Esquisses critiques, ÇáãÌáÏ 1

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Le Renaissance du Livre, 1921 - 192 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 94 - C'est un grand avantage que la qualité, qui, dès dix-huit ou vingt ans, met un homme en passe *, connu et respecté, comme un autre pourrait avoir mérité à cinquante ans : c'est trente ans gagnés sans peine.þ
ÇáÕÝÍÉ 162 - C'est par son effet que ce poète transforme le caractère de tout ce dont il entreprend la narration. Son précieux langage, ornementé, policé, achevé, lui sert d'un voile doré qu'il tire devant la réalité et qui la métamorphose. Par sa vertu s'opère une transposition immédiate ; le plan normal de la vie s'abandonne, on pénètre comme par magie dans un autre univers. Qu'alors viennent en question les choses les plus ordinaires, des choses triviales, — qu'un prolétaire à ceinture de...þ
ÇáÕÝÍÉ 166 - Ce tapis que nous tissons comme « Le ver dans son linceul « Dont on ne voit que l'envers seul : « C'est le destin de l'homme. « Mais peut-être qu'à d'autres yeux, « L'autre côté déploie « Le rêve, et les fleurs, et la joie « D'un dessin merveilleux. » Tel Fô, que l'or noir des tisanes Enivre, ou bien ses vers, Chante, et s'en va tout de travers Entre deux courtisanes. XI C'ETAIT LONGTEMPS AVANT LA GUERRE. Sur la banquette en moleskine Du sombre corridor, Aux flonflons d'Offenbach s'endort...þ
ÇáÕÝÍÉ 63 - Les Jeux rustiques et divins, les Médailles d'argile, la Cité des eaux, La Sandale ailée, le Miroir des heures sont des recueils fort classiques comme thèmes et comme forme : légendes.þ
ÇáÕÝÍÉ 71 - Surtout , qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux. Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme.þ
ÇáÕÝÍÉ 125 - Tout le jour le soleil rayonna sur la plaine ; je marchai rêvant au bonheur. Certes, il est, pensais-je, d'autres terres que ces landes désenchantées où je menais paître mon âme. Quand pourrai-je, loin de mes moroses pensées, promener au soleil toute joie, et, dans l'oubli d'hier et de tant de religions inutiles, embrasser le bonheur qui viendra, fortement, sans scrupule et sans crainte...þ
ÇáÕÝÍÉ 125 - Lorsque le printemps vint cette année, je fus tourmenté par sa grâce; et comme des désirs faisaient ma solitude douloureuse, je sortis au matin dans les champs.þ
ÇáÕÝÍÉ 80 - ... couchant à Tokio, dans lequel s'élancent de grands bambous verts, au vert tendre d'une pousse arborescente dans le mois de mai, et coupés par un nuage où volent de blanches grues. Mais la curiosité grande des deux pièces c'est la réunion dans une vitrine des portraits des littérateurs amis, des habitués du Grenier, peints ou dessinés sur le livre le mieux aimé par moi et dont l'exemplaire est presque toujours en papier extraordinaire et renfermant une page du manuscrit autographe de...þ
ÇáÕÝÍÉ 169 - Trottoir de l'Ely se' -Palace Dans la nuit en velours Où nos cœurs nous semblaient si lourds Et notre chair si lasse ; Dôme d'étoiles, noble toit, Sur nos âmes brisées, Taxautos des Champs-Elysées, Soyez témoins ; et toi, Sous-sol dont les vapeurs vineuses Encensaient nos adieux — Tandis que lui perlaient aux yeux Ses larmes vénéneuses.þ
ÇáÕÝÍÉ 80 - Hervieu, peint à l'aquarelle par Jacques Blanche (1890), sur un exemplaire de : PEINTS PAR EUX-MÊMES, un portrait donnant la douce expression mélancolieuse de ses yeux. Hermant, peint dans un croquis légèrement aquarelle de Forain, sur un exemplaire du : CAVALIER MiSEREY, un croquis amusant, donnant au jeune auteur, avec ses moustaches relevées, ses cheveux ébouriffés, l'apparence d'un petit chat en colère. Ajalbert, peint à l'huile par Carrière (1894), sur un exemplaire de : EN AMOUR....þ

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