La France sous Louis XVI: Necker et la guerre d'Amérique. 1881

ÇáÛáÇÝ ÇáÃãÇãí
Didier et cie, 1881
 

ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ

ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ

ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ

ÇáÕÝÍÉ 134 - Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir comme moi une terre, et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis.þ
ÇáÕÝÍÉ 219 - Il s'ensuit de ce qui précède que la volonté générale est toujours droite et tend toujours à l'utilité publique; mais il ne s'ensuit pas que les délibérations du peuple aient toujours la même rectitude. On veut toujours son bien , mais on ne le voit pas toujours...þ
ÇáÕÝÍÉ 173 - Aux yeux de Paris enchanté, Reçois en ce jour un hommage Que confirmera d'âge en âge La sévère postérité. Non , tu n'as pas besoin d'atteindre au noir rivage Pour jouir des honneurs de l'immortalité ! Voltaire, reçois la couronne Que l'on vient de te présenter : 11 est beau de la mériter, Quand c'est la France qui la donne ! On a crié bis!þ
ÇáÕÝÍÉ 107 - Défenseur de cette liberté que j'idolâtre, libre moi-même plus que personne, en venant comme ami offrir mes services à cette république si intéressante, je n'y porte que ma franchise et ma bonne volonté, nulle ambition, nul intérêt particulier; en travaillant pour ma gloire, je travaille pour leur bonheur.þ
ÇáÕÝÍÉ 133 - J'entends par peuple la populace, qui n'a que ses bras pour vivre. Je doute que cet ordre de citoyens ait jamais le temps ni la capacité de s'instruire; ils mourraient de faim avant de devenir philosophes.þ
ÇáÕÝÍÉ 183 - Je viens d'apprendre, monsieur, que la famille de M. de Voltaire, qui est mort depuis quelques jours, s'était décidée à faire transporter son corps à votre abbaye, pour y être enterré, et cela parce que le curé de Saint-Sulpice leur avait déclaré qu'il ne voulait pas l'enterrer en terre sainte. Je désire fort que vous n'ayez pas encore procédé à cet enterrement, ce qui pourrait avoir des suites fâcheuses pour vous ; et si l'inhumation n'est pas faite, comme je l'espère, vous n'avez...þ
ÇáÕÝÍÉ 135 - J'aime à voir des hommes libres faire eux-mêmes les lois sous lesquelles ils vivent, comme ils ont fait leurs habitations.þ
ÇáÕÝÍÉ 219 - Le premier devoir du prince, sans doute, est de faire ce que veut le peuple; mais ce que veut le peuple n'est presque jamais ce qu'il dit: sa volonté, ses besoins, doivent se trouver moins dans sa bouche que dans le cœur du prince.þ
ÇáÕÝÍÉ 42 - ... toutes les grandes affaires. Son roi, semblable à un juge suprême, peut considérer son trône comme un tribunal institué par la Providence pour faire respecter les droits et les propriétés des souverains. Si en même temps que Votre Majesté s'occupe avec assiduité à rétablir l'ordre intérieur de ses affaires...þ
ÇáÕÝÍÉ 187 - Voyez ce front abject que la pudeur ne colora jamais, ces deux cratères éteints où semblent bouillonner encore la luxure et la haine. Cette bouche... je dis mal peut-être, mais ce n'est pas ma faute, — ce rictus épouvantable courant d'une oreille à l'autre, et ces lèvres pincées par la cruelle malice comme un ressort prêt à se détendre pour lancer le blasphème ou le sarcasme.þ

ãÚáæãÇÊ ÇáãÑÇÌÚ