Le genie d'Israël: poésie

الغلاف الأمامي
Berche et Tralin, 1891 - 318 من الصفحات
 

طبعات أخرى - عرض جميع المقتطفات

عبارات ومصطلحات مألوفة

مقاطع مشهورة

الصفحة 13 - En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.
الصفحة 237 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire. Son fertile domaine est son petit empire, Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau...
الصفحة 260 - Non, après ce que nous venons de voir, la santé n'est qu'un nom, la vie n'est qu'un songe, la gloire n'est qu'une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu'un dangereux amusement: tout est vain en nous, excepté le sincère aveu que nous faisons devant Dieu de nos vanités, et le jugement arrêté qui nous fait mépriser tout ce que nous sommes.
الصفحة 302 - Ce qui fit leur bonheur deviendra leur torture; Et Dieu, de sa justice apaisant le murmure, Livrera ces méchants au pouvoir infernal. Justes, ne craignez point le vain pouvoir des hommes; Quelque élevés qu'ils soient, ils sont ce que nous sommes Si vous êtes mortels, ils le sont comme vous.
الصفحة 128 - J'ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant ; Au midi de mes années Je touchais à mon couchant : La mort , déployant ses ailes , Couvrait d'ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et , dans cette nuit funeste , Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu, votre main réclame Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus...
الصفحة 197 - ... qu'elle se pose sur le haut de quelque rocher, porter de tous côtés des regards perçants, et tomber si sûrement sur sa proie, qu'on ne peut éviter ses ongles non plus que ses yeux.
الصفحة 127 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
الصفحة 236 - La Mollesse oppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée, Et, lasse de parler, succombant sous l'effort, Soupire, étend les bras, ferme l'œil, et s'endort.
الصفحة 199 - Une tête effilée, une croupe arrondie ; On voit sur son poitrail ses muscles se gonfler, Et ses nerfs tressaillir, et ses veines s'enfler. Que du clairon bruyant le son guerrier l'éveille, Je le vois s'agiter, trembler, dresser l'oreille; Son épine se double et frémit sur son dos; D'une épaisse crinière il fait bondir les flots ; De ses naseaux brûlants il respire la guerre ; Ses yeux roulent du feu, son pied creuse la terre.
الصفحة 65 - Pharamond! Pharamond! nous avons combattu avec l'épée. «Nous avons lancé la francisque à deux tranchants; la sueur tombait du front des guerriers et ruisselait le long de leurs bras. Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes poussaient des cris de joie; le corbeau nageait dans le sang des morts ; tout l'Océan n'était qu'une plaie : les vierges ont pleuré longtemps ! «Pharamond!

معلومات المراجع