صور الصفحة
PDF
النشر الإلكتروني

force d'une impulsion presque générale, à laquelle ils n'étaient pas en état de résister, a entraînés dans la ligue qui s'est formée contre vous; mais Vous serez fermes, sans cesser d'être accessibles, vis-à-vis des grandes Puissances qui ont provoqué l'Europe entière à la destruction de la France, et qui, pour satisfaire leur vanité et leur ambition, ont fait couler tant de flots de sang depuis trois

ans.....

LETTRES DE CRÉANCE du comte Carletti, ministre plénipotentiaire de Toscane.

FERDINAND III, par la grâce de Dieu, prince royal de Hongrie et de Bohême, archiduc d'Autriche, grand duc de Toscane, etc. etc., à la Convention nationale de France.

CITOYENS représentans du peuple français,

L'heureux événement du renouvellement de la plus parfaite amitié et de la meilleure intelligence entre notre Gouvernement et nos sujets, et la République et la Nation française, en consé

quence du traité récemment stipulé et conclu le 9 février de la présente année, entre les représentans du peuple français, membres du comité de salut public, et le comte François-Xavier Carletti, chevalier de l'ordre toscan de SaintEtienne, notre chambellan et envoyé extraordinaire près de la République française, traité que vous avez ratifié par votre décret du 13 dudit mois, et que nous avons aussi ratifié ce 2 mars 1795, en comblant tous nos vœux, nous a encore persuadés que le peuple français est uniquement animé des sentimens de justice et de modération qui conviennent à un peuple grand et glorieux.

Quant à nous, desirant que les liens de l'amitié et de la bonne intelligence qui unissent les deux Gouvernemens et les deux Nations se renforcent de plus en plus pour leur avantage commun, et considérant que ledit comte Carletti, par la scrupuleuse probité dont il est doué, par ses talens et son expérience peu commune, est celui de nos sujets qui peut le mieux conduire le tout à cette heureuse fin, nous avons résolu de l'envoyer près de vous en qualité de notre ministre plénipotentiaire, avec ordre de vous manifester dans toutes

in conseguenza del trattato recentemente concluso, e stipulato sotto il dì nove febbraro del corrente anno, fra i rappresentanti del popolo francese, membri del comitato di salute pubblica, ed il conte Francesco Saverio Carletti cav". dell' insigne ordine toscano di santo Stefano, papa e martire, nostro ciamberlano, ed inviato straordinario presso la vostra Repubblica, ratificato da voi con decreto dei tredici di detto mese, e munito in fine della nostra ratifica sotto questo istesso giorno mentre ha pienamente soddisfatti i nostri voti, ci ha persuasi altresì, che il popolo francese è unicamente animato dai sentimenti di giustizia, e di moderazione, che convengono ad un popolo grande, e glorioso.

Bramando noi pertanto, che i vincoli di amicizia, e buona corrispondenza fra i due governi e nazioni si rendano sempre più forti a benefizio dei rispettivi popoli, e considerando che la persona del predetto conte Francesco Saverio Carletto soggetto dotato della più scrupulosa probità, i fornito di talenti, ed esperienza non ordinaria, possa contribuire ad un fine cosi salutare, siamo venuti nella determinazione di nominarlo nostro ministro plenipotenziaro presso di voi e di incaricarlo di

manifestare in qualunque occasione a voi, ed al vostro comitato di salutate pubblica i nostri sentimenti; pregandovi a prestare piena fede a tutto ciò che in nostro nome vi sarà dal medesimo partecipato.

In Firenze, oggidi 2 di marzo 1795.

FERDINANDO.

V. ANTONIO SERRISTORI.

NERI CORSINI, segretario.

RATIFICA del trattato di pace conchiuso fra il gran duca di Toscana e la Repubblica fran

cese.

NOI FERDINANDO III, per la grazia di Dio, principe reale d'Ungheria e di Boemia, arciduca d'Austria decimo gran duca di Toscana, etc.

Visto e considerato il trattato che il nostro ciamberlano, diletto nostro conte Francesco Saviero Carletti, cavaliere dell' ordine di Santo Stefano, papa e martire, in qualità di nostro inviato staordinario, ha conchiuso, deciso e firmato li 9 del mese di febbrajo 1795 (era volgare), col comitato di salvezza pubblica della Convenzion nazionale di Francia, pel

les occasions, à vous et à votre comité de salut public, nos vrais sentimens, et nous vous prions d'ajouter foi à tout ce dont il vous fera part en

notre nom.

A Florence, le 2 mars 1795.

FERDINAND.

V. ANTOINE SERRISTORI.

NERI CORSINI, secrétaire.

RATIFICATION DU TRAITÉ DE PAIX passé entre le grand duc de Toscane et la République française.

NOUS, FERDINAND III, par la grâce de Dieu, prince royal de Hongrie et de Bohême, archiduc d'Autriche, dixième grand duc de Toscane, etc.

Ayant vu et considéré le traité que notre chambellan, le bien-aimé comte François-Xavier Carletti, chevalier de l'ordre de Saint-Étienne, pape et martyr, en qualité de notre envoyé extraordinaire, a conclu, arrêté et signé le 9 du mois de février 1795, ère vulgaire, avec le comité de salut public de la Convention nationale de France, pour le rétablissement de la neutralité, amitié et

« السابقةمتابعة »