La comédie en France au XVIIIe siècle, ÇáãÌáÏ 2

ÇáÛáÇÝ ÇáÃãÇãí
Hachette et cie, 1888 - 446 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ

ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ

ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ

ÇáÕÝÍÉ 284 - Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent! quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil, je lui dirais...þ
ÇáÕÝÍÉ 98 - Du reste, renversant, détruisant, foulant aux pieds tout ce que les hommes respectent, ils ôtent aux affligés la dernière consolation de leur misère, aux puissants et aux riches le seul frein de leurs passions; ils arrachent du fond des cœurs le remords du crime, l'espoir de la vertu, et se vantent encore d'être les bienfaiteurs du genre humain ! Jamais, disent-ils, la vérité n'est nuisible aux hommes; je le crois comme eux, et c'est, à mon avis, une grande preuve que ce qu'ils enseignent...þ
ÇáÕÝÍÉ 353 - ... république ? Le plus sûr est pourtant de ne pas s'y fier : Ce même Frédéric, juste envers un meunier, Se permit maintes fois telle autre fantaisie : Témoin ce certain jour qu'il prit la Silésie ; Qu'à peine sur le trône, avide de lauriers, Epris du vain renom qui séduit les guerriers, II mit l'Europe en feu. Ce sont là jeux de prince ; On respecte un moulin, on vole une province A.þ
ÇáÕÝÍÉ 284 - ... 0 bizarre suite d'événements! Comment 15 cela m'est-il arrivé? Pourquoi ces choses, et non pas d'autres? Qui les a fixées sur ma tête? Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, \ comme j'en sortirai sans le vouloir, je l'ai jonchée.þ
ÇáÕÝÍÉ 253 - ... l'action principale de la comédie? "Ces caractères, dit-on, sont naturels." Ainsi, par cette règle, on occupera bientôt tout l'amphithéâtre d'un laquais qui siffle, d'un malade dans sa garde-robe, d'un homme ivre qui dort ou qui vomit. Y at-il rien de plus naturel! C'est...þ
ÇáÕÝÍÉ 127 - Quel état, mon fils, que celui d'un homme qui, d'un trait de plume, se fait obéir d'un bout de l'univers à l'autre! Son nom, son seing n'a pas besoin, comme la monnaie d'un souverain, que la valeur du métal serve de caution à l'empreinte ; sa personne a tout fait ; il a signé, cela suffit.þ
ÇáÕÝÍÉ 351 - Qui les aimaient jusqu'au trépas ; Deux tendres sœurs qui, sans débats, Veillaient au bonheur des deux frères, Filant beaucoup, n'écrivant pas. Les deux maisons n'en faisaient qu'une, Les clefs, la bourse était commune, Les femmes n'étaient jamais deux. Tous les vœux étaient unanimes ; Les enfants confondaient leurs jeux, Les pères se prêtaient leurs rimes, Le même vin coulait pour eux.þ
ÇáÕÝÍÉ 300 - Froids humains, non encor vivants, Atomes perdus dans l'espace, Que chacun de vos éléments Se rapproche et prenne sa place, Suivant l'ordre, la pesanteur Et toutes les lois immuables Que l'Éternel dispensateur Impose aux êtres vos semblables. Humains non encore existants, A mes yeux paraissez vivants.þ
ÇáÕÝÍÉ 281 - Je me crus trop heureux d'en être oublié, persuadé qu'un grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal.þ
ÇáÕÝÍÉ 76 - Et on ne vous a pas encore montré en public, le cou décoré d'un collier de fer de quatre pouces de hauteur ? FRELON : Voilà un homme qui n'aime pas la littérature.þ

ãÚáæãÇÊ ÇáãÑÇÌÚ