Mémoires historiques sur Louis XVII, roi de France et de Navarre

ÇáÛáÇÝ ÇáÃãÇãí
H. Nicolle, 1818 - 496 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ

ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ

ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ

ÇáÕÝÍÉ 192 - Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu'il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve; qu'il ne peut faire le bonheur des peuples qu'en régnant suivant les lois...þ
ÇáÕÝÍÉ 488 - ... défunt Louis Capet, et que deux d'entre nous ont reconnu pour être l'enfant auquel ils donnaient des soins depuis quelques jours. Les susdits commissaires nous ont déclaré que cet enfant était décédé la veille, vers trois heures de relevée; sur quoi nous avons cherché à vérifier les signes de la...þ
ÇáÕÝÍÉ 488 - ... âgé d'environ dix ans, que les commissaires nous ont dit être celui du fils de défunt Louis Capet, et que deux d'entre nous ont reconnu pour être l'enfant auquel ils donnaient des soins depuis quelques jours.þ
ÇáÕÝÍÉ 271 - J'ai dit les motifs auxquels les commissaires attribuaient le silence opiniâtre du prince. Je leur demandai, dans l'antichambre, si ce silence datait réellement du jour où la plus barbare violence lui avait fait faire et signer l'odieuse et absurde déposition contre la Reine, sa mère ; ils renouvelèrent leur assertion à cet égard , et nous protestèrent que depuis le soir de ce jour-là, le Prince n'avait pas parlé.þ
ÇáÕÝÍÉ 480 - Tour ; que ce monstre faisait aclieter l'or pour avilir les assignats, pour corrompre les autorités ; et que ce scélérat est d'autant plus dangereux, qu'il nous dérobe encore le fil de ses correspondances avec Pitt , la Vendée , Toulon , Lyon , Marseille , les Émigrés , et ses machinations pour faire assassiner la représentation nationale, objet de sa rage perpétuelle. Ne néglige , dans tes interrogatoires , aucun indice ; n'épargne aucune promesse pécuniaire...þ
ÇáÕÝÍÉ 111 - A huit heures et demie, la porte s'ouvrit : la reine parut la première, tenant son fils par la main; ensuite madame Royale et madame Elisabeth. Tous se précipitèrent dans les bras du roi. Un morne silence régna pendant quelques minutes, et ne fut interrompu que par des sanglots. La reine fit un mouvement pour entraîner sa majesté vers sa chambre. « Non, dit le roi; passons dans cette salle, je ne puis vous voir que là.þ
ÇáÕÝÍÉ 209 - J'ai à vous parler d'une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine, pardonnez-lui, ma chère sœur, pensez à l'âge qu'il a, et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu'on veut, et même ce qu'il ne comprend pas.þ
ÇáÕÝÍÉ 266 - Placé ainsi, le jeune Prince avait le maintien du rachitisme et d'un défaut de conformation; ses jambes et ses cuisses étaient longues et menues, les bras de même, le buste...þ
ÇáÕÝÍÉ 267 - ... des accidents dont vous êtes menacé? Ayez la bonté d'en croire notre expérience et notre zèle. Vous ne pouvez espérer de rétablir votre santé qu'en déférant à nos demandes et à nos conseils; nous vous enverrons un médecin, et nous espérons que vous voudrez bien lui répondre. Faites-nous signe au moins que cela ne vous déplaira pas.þ
ÇáÕÝÍÉ 263 - J'épuisai en vain toute la nomenclature des choses qu'on peut désirer à cet âge ; je n'en reçus pas un mot de réponse, pas même un signe ou un geste, quoiqu'il eût la tête tournée vers moi et qu'il me regardât avec une fixité étonnante, qui exprimait la plus grande indifférence. Alors je me permis de prendre un ton...þ

ãÚáæãÇÊ ÇáãÑÇÌÚ