait, si premier ne l'essaye; Vous me devrez (si je puis) de retour, Et vous feray encores un bon tour. A celle fin qu'il n'y ait...
الصفحة 100 - A vingt ans, des peines profondes m'obligèrent à renoncer au chant, parce que ma voix me faisait pleurer ; mais la musique roulait dans ma tête malade, et une mesure toujours égale arrangeait mes idées, à Tinsu de ma réflexion. Je fus forcée de les écrire pour me délivrer de ce frappement fiévreux, et l'on me dit que c'était une élégie. M. Alibert, qui soignait ma santé devenue frêle, me conseilla d'écrire, comme un moyen de guérison, n'en connaissant pas d'autre.
الصفحة 206 - Il ya de l'assassinat dans le coin des bornes et dans l'attente de la nuit, au lieu que dans le coureur des orgies bruyantes, on croirait presque à un guerrier; c'est quelque chose qui sent le combat, une apparence de lutte superbe. « Tout le monde le fait, et s'en cache; fais-le, et ne t'en cache pas.
الصفحة 191 - Le cœur d'un homme vierge est un vase profond : Lorsque la première eau qu'on y verse est impure. La mer y passerait sans laver la souillure, Car l'abîme est immense, et la tache est au fond.
الصفحة 219 - Il y paraît, je le confesse, Et j'aurais pu le corriger. Mais quand l'homme change sans cesse, Au passé pourquoi rien changer? Va-t'en, pauvre oiseau passager; Que Dieu te mène à ton adresse ! Qui que tu sois, qui me liras, Lis-en le plus que tu pourras, Et ne me cuadamne qu'en somme. Mes premiers vers sont d'un enfant, Les seconds d'un adolescent, Les derniers à peine d'un homme. A MADAME B*** Quand je t'aimais, pour toi j'aurais donné ma vie* Mais c'est toi, de t'aimer, toi qui m'ôtas l'envie.
الصفحة 405 - Ulric, nul œil des mers n'a mesuré l'abîme, Ni les hérons plongeurs, ni les vieux matelots. Le soleil vient briser ses rayons sur leur cime, Comme un soldat vaincu brise ses javelots. Ainsi, nul œil, Ulric, n'a pénétré les ondes De tes douleurs sans borne, ange du ciel tombé.
الصفحة 179 - De 1819 à 1824, sous la double influence directe d'André Chénier et des Méditations, sous le retentissement des chefs-d'œuvre de Byron et de Scott, au bruit des cris de la Grèce, au fort des illusions religieuses et monarchiques de la Restauration, il se forma un ensemble de préludes, où dominaient une mélancolie vague, idéale, l'accent chevaleresque, et une grâce de détails curieuse et souvent exquise.
الصفحة 179 - Grèce, au fort des illusions religieuses et monarchiques de la Restauration, il se forma un ensemble de préludes, où dominaient une mélancolie vague, idéale, l'accent chevaleresque, et une grâce de détails curieuse et souvent exquise. MM. Soumet et Guiraud appartiennent purement à cette phase de notre poésie, et en représentent, dans une espèce de mesure moyenne, les mérites passagers et les inconvénients. Deux autres talents plus fermes, qui s'y rapportent également, quoique issus...
الصفحة 447 - Je sais qu'un noble esprit peut, sans honte et sans crime, Tirer de son travail un tribut légitime'; Mais je ne puis souffrir ces auteurs renommés, Qui, dégoûtés de gloire et d'argent affamés, Mettent leur Apollon aux gages d'un libraire, Et font d'un art divin un métier mercenaire. Avant que la raison, s'expliquant par la voix...

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