Histoire de la poésie française a l'Époque impériale...

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Chez Paulin, 1844
 

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ÇáÕÝÍÉ 139 - Un homme s'est rencontré d'une profondeur d'esprit incroyable, hypocrite raffiné autant qu'habile politique, capable de tout entreprendre et de tout cacher, également actif et infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance ; mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées ; enfin, un de ces esprits remuants et audacieux, qui semblent être...þ
ÇáÕÝÍÉ 185 - Un conquérant , dans sa fortune altière , Se fit un jeu des sceptres et des lois , Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.þ
ÇáÕÝÍÉ 107 - La victoire en chantant nous ouvre la barrière, La liberté guide nos pas, Et du Nord au Midi la trompette guerrière A sonné l'heure des combats. Tremblez, ennemis de la France! Rois ivres de sang et d'orgueil, Le peuple souverain s'avance, Tyrans, descendez au cercueil ! La République nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir.þ
ÇáÕÝÍÉ 182 - Il faisait ses quatre repas Dans son palais de chaume, Et sur un âne, pas à pas, Parcourait son royaume. Joyeux, simple et croyant le bien. Pour toute garde il n'avait rien Qu'un chien. Oh ! oh ! oh ! oh ! ah ! ah ! ah ! ah! Quel bon petit roi c'était là ! La, la.þ
ÇáÕÝÍÉ 20 - ... desséché pour toujours en nous ce qu'ils étaient parvenus en effet à flétrir et à tuer en eux , toute la partie morale divine, mélodieuse, de la pensée humaine. Rien ne peut peindre à ceux qui ne l'ont pas subie l'orgueilleuse stérilité de cette époque. C'était le sourire satanique d'un génie infernal quand il est parvenu à dégrader une génération tout entière , à déraciner tout un enthousiasme national, à tuer une vertu dans le monde...þ
ÇáÕÝÍÉ 89 - Voyez ce drapeau tricolore Qu'élève en périssant leur courage indompté; Sous le flot qui les couvre, entendez-vous encore Ce cri : Vive la liberté!þ
ÇáÕÝÍÉ 21 - ... passif de tyrannie, qui ne demande jamais à quoi on l'emploie , qui n'examine nullement si on le fait servir à l'oppression du genre humain ou à sa délivrance, au meurtre...þ
ÇáÕÝÍÉ 183 - On conserve encor le portrait De ce digne et bon prince ; C'est l'enseigne d'un cabaret Fameux dans la province. Les jours de fête, bien souvent, La foule s'écrie en buvant Devant : Oh ! oh!þ
ÇáÕÝÍÉ 182 - LE ROI D'YVETOT. IL était un roi d'Yvetot, Peu connu dans l'histoire ; Se levant tard, se couchant tôt, Dormant fort bien sans gloire, Et couronné par Jeanneton D'un simple bonnet de coton, Dit-on.þ
ÇáÕÝÍÉ 183 - D'ailleurs il ne levait de ban Que pour tirer, quatre fois l'an, Au blanc. Il n'agrandit point ses états, Fut un voisin commode, Et, modèle des potentats, Prit le plaisir pour code. Ce n'est que lorsqu'il expira Que le peuple, qui l'enterra, Pleura.þ

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