Mémoires et correspandance politique et militaire du roi Joseph: publiés, annotés et mis en ordre, ÇáãÌáÏ 5 |
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ÇáÕÝÍÉ 216 - La génération présente pourra varier dans ses opinions; trop de passions ont été mises en jeu ; mais vos neveux me béniront comme votre régénérateur. Ils placeront au nombre des jours mémorables ceux où j'ai paru parmi vous, et de ces jours datera la prospérité de l'Espagne.þ
ÇáÕÝÍÉ 357 - Je crois nécessaire que votre gouvernement , dans les premiers moments surtout, montre un peu de vigueur contre la canaille. La canaille n'aime et n'estime que ceux qu'elle craint ; et la crainte de la canaille peut seule vous faire aimer et estimer de toute la nation.þ
ÇáÕÝÍÉ 205 - Anglais, et être obligé de la précipiter du haut des rochers d'Espinosa, que de la désarmer; j'ai préféré avoir sept mille ennemis de plus a combattre, que de manquer à la bonne foi et à l'honneur. Retournez à Madrid. Je vous donne jusqu'à demain à six heures du matin. Revenez alors, si vous n'avez à me parler du peuple que pour m'apprendre qu'il s'est soumis. Sinon vous et vos troupes , vous serez tous passés par les armes.þ
ÇáÕÝÍÉ 420 - L'égoïsme, la richesse .et la prospérité d'un petit nombre d'hommes nuisait plus à votre agriculture que les chaleurs de la Canicule. Comme il n'ya qu'un Dieu , il ne doit y avoir dans un État qu'une justice.þ
ÇáÕÝÍÉ 419 - J'ai conservé les ordres religieux, en restreignant le nombre des moines. Il n'est pas un homme sensé qui ne jugeât qu'ils étaient trop nombreux. Ceux qui sont appelés par une vocation qui vient de Dieu, resteront dans leurs couvents. Quant à ceux dont la vocation était peu solide, et déterminée par des considérations mondaines, j'ai assuré leur existence dans l'ordre des ecclésiastiques séculiers.þ
ÇáÕÝÍÉ 421 - Espagne; projet insensé, dont le résultat aurait été une guerre de terre sans fin, et qui aurait fait couler des flots de sang. Aucune puissance ne peut exister sur le continent, influencée par l'Angleterre. S'il en est qui le désirent, leur désir est insensé, et produira, tôt ou tard, leur ruine.þ
ÇáÕÝÍÉ 419 - J'agrée les sentiments de la ville de Madrid. Je regrette le mal qu'elle a essuyé , et je tiens à bonheur particulier d'avoir pu, dans ces circonstances, la sauver et lui épargner de plus grands maux. Je me suis empressé de prendre des mesures qui tranquillisent toutes les classes de citoyens, sachant combien l'incertitude est pénible pour tous les peuples et pour tous les hommes. J'ai conservé les ordres religieux en restreignant le nombre des moines.þ
ÇáÕÝÍÉ 212 - ... donne, au lieu d'une monarchie absolue, une monarchie tempérée et constitutionnelle. Il dépend de vous que cette constitution soit encore votre loi. « Mais si tous mes efforts sont inutiles, et si vous ne répondez pas à ma confiance, il ne me restera qu'à vous traiter en provinces conquises et à placer mon frère sur un autre trône.þ
ÇáÕÝÍÉ 420 - J'ai aussi fait connaître à chacun ce qu'il pouvait avoir à craindre , ce qu'il avait à espérer. Les armées anglaises, je les chasserai de la Péninsule. Saragosse, Valence, Séville seront soumises, ou par la persuasion , ou par la force des armes.þ
ÇáÕÝÍÉ 356 - La cour des Alcades de Madrid a acquitté ou seulement condamné à la prison une trentaine de coquins que Belliard avait fait arrêter : il faut nommer une commission militaire pour les juger de nouveau et fusiller les coupables.þ