Nouveaux lundis, ÇáãÌáÏ 3

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ÇáÕÝÍÉ 351 - Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su. Hélas! j'aurai passé près d'elle inaperçu, Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire; Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre, N'osant rien demander et n'ayant rien reçu. Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre, Elle suit son chemin, distraite, et sans entendre Ce murmure d'amour élevé sur ses pas.þ
ÇáÕÝÍÉ 255 - JÉSUS-CHRIST a dit les choses grandes si simplement, qu'il semble qu'il ne les a pas pensées ; et si nettement néanmoins, qu'on voit bien ce qu'il en pensait. Cette clarté, jointe à cette naïveté, est admirable.þ
ÇáÕÝÍÉ 104 - ... étendue d'esprit pour se passer des charges et des emplois , et consentir ainsi à- demeurer chez soi et à ne rien faire. Personne presque n'a assez .de mérite pour jouer ce rôle avec dignité , ni assez de fonds pour remplir le vide du temps, sans ce que le vulgaire appelle des affaires. Il ne manque cependant à l'oisiveté du sage , qu'un meilleur nom ; et que méditer, parler, lire , et être tranquille, s'appelât travailler.þ
ÇáÕÝÍÉ 355 - Chez nos dévots aïeux, le théâtre, abhorré, Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. De pèlerins, dit-on, une troupe grossière En public, à Paris, y monta la première, Et, sottement zélée en sa simplicité, Joua les saints, la Vierge et Dieu, par piété.þ
ÇáÕÝÍÉ 351 - Mon âme a son secret, ma vie a son mystère, Un amour éternel en un moment conçu : Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su. Hélas! j'aurai passé près d'elle inaperçu, Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire; Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre, N'osant rien demander et n'ayant rien reçu. Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre...þ
ÇáÕÝÍÉ 104 - Il faut en France beaucoup de fermeté et une grande étendue d'esprit pour se passer des charges et des emplois, et consentir ainsi à demeurer chez soi et à ne rien faire. Personne presque n'a assez de mérite pour jouer ce rôle avec dignité, ni assez de fond pour remplir le vide du temps sans ce que le vulgaire appelle des affaires.þ
ÇáÕÝÍÉ 16 - Avec les Anciens, on n'a pas les moyens suffisants d'observation. Revenir à l'homme, l'œuvre à la main, est impossible dans la plupart des cas avec les véritables Anciens, avec ceux dont nous n'avons la statue qu'à demi brisée. On est donc réduit à commenter l'œuvre, à l'admirer, à rêver l'auteur et le poète à travers. On peut refaire ainsi des figures de poètes ou de philosophes, des bustes de Platon, de Sophocle ou...þ
ÇáÕÝÍÉ 16 - On peut refaire ainsi des figures de poètes ou de philosophes, des bustes de Platon, de Sophocle ou de Virgile, avec un sentiment d'idéal élevé; c'est tout ce que permet l'état des connaissances incomplètes, la disette des sources et le manque de moyens d'information et de retour. Un grand fleuve, et non guéable dans la plupart des cas, nous sépare des grands hommes de l'Antiquité. Saluons-les d'un rivage à l'autre. Avec les modernes, c'est tout différent; et la critique, qui règle sa...þ
ÇáÕÝÍÉ 16 - Un jour viendra, que je crois avoir entrevu dans le cours de mes observations, un jour où la science sera constituée, où les grandes familles d'esprits et leurs principales divisions seront déterminées et connues.þ
ÇáÕÝÍÉ 345 - Les deux Cortèges DEUX cortèges se sont rencontrés à l'église. L'un est morne : — il conduit le cercueil d'un enfant; Une femme le suit, presque folle, étouffant Dans sa poitrine en feu le sanglot qui la brise. L'autre, c'est un baptême : — au bras qui le défend Un nourrisson gazouille une note indécise ; Sa mère, lui tendant le doux sein qu'il épuise, L'embrasse tout entier d'un regard...þ

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