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aments contre les animaux, se verraient tra«duites devant un tribunal d'enfants, comme «< inférieures en raison aux enfants mêmes. »> Il y a donc des attractions qui échappent aux claviers passionnels, et auxquelles on ne doit pas céder? Cela va loin, et nous pouvons voir apparaître dans la société nouvelle les juges, les avocats, les prisons et même les bourreaux; car s'il y a place pour le mal dans le système, il y a place pour la répression.

«La partie critique du fouriérisme tire donc son principal avantage du défaut d'application de la théorie sociétaire; si cette théorie était réalisée, elle serait bien vite ruinée par ses effets, et s'il était possible d'exposer dans un grand ouvrage la théorie de la civilisation chrétienne, celle de l'école sociétaire n'en supporterait pas le parallèle. Rien ne serait plus magnifique, en effet, que cet ordre social où tout est réglé pour que l'homme puisse se développer dans le bien jusqu'à s'approcher de l'Etre infini, qui est la perfection même, où tout est calculé pour la plus grande dignité de notre espèce; où toutes nos facultés sont en exercice et en équilibre; où les innombrables rapports des membres du corps social sont déterminés avec des garanties pour les faibles; où les droits et les devoirs de toutes les classes sont combinés avec tant de sagesse; où le génie et le talent peuvent enfanter tant de merveilles ! Cette théorie, disons-nous, exciterait une admiration enthousiaste, si on cachait les vices et les abus qu'elle combat sans pouvoir les détruire. Arguer de ces vices pour la condamner au nom d'une autre théorie qui n'a pas d'application, c'est un système de critique trop commode pour être fort. § VIII. Objections contre les bases mêmes du système de Fourier.

« Nous avons analysé le fouriérisme dans ses six parties principales; il nous reste à présenter des objections qui s'élèvent contre les bases mêmes du système.

« Nous parlerons d'abord de l'idée d'analogie qui joue un si grand rôle dans la coordination du mécanisme sociétaire. Cette idée d'analogie est elle-même basée sur le principe de l'unité de Dieu, c'est-à-dire que, selon Fourier, Dieu étant UN, il doit n'avoir qu'une loi pour régir le monde matériel et le monde des intelligences, en sorte qu'il suffit à la science humaine de connaître la loi du monde spirituel, et non-seulement cette loi, mais ses effets, qui doivent être les mêmes dans les deux applications.

« D'abord nous dirons que, selon Fourier, Dieu n'est plus UN, il est TROIS; car sa Trinité ne saurait se réduire à l'unité. Mais passons sur cette inconséquence que nous avons sigualée plus baut.

« Quant à l'unité de la loi, nous dirons qu'elle n'est nullement déduite de l'unité de Dieu, car, de ce que Dieu est un, il ne s'ensuit pas qu'il n'aurait pas des lois diverses pour des ordres divers de phénomènes. Si le raisonnement de Fourier était

juste, il n'y aurait pas plusieurs phénomènes il n'y en aurait qu'un seul.

« L'unité n'exclut pas la diversité, elle la suppose, au contraire; et la diversité n'existant que par des différences, les différences que nous remarquons entre les phénomènes physiques et les phénomènes psychologiques doivent se retrouver dans les lois qui les régissent, car rien ne se manifesté dans l'effet qui ne soit dans la cause

« Ainsi, l'analogie, comme principe certain de connaissance, est détruite dans sa base, puisqu'elle repose sur une erreur de logique et de fait. On ne peut donc, par analogie, conclure, de ce que l'attraction est la loi du monde physique, que cette loi régit également le monde moral. Il est bien vrai qu'il y a certains mouvements de nos âmes produits par l'attraction; mais il y en a d'autres, tels que la colère, le désespoir, la jalousie, qui appartiennent à une autre cause, et la loi d'attraction serait-elle la seule, il faudrait encore tenir compte, pour apprécier ses effets, de la différence du sujet qui la subit. Ainsi, cette loi n'agit certainement pas sur les êtres intelligents de la même manière qu'elle agit sur les êtres matériels. Les corps bruts attirés subissent cet attrait sans résistance, puisqu'ils sont à l'état passif; mais les âmes humaines qui sont à l'état actif ont besoin d'une délibération et d'un acte de volonté pour passer à cet état passif à l'égard de ce qui les attire. De plus, pour les corps matériels, l'attraction est toujours une cause simple. tandis que pour les êtres intelligents il peut y avoir plusieurs altractions en sens divers, et, par conséquent, des complications saus nombre. L'analogie n'existe donc pas dans les effets, et par conséquent, elle n'existe pas identiquement

dans la loi elle-même.

<< Suivons cette donnée dans son application à la musique, qui tient aussi une grande place dans le système fouriériste.

« Et d'abord, il faut remarquer une dérogation fondamentale à celle de l'analogie que Fourier croit universelle, car la loi d'attraction n'a pas de rapports reconnus, ni même supposables, avec les sons qui sont le produit des vibrations des corps. Il y a deux choses à distinguer dans la musique, les rapports mathématiques des sons entre eux, rapports déterminés, invariables, éternels (car les lois mathématiques sont éternelles quand on les examine indépendamment de leur application), et l'exécution musicale, qui consiste dans l'application qu'un être libre fait de ces lois. Maintenant, que les passions soient placées dans des rapports pareils à ceux des sons, qu'elles puissent donner lieu aux mêmes accords, c'est une première question qui, dans les écrits de Fourier, est restée à l'état d'hypothèse; mais cette hypothèse serait-elle aussi vraie qu'elle nous paraît fausse, il restera encore à savoir si dans l'application il y aurait une analogie possible entre les passions et la musique.

Fourier parle sans cesse d'un clavier passionnel. Mais qu'est-ce qu'un clavier ? C'est

un ensemble de notes à l'état de puissance et non à l'état d'action. Un clavier d'orgues resterait muet s'il n'était touché par la main du musicien; en est-il de même du clavier passionnel? non, sans doute. Dans le système de Fourier, les passions, classées par séries, doivent agir d'elles-mêmes, entraînant les volontés qu'elles sollicitent, et l'harmonie sociale doit résulter de leurs accords. Non-sculement nous ne voyons pas dans ce système le musicien exécutant, mais ce système exclut cette action d'un homme sur les passions d'une phalange; car cet homme serait la seule intelligence libre, puisqu'elle serait la seule en acte, tandis que toutes les autres seraient à l'état passif. Un clavier musical est un clavier qui a besoin, pour rendre des sons, d'être touché; un clavier passionnel doit se mouvoir de lui-même. Il y a là une absence complète d'analogie.

« Autres réflexions : les sons ne rendent des accords que parce qu'ils ne peuvent varier, étant tous simples et purs; en est-il de même des passions qui dépendent plus ou moins d'une volonté libre et variable? Si donc nous supposions qu'un philosophe fouriériste voulûi exécuter une symphonie passionnelle sur le clavier d'une phalange, croit-on que les notes vivantes touchées par lui rendraient avec une justesse parfaite les idées musicales de l'exécutant? Nous craignons fort qu'au lieu de la symphonie cherchée il n'obtint, malgré sa science, qu'une cacophonie véritable.

« La main de l'accordeur est nécessaire dans le piano pour maintenir la justesse des sons. Dans le clavier passionnel, l'œuvre de l'accordeur mettrait sa patience à de grandes épreuves. On peut, en effet, modihier un son en allongeant ou en raccourcissant une corde, mais quel moyen employer quand il s'agit des passions qui se présentent dans les individus avec des variétés d'énergie, avec une diversité d'actions et des caprices imprévus qui naissent de la liberté des intelligences et de la subtile mobilité de l'esprit ?

«L'énergie des sous dépend de la volonté de l'exécutant, cette volonté est le principe actif qui produit le phénomène de mélodie et d'harmonie; mais l'énergie de la passion est indépendante du philosophe fouriériste, elle l'est même de la volonté du sujet en qui cette passion se manifeste; car la théorie de Fourier suppose l'obéissance absolue du sujet au mouvement intérieur qui l'attire vers un objet. De plus, la nature ou la volonté de cet objet, quand c'est un être intelligent, influe toujours sur l'intensité de la passion qu'il excite; cela se trouve-t-il dans le son?

« Concluons donc qu'autant il est facile à un musicien de connaître la valeur musicale d'un son et la note que rend chaque touche d'un clavier, autant il est difficile à un philosophe de connaitre le caractère d'un homme et les bornes que la raison de cet

homme mettra aux entraînements de son esprit, de son cœur et de ses sens. On voit que l'analogie musicale de Fourier ne résiste pas à la réflexion.

« Nous ne finirions pas si nous voulions examiner tous les autres principes de Fourier qui choquent la raison et la logique. Disons cependant quelque chose d'un autre point fondamental de son système. Pour lier autant que possible son invention à la tradition des progrès humanitaires, il admet trois états successifs par lesquels l'humanité a dû passer avant d'arriver à l'état d'harmonie qui, selon lui, est sa destinée finale: l'état sauvage (1502), l'état barbare et l'état civilisé. Mais il est impossible de ne pas voir que chacun de ces états est le développement du précédent; l'état civilisé y est le perfectionnement de l'état sauvage.

« On conçoit, en outre, que la civilisation actuelle peut se perfectionner indéfiniment sans sortir des principes qui l'ont produite; mais l'état harmonieux du fouriérisme appartient-il à cette tradition d'efforts et de progrès qui constitue l'unité de la destinée humaine?

«Il est évident, au contraire, qu'il est imaginé en dehors de ses traditions; qu'il appartient à d'autres principes, et qu'il constituerait un autre ordre de faits sociaux sans aucune relation avec le présent, dont il exigerait la destruction préalable. Or, faut-il Supposer que le genre humain eût attendu 5800 et tant d'années pour commencer à se mettre en rapport avec ses destinées finales? Si les véritables principes de son existence sociale étaient en germe dans l'humanité, comment ces germes seraient-ils restés stériles jusqu'à l'époque où nous vivons; et s'ils n'y étaient pas, comment y seraient-ils venus de nos jours? Comment Dieu, qui, selon le principe de Locke, a créé l'homme pour être une créature sociable, n'aurait-il pas permis en lui dès le commencement le principe de cette sociabilité? La civilisation est sortie du fonds même de l'humanité. Le système harmonien est sorti de l'imagination de Fourier ce sont là deux faits qu'il faut maintenir.

:

« Un des arguments favoris des fouriéristes, c'est de nous dire puisque les passions humaines ne vont pas, dans leurs plus grands débordements, jusqu'à détruire l'ordre universel, il faut bien admettre que Dieu les a combinées de telle sorte que leurs discordances sont neutralisées.... Cela est vrai, mais la seule conclusion à tirer de ce fait, c'est que Dieu, dans son infinie sagesse, fait concourir à ses desseins cachés l'action libre de tous les esprits; et si le monde, tel qu'il est, présente l'accord supérieur des passions humaines et leur concours pour produire l'ordre universel, il n'y a nul besoin d'une nouvelle organisation sociale pour atteindre un but qu'on reconnaîtrait réalisé.

« Il ne nous reste plus qu'à faire justice

(1502) Cet étal sauvage, pris pour point de départ par les socialistes, est une absurde chimèr (Voy. note Préparation évangélique du xix siecle.)

de la prétention des fouriéristes à posséder la science sociale, découverte, disent-ils, par leur maître, comme Newton a découvert le système du monde.

« Toute science se compose de principes et de faits. Le système de Fourier n'a ni l'une ni l'autre de ces conditions: nous croyons avoir prouvé que ses principes sont faux; quant aux faits, il n'a pour lui ni les faits astronomiques ni les faits sociaux. Ainsi, pour faire cadrer notre tourbillon planétaire avec son système d'analogie musicale, il est obligé de faire passer des planètes aux fonctions de satellites; et quand une note manque à son clavier sidéral, il nous dit que la planète qui doit représenter cette note n'est pas encore découverte, mais que son existence est indubitable, parce que, sans elle, la gamme ne serait pas complète. « Si « celte gamme, dit-il, n'est pas terminée, « c'est que notre univers étant très-jeune, « très-imparfait, il ne fournit pas encore les « hautes espèces nécessaires à compléter une «oclave de degrés planétaires. » Ainsi, au lieu de se servir des faits de la science astronomique pour étayer le système fouriériste, on se sert du système fouriériste pour supposer des faits astronomiques que le télescope ne nous donne pas!

"

« Quant aux faits sociaux, la preuve qu'on n'en possède pas se trouve dans les efforts mêmes du fouriérisme pour obtenir qu'on lui donne une commune à organiser selon son système, c'est-à-dire pour obtenir des faits à l'appui des imagations du maître.

«Mais comment supposer qu'un gouvernement quelconque livrera des âmes huinaines à une secte de philosophes pour l'expérience d'un système qui ne repose que sur des hypothèses? Personne au monde n'a un pareil droit. Il ne faut que huit cent dix personnes pour créer une phalange à plein essor ne se trouve-t-il pas aujourd'hui, après l'accroissement que la secte paraît avoir pris dans les deux hémisphères, huit cent dix personnes qui aient assez de foi dans les idées qu'elles défendent pour en commencer elles-mêmes l'application? Il nous semble que ce serait là le dernier et le plus fort des arguments contre ce système.

«Le fouriérisme n'est donc pas la science sociale: ce n'est pas même une science sociale. Qu'est ce done? Nous avons peut-être le droit de le dire, après l'étude sérieuse et consciencieuse que nous avons faite des écrits de Fourier et de ceux de ses disciples: le fouriérisme est une œuvre d'imagination enfantée par un homme d'esprit qui, comme il le dit lui-même, fut étranger à toutes les sciences. Cette œuvre ne repose que sur de faux principes et sur de folles hypothèses. S'ensuit-il que tout soit perdu pour la société dans les travaux de tant d'hommes de talent et de conscience qui se sont livrés à la propagation et à la défense de ce système? Non, sans doute; les institutions, les lois et les mœurs out été l'objet de beaucoup de critiques dont la civilisation fera bien de profiter; et dans les efforts qui ont été tentés pour orga

niser le travail sociétaire, beaucoup de questions utiles ont été posées, beaucoup de mystères jusqu'alors inconnus ont été pénétrés. Il est arrivé, enfin, ce qui arrive toujours quand l'esprit humain est vivement sollicité par de belles questions philosophiques et sociales: la lumière agitée sur l'universalité des destinées humaines en a éclairé toutes les profondeurs.>>

§ IX. Histoire du fouriérisme.

« Disons un mot maintenant de l'histoire de cette école. Depuis la mort du maître arrivée en 1837, jusqu'au jour où nous écrivons, le fouriérisme a été en progrès, grâce au talent et à la sagesse des principaux disciples qui ont su présenter au siècle le côté économiste du système, et tenir en réserve ce qu'il y avait de trop hardi dans les déductions de l'inventeur. Les gens d'esprit qui président à la rédaction de la Démocratie pacifique, principal organe de la secte, ont su éviter autant que possible tout ce qui pouvait porter atteinte à la morale publique et à la religion; ils ont ménagé ainsi cette civilisation dont ils sont sortis, et à laquelle ils confient encore le bonheur de leurs enfants et la gloire de leur patrie. La même justice doit être rendue aux écrivains de la Phalange, qui peut-être, de tous les recueils périodiques, est celui qui remue le plus d'idées, en philosophie, en linguistique et en économie politique.

« Toute l'école a prodigieusement écrit, et partout elle montre de la bonne foi, du talent et du bon goût; pourquoi ne dirionsnous pas qu'elle fait preuve d'un grand courage? On sait qu'il en faut beaucoup en France pour soutenir un système qui, sur tant de points, peut donner prise au ridicule.

« Outre la propagation par la presse, te fouriérisme a ses missionnaires qu'il envoie dans les provinces de France et même dans les pays étrangers. MM. Considérant et Hennequin paraissent avoir obtenu de nombreux applaudissements dans toutes les villes où ils ont exposé leurs idées; ces marques de faveur s'appliquaient-elles à la doctrine ou au talent des apôtres ? C'est ce que nous ne pouvons décider.

« Plusieurs tentatives d'application ont été faites depuis celle qui fut commencée à Condé-sur-Noireau, du vivant de Fourier; nous savons qu'elles ont échoué; mais les journaux de la secte ayant gardé le silence sur ces essais et leurs résultats, nous ne pouvons en parler que pour mémoire. Malgré la prudente discrétion qui règne parmi les adeptes sur les affaires intérieures de l'école, plusieurs divisions assez graves ont été livrées au public. Un écrivain fouriériste, qui est aussi un homme d'esprit, M. Daurio, a publié, en 1841, un petit écrit où les directeurs du fouriérisme sont altaqués avec vigueur; on leur reproche de s'endormir dans les douceurs civilisées de la position qu'ils se sont faite, et d'avoir transigé sur plusieurs points avec les priacipes de l'école. Il est vrai que M. Daur

Signale dans cet écrit les vices organiques
de la doctrine du maître; c'est donc proba-
blement un fouriériste désabusé qui, comme
Clovis, brise les idoles qu'il a glorifiées. On
a aussi parlé dans le monde d'un schisme
qui existerait entre M. Considerant et le
poete apôtre Jean Journet. Il est probable
que la cause de cette rupture tient aussi à
l'impatience des zélés, qui partout suppor-
tent difficilement la temporisation des sages.

« Jusqu'à quel point ces dissidences en-
tament-elles la vitalité de la secte? Nous
ne le savons pas; mais nous croyons que
ceux qui servent le mieux son intérêt
d'existence sont ceux qui retardent la réa-

lisation de sa doctrine; car elle ne survi-
vrait probablement pas à l'expérience qui
en serait faite.

« Outre MM. Considerant et Hennequin,
dont nous avons déjà parlé, le fouriérisme
compte parmi ses plus brillants défenseurs
MM. Cantagrel, Doherty, Pellarin, Alex.
Weill (1503), Bénézec, Langlet, de Nerval,
Laverdant. I a pour poëtes MM. Leconte
de Lisle et Jean Journet. C'est une réunion
de talents plus grande qu'il ne faudrait
pour le faire triompher, s'il avait pour lui
ce qui est nécessaire au succès final de
toutes les écoles: la vérité. » (H. de Lour-
DOUEIX, Gazette de France.)

(1503) M. Alex. Weil, souvent cité dans le Catéchisme des incroyants, a abandonné le fouriérisme.

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-

Chap. I. Les réformateurs avant la Réforme. Les
pamphlétaires. Hutten.
45
II. Les réformateurs avant la Réforme.-Erasme. 46
III.-Les réformat. avant la Réforme.-Reuchlin. - Jean
de Meissen. Conrad de Rechberg.-Jean de Wessalia. 47
IV.-Apothéose de Luther et glorification de sa révolte. 47
V. Le potestantisme n'est pas, comme l'a dit H.
Heine dans son livre de l'Allemagne, une réaction de spi-
ritualisme, mais une résurrection du sensualisme paien. 47
VI.- Léon X était-il ennemi des réformes et dé-
voué aux idées du paganisme de la Renaissance ? 35
VII.-Réflexions de M. Michelet sur la vie de Luther. 58
- Caractère de Luther.

VIII.

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59
IX. - Débuts du lutheranisme. - Portrait d'Erasme. 59
X. Luther, en brûlant les Décrétales, commit un acte
de révolte impardonnable.

XI. Développement du lutheranisme.

AL.-La guerre des paysans au point de vue socialiste.142
XLI. Influence des réf rmateurs sur les paysans. 112
XLII. Les actes des nouveaux apôtres, ou Luther
et Carlstadt.
143
XLIII.. Influence des réformateurs sur les paysans
avouée par le socialisme. Muncer.
146
Portrait et éloge de Muncer, au point
de vue socialiste, par Zimmermann.
150
XLV. Muncer établit le communisme à Mulhouse. 151
XLVI. Vains efforts des réformateurs contre
les communistes. Luther à Eisleben.
tile contre Muncer.

XLIV.

-

-

Sa lutte inu-
151

XLVII. - Proclamation sanguinaire de Muucer aux
mineurs de l'Erzebirg.

151

151

XLVIII. La terreur de Weinsberg.
XLIX. Les massacres de septen.bre présentés comme
une expiation du châtiment des socialistes du xvi siècle. 155
L. La guerre des paysans n'est pas une lutte po iti -
que, mais une guerre contre tout ordre social
155
LI.- Les anabaptistes de Munster et les puritaius
relèvent le drapeau des paysans.
158

TIQUE.

-

11 PARTIE.

-

LE PROTESTANTISME DANS SA PHASE DESPO-

1:8

-

Première section. La Réforme en Suisse.
Chap. 1.-Zwingli.

158

153

158

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]I. Abrégé de la vie de Calviu.

Genève libre sous les évêques.

Douceur paternelle du gouvernement des évê-

ques de Genève, avouée par M. James Fazy, dictateur
radical du canton de Genève.

-

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III.

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IV.

67

V.

-

XV.

- Asservissement du ministère ecclésiastique dans

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162

70

VI. Tyrannie de Calvin à Genève.

163

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Opinion de M. Galiffe de Genève sur la ty-

-

Conférence avec Satan sur les messes privées. 75
- Causes des hallucinations de Luther.

rannie de Calvin.

166

83

VIII.

-

· Combats et doutes de Luther.

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-

Esprit vindicatif de Calvin.

Ambition de Calvin.

De la vie de Calvin, par Bolsec.

167

167

171

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XII.

XVI.

XVIII.
XIX.
XX.

XXI.

XXII.

- Vices de Luther.

Bigamie du landgrave de Hesse.

XXIII. Doctrine de Luther sur la foi justifiante. 94
XXIV. Doctrine de Luther sur l'inutilité des œuvres.99
XXV. Comment Luther défendit son fatalisme contre
les objections d'Erasme.

102

XXVI. Melanchthon adopte le fatalisme de Luther. 107
XVII.-Mélanchthon est-ille Fénelon de la Réforme ? 107
XXVIII. Conséquences morales de la Réforme selon
Mélanchthon.
107
114

XXIX. Tolérance de Mélanchton.

-

XXX. Dans quel but les fondateurs du protestan-
tisme ont-ils adopté le fatalistne ?

115

-

XXXI. Le culte et le dogme luthériens condamnés
par Saint-Simon.
XXXII.

son origine.

115
Le protestantisme intolérant et servile dès
118

XXXIII. La liberté accordée par Luther, d'après
Mélanchthon.

118

XXXIV. Le catholicisme de Luther, par Ussleber. 118
XXXV.-Résul a smoraux de la Réformé selon Luther.119
XXXVI. Les prédications de Luther préparent la
guerre civile.
137

XXXVII. La noblesse protestante donue aux paysans
l'exemple du brigandage.
158

XXXVIII. Le protestantisme soulève les paysans. 139
AAXIX. Les paysans continuent Luther.
159

Il faut imputer à la doctrine de Calvin l'atro-

cité des guerres de religion en France.

-

183

XIII. Calvin méprise la berté de conscience et
s'adresse aux mauvaises passions.
183

XIV. Iutolérance de Calvin et des autres refor-
mateurs de la Suisse, approuvée par Mélancuthon. 186
XV.-Servet, ou la tolérance protestante au xv siècle.
-La mort de Servet est l'ouvre de la Réforme entière 185
XVI. Doctrine de Calvin.
207

XVII.-Analyse de l'Institution chrétienne de Calvin. 210
XVIII. Théorie de la prédestination, d'après Calvin
et Th. de Bèze.
218

XIX.- Conséquences des idées de Calvin sur la pré-
destination.
219
XX. Une conversation entre un catholique, un
luthérien et un calviniste sur la doctrine de Calvin. 219
XXI. Le despotisme et l'autorite, ou Calvin et saint
Ignace de Loyola.
227
XXII Résultats désastreux du calvinisme à Ge.
nève, d'ap ès M. Galiffe et Calvin.
250

XXIII.-Services rendus par Calvin au rationalisme. 251
XXIV --Sociniani-me des ministres de Genève au xvin
siècle.

XXV. — J.-J. Rousseau juge du calvinisme génevojs
el de ses contradictions.

253

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