Les oeuvres de M. Boileau Despréaux,: avec des eclaircissemens historiques, ÇáãÌáÏ 1Chez Barthelemy Alix, Libraire, 1735 |
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affez ainfi Alcippe Apollon Arnauld Art poëtique auffi Auffi-tôt Auteur avoit beau bien-tôt Brontin C'eft C'eſt ceffe Cenfeur chanter Chapelain chofe Ciel cœur compofé Confeiller Cotin d'Horace Defpréaux déja Dieu difcours Docteur Duché de Gueldre Ecrits efprit enfin Epitre eſt étoient étoit fage faifoit faint fameux fans faux fecond fens fent fervir feul foi-même foin foit font fouffrir fous fouvent François Françoiſe ftile fuis fuit fuivant fujet fuperbe fureur gloire grace Guilleragues Heros Homére Horace illuftre j'ai Jb Jb Jb jour jufte Juvénal l'Auteur l'efprit l'Eglife l'Honneur laiffe loix long-tems Lutrin main Mufe Muſe n'eft n'eſt Olivier Patru Ouvrage paffe païs parler penfer perfonne plaifir plufieurs Poëfie Poëme Poëte Prélat premiére qu'un Racan raifon refte Rhin rimer Saint Sainte-Chapelle Satire ſes ſon tems Théatre trifte vains vante vertu vice Virgile viſage Voïez yeux Ïæ Ñæ
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ÇáÕÝÍÉ 247 - Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile ; Et ne vous chargez point d'un détail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant ; L'esprit rassasié le rejette à l'instant.þ
ÇáÕÝÍÉ 39 - Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne , Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.þ
ÇáÕÝÍÉ 187 - Et d'attentat horrible on traita la satire. Et le roi, que dit-il? Le roi se prit à rire. Contre vos derniers vers on est fort en courroux : Pradon a mis au jour un livre contre vous ; Et chez le chapelier du coin de notre place Autour d'un caudebec (') j'en ai lu la préface : L'autre jour...þ
ÇáÕÝÍÉ 185 - C'est un petit village ou plutôt un hameau, Bâti sur le penchant d'un long rang de collines, D'où l'œil s'égare au loin dans les plaines voisines. La Seine au pied des monts que son flot vient laver Voit du sein de ses eaux vingt îles s'élever, Qui partageant son cours en diverses manières, D'une rivière seule y forment vingt rivières. Tous ses bords sont couverts de saules non plantés Et de noyers souvent du passant insultés.þ
ÇáÕÝÍÉ 312 - S'élève un lit de plume à grands frais amassée : Quatre rideaux pompeux, par un double contour, En défendent l'entrée à la clarté du jour. Là, parmi les douceurs d'un tranquille silence, Règne sur le duvet une heureuse indolence. C'est là que le prélat, muni d'un déjeuner, Dormant d'un léger somme, attendait le dîner.þ
ÇáÕÝÍÉ 56 - S'en alla follement, et pensant être dieu, Courir comme un bandit qui n'a ni feu ni lieu ; Et, traînant avec soi les horreurs de la guerre, De sa vaste folie emplir toute la terre : Heureux, si de son temps, pour cent bonnes raisons.þ
ÇáÕÝÍÉ 43 - Tout conspire à la fois à troubler mon repos, Et je me plains ici du moindre de mes maux : Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier...þ
ÇáÕÝÍÉ 101 - Tu crains peu d'essuyer cette étrange furie : En trop bon lieu, dis-tu, ton épouse nourrie Jamais de tels discours ne te rendra martyr. Mais, eût-elle sucé la raison dans Saint-Cyr...þ
ÇáÕÝÍÉ 15 - Mais mon esprit, tremblant sur le choix de ses mots, N'en dira jamais un, s'il ne tombe à propos, Et ne...þ
ÇáÕÝÍÉ 82 - Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages Et de ce nom sacré sanctifier vos pages ; Qui méprise Cotin n'estime point son roi, Et n'a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi. Mais quoi ! répondrez-vous, Cotin nous peut-il nuire ? Et par ses cris enfin que saurait-il produire?þ