Mémoires secrets de Bachaumont de 1762 à 1787, ÇáãÌáÏ 1

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Brissot-Thivars, 1830
 

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ÇáÕÝÍÉ 469 - Il faut, à la fin, être sage et heureux. Vous avez fait assez parler de vous par des singularités peu convenables à un véritable grand homme. Démontrez à vos ennemis que vous pouvez avoir quelquefois le sens commun : cela les fâchera, sans vous faire tort. Mes...þ
ÇáÕÝÍÉ 368 - Dans ce métier galant, Le corps est bientôt vieux, l'esprit longtemps enfant; Mon esprit et mon corps, chacun pour son affaire, Viennent chez vous, sans compliment; L'esprit pour se former, le corps pour se refaire. Je viens dans ce château voir mon oncle et mon père...þ
ÇáÕÝÍÉ 185 - Lorsqu'on fit cette découverte, Mlle de Vandi, une des héritières, fit un cri effroyable et dit qu'il fallait jeter au feu cette production diabolique. Le commissaire lui représenta qu'elle ne pouvait disposer seule de cet ouvrage, qu'il fallait le concours des autres héritiers; qu'il estimait convenable de le remettre sous les scellés jusqu'à ce qu'on eût pris un parti; ce qui fut fait. Ce commissaire a rendu compte de cet événement à M.þ
ÇáÕÝÍÉ 369 - Moi, au contraire, j'ai ma tâche souvent très désagréable, j'ai beau faire de mon mieux, on me critique, on me condamne, on me hue, on me bafoue, et cependant, je ne donne point ma démission. Immolons, vous et moi, nos ressentiments à la Patrie, et servons-la, de notre mieux, chacun dans notre genre. D'ailleurs, la Reine ayant fait grâce, vous pouvez, sans compromettre votre dignité, imiter la clémence de Sa Majesté.þ
ÇáÕÝÍÉ 70 - Conti lui ayant fait là-dessus des instances les plus pressantes et les plus tendres, cet auteur avait demandé à SA ce qu'il lui en pouvait arriver , en ajoutant qu'il aimait autant vivre à la Bastille ou à Vincennes , que par-tout ailleurs ; qu'il voulait soutenir la vérité , etc.þ
ÇáÕÝÍÉ 128 - Monsieur d'Alembert, je viens de lire la réponse que vous avez écrite au sieur Odar, par laquelle vous refusez de vous transplanter pour contribuer à l'éducation de mon fils. Philosophe comme vous êtes, je comprends qu'il ne vous coûte rien de mépriser ce qu'on appelle grandeurs et honneurs dans ce monde; à vos yeux, tout cela est peu de chose, et aisément je me range de votre avis.þ
ÇáÕÝÍÉ 363 - J'ai prédit que Clairon illustrerait la scène, Et mon espoir n'a point été déçu, Elle a couronné Melpomène ; Melpomène lui rend ce qu'elle en a reçu. Ces vers sont de M. Garrick. Les enthousiastes de...þ
ÇáÕÝÍÉ 22 - Toujours fraîche, toujours nouvelle, à chaque fois on croit vous voir pour la première. La nature s'est plu à vous prodiguer ses dons, comme si l'art eût dû tout vous refuser, et l'art s'est efforcé de vous enrichir de ses perfections, comme si la nature ne vous eût rien accordé. Quel feu dans votre dialogue ! Quelle expression dans votre scène muette ! Quelle force comique dans le moindre de vos gestes...þ
ÇáÕÝÍÉ 458 - J'avais un arbuste inutile Qui languissait dans mon canton, Un bon jardinier de la ville Vient de greffer mon sauvageon : Je ne recueillais de ma vigne Qu'un peu de vin grossier et plat , Mais un gourmet l'a rendu digne Du palais le plus délicat: Ma bague était fort peu de chose On la taille en beau diamant.þ
ÇáÕÝÍÉ 129 - ... qui peuvent dépendre de moi ; et peut-être vous trouverez plus de liberté et de repos que chez vous. Vous ne vous prêtez point aux instances du Roi de Prusse, et à la reconnaissance que vous lui devez ; mais ce prince n'a pas de fils.þ

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