Histoire de la poésie française à l'époque impériale: ou, Exposé par ordre de genres de ce que les poètes français ont produit de plus remarquable depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu'aux premières années de la restauration, ÇáãÌáÏ 2

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Paulin, 1844
 

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ÇáÕÝÍÉ 40 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.þ
ÇáÕÝÍÉ 189 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien. De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon. Je vais où le vent me mène, Sans me plaindre ou m'effrayer; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rosé Et la feuille de laurier.þ
ÇáÕÝÍÉ 122 - Ces reptiles hideux, sifflant dans la poussière , En vain sèment le trouble entre son ombre et moi : Scélérats, contre vous elle invoque la loi. Hélas ! pour arracher la victime aux supplices, De mes pleurs chaque jour fatiguant vos complices, J'ai courbé devant eux mon front humilié : Mais ils vous ressemblaient, ils étaient sans pitié.þ
ÇáÕÝÍÉ 357 - Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles, dont vous embarrassez les ignorants et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde ; et cependant ce ne sont que quelques...þ
ÇáÕÝÍÉ 342 - II lit au front de ceux qu'un vain luxe environne Que la Fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne. Approche-t-il du but? quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin : c'est le soir d'un beau jour.þ
ÇáÕÝÍÉ 103 - De la dépouille de nos bois, L'automne avait jonché la terre : Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans voix. Triste et mourant, à son aurore Un jeune malade, à pas lents, Parcourait une fois encore Le bois cher à ses premiers ans. " Bois, que j'aime ! adieu ... je succombe; Votre deuil me prédit mon sort; Et dans chaque feuille qui tombe Je vois un présage de mort.þ
ÇáÕÝÍÉ 88 - Il raconte à l'ombre adorée Les longs tourments qu'il a soufferts. Il veut fuir l'ingrate Ausonie, Des talents il maudit le don, Quand touché des pleurs du génie, Devant le chantre d'Herminie Paraît le chantre de Didon. " Eh quoi ! dit-il, tu fis Armide, Et tu peux accuser ton sort ! Souviens-toi que le Méonide, Notre modèle et notre guide, Ne devint grand qu'après sa mort. " L'infortune en sa coupe amère L'abreuva d'affronts et de pleurs, Et quelque jour un autre Homère Doit au fond d'une...þ
ÇáÕÝÍÉ 357 - Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n'a pas suivi un bon chemin.þ
ÇáÕÝÍÉ 357 - ... ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations les fait aisément tous les jours sans le secours d'Horace et d'Aristote.þ
ÇáÕÝÍÉ 104 - Il dit, s'éloigne, et sans retour. La dernière feuille qui tombe A signalé son dernier jour. Sous le chêne on creusa sa tombe. Mais son amante ne vint pas Visiter la pierre isolée...þ

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