Pour une sociologie relationnelle

ÇáÛáÇÝ ÇáÃãÇãí
Presses universitaires de France, 1992 - 308 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
"Voici l'objectif essentiel que je poursuis, et l'idée centrale que j'ai voulu développer dans ce travail. Nos sociétés connaissent en ce moment une mutation culturelle très profonde. Pour agir sur cette mutation, pour rester acteur dans et de ce changement, il faut que nous soyons capables de le penser, et pour cela nous devons disposer d'instruments d'analyse adéquats. Or, les paradigmes, les théories et les concepts que nous propose la soicologie d'aujourd'hui sont intimement liés au modèle culturel de l'industrialisation, hérité des siècles passés, et surtout du 19e siècle. Si, comme d'aucuns le croient, la mutation actuelle est si profonde qu'elle atteint les principes de légitimité et de sens du modèle culturel industriel lui-même, alors nous sommes en droit de craindre que les théories sociologiques dont nous disposons soient devenues inadéquates pour comprendre ce changement. Nous risquons de penser le 21e siècle avec des concepts du 19e siècle. Dès lors, il devient indispensable et urgent de fonder, sur nos acquis mais aussi en les dépassant, un paradigme, une théorie et des concepts qui ne soient plus tributaires du modèle industriel et qui permettent d'analyser la mutation en cours dans un nouveau cadre intellectuel. Evidemment, la tâche est immense et il faudra beaucoup de contributions diverses pour en venir à bout : le but que je poursuis, en écrivant ce livre, est d'y apporter, modestement, la mienne".

ãä ÏÇÎá ÇáßÊÇÈ

ÇáãÍÊæì

INTRODUCTION
7
CHAPITRE PREMIER
19
Critique des théories du changement social
45
ÍÞæÞ ÇáäÔÑ

12 ãä ÇáÃÞÓÇã ÇáÃÎÑì ÛíÑ ÙÇåÑÉ

ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ

ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ

ãÚáæãÇÊ ÇáãÑÇÌÚ