Souvenirs sur Mirabeau et sur les deux premières assemblées législatives Par ([*Vortitel:] Souvenirs de M.) Etienne Dumont (de Genève)

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chez Ab. Cherbuliez, libraire, 1832 - 486 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 133 - Mes amis, écoutez un mot, un seul mot. Deux siècles de déprédations et de brigandages ont creusé le gouffre où le royaume est près de s'engloutir ; il faut le combler, ce gouffre effroyable. Eh bien ! voici la liste des propriétaires français ; choisissez parmi les plus riches , afin de sacrifier moins de citoyens.þ
ÇáÕÝÍÉ 321 - Sire , vous avez invité l'assemblée nationale à vous témoigner sa confiance ; c'était aller au-devant du plus cher de ses vœux. Nous venons déposer dans le sein de Votre Majesté les plus vives alarmes; si nous en étions l'objet, si nous avions la faiblesse de craindre pour nous-mêmes, 'votre bonté daignerait encore nous rassurer, et même, en nous blâmant d'avoir douté de vos intentions, vous accueilleriez nos inquiétudes; vous en dissiperiez la cause ; vous ne laisseriez point d'incertitude...þ
ÇáÕÝÍÉ 322 - Si ceux qui ont donné ces conseils à notre roi avaient assez de confiance dans leurs principes pour les exposer devant nous, ce moment amènerait le plus beau triomphe de la vérité. L'état n'a rien à redouter que des mauvais principes...þ
ÇáÕÝÍÉ 323 - Le danger est pour les troupes. Des soldats français, approchés du centre des discussions, participant aux passions comme aux intérêts du peuple, peuvent oublier qu'un engagement les a faits soldats, pour se souvenir que la nature les fit hommes.þ
ÇáÕÝÍÉ 322 - Lorsque des troupes s'avancent de toutes parts, que des camps se forment autour de nous, que la capitale est investie, nous nous demandons avec étonnement :. — Le roi s'est-il méfié de la fidélité de ses peuples ? S'il avait pu en.þ
ÇáÕÝÍÉ 133 - ... de proclamer l'acte d'un grand dévouement, certainement inefficace s'il n'est pas rapide et vraiment abandonné. Je dirais à ceux qui se familiarisent peut-être avec l'idée de manquer aux engagements publics, par la crainte de l'excès des sacrifices, par la terreur de l'impôt : Qu'est-ce donc que la banqueroute, si ce n'est le plus cruel, le plus inique, le plus inégal, le plus désastreux des impôts ? Mes amis, écoutez un mot, un seul mot.þ
ÇáÕÝÍÉ 332 - ... perdue aussitôt qu'espérée; elle rentrerait dans le chaos d'où tant de nobles travaux l'ont fait éclore, et ceux qui conserveront à jamais l'amour invincible de la liberté ne laisseraient pas même aux mauvais citoyens la honteuse consolation de redevenir esclaves. Depuis que vos députés ont déposé dans une réunion juste et nécessaire toutes les rivalités, toutes les divisions d'intérêts, l'Assemblée Nationale n'a cessé de travailler à l'établissement des lois, qui, semblables...þ
ÇáÕÝÍÉ 57 - ... peuple qui est tout; ce peuple que nous représentons, dont nous défendons les droits, de qui nous avons reçu les nôtres, et dont on semble rougir que nous empruntions notre dénomination et nos titres. Ah ! si le choix de ce nom rendait au peuple abattu de la fermeté, du courage!... Mon âme s'élève en contemplant dans l'avenir les. heureuses suites que ce nom peut avoir ! Le peuple ne verra plus que nous, et, nous ne verrons plus que le peuple; notre titre nous rappellera et nos devoirs...þ
ÇáÕÝÍÉ 57 - Oui, c'est parce que le nom de peuple n'est pas assez respecté en France, parce qu'il est obscurci, couvert de la rouille du préjugé, parce qu'il nous présente une idée dont l'orgueil s'alarme...þ
ÇáÕÝÍÉ 133 - Oh ! si des déclarations moins solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique, notre horreur pour l'infâme mot de banqueroute, j'oserais scruter les motifs secrets, et peulêtrc, hélas!þ

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