Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, reine de France et de Navarre: Mis en ordre et puliés par m. Barrière, ÇáãÌáÏ 14

ÇáÛáÇÝ ÇáÃãÇãí
 

ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ

ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ

ÇáÕÝÍÉ 82 - leur marche sans s'inquiéter des cris du peuple, " comme la lune suit son cours sans être arrêtée " par les aboiemens des chiens.þ
ÇáÕÝÍÉ 31 - ... de ramener l'ordre et le calme. Je sais qu'on a donné d'injustes préventions, je sais qu'on a osé publier que vos personnes n'étaient pas en sûreté.þ
ÇáÕÝÍÉ 82 - Calonne , et c'était à juste titre. Elle avait acquis la preuve que ce ministre était devenu son plus cruel ennemi, et qu'il se servait, pour noircir son caractère , des moyens les plus vils et les plus criminels. Je puis attester que j'ai vu dans les mains de la reine un manuscrit des mémoires infâmes de la femme Lamotte , qu'on lui avait apporté de Londres, et qui était corrigé de la main même de M. de Calonne , dans tous les endroits où l'ignorance totale des usages de la cour avait...þ
ÇáÕÝÍÉ 141 - ... intérieur. Qu'elle doit être grande à nos yeux, sire, chère à nos cœurs, et qu'elle sera sublime dans notre histoire, l'époque de cette régénération, qui donne à la France des citoyens, aux Français une patrie; à vous, comme roi, un nouveau titre de grandeur et de gloire; à vous encore, comme homme, une nouvelle source de jouissances et de nouvelles sensations de bonheur.þ
ÇáÕÝÍÉ 308 - Elisabeth lui versait du vin, pour indiquer qu'il en avait assez ; que ce ton offensant était calculé , puisque cet homme avait reçu de l'éducation; que Barnave en avait été révolté. Pressé par la reine de prendre quelque chose : «- Madame, répondit Barnave, les députés de l'assemblée nationale, dans une circonstance aussi solennelle, ne doivent occuper Vos Majestés que de leur mission, et nullement de leurs besoins.þ
ÇáÕÝÍÉ 64 - Dans les transports de leur brutale joie, les femmes arrêtaient les passans, et hurlaient à leurs oreilles , en montrant le carrosse du roi : « Courage, mes amis, nous ne manquerons plus de pain ; nous » vous amenons le boulanger, la boulangère et le petit mitron.þ
ÇáÕÝÍÉ 162 - D'autres que moi ont su que dans ce temps-là une des choses que la reine désirait le plus de savoir était l'opinion du célèbre Pitt. Quelquefois elle me disait : « Je ne prononce pas le nom de Pitt, que la petite mort ne me passe sur le dos (je répète ici ses propres expressions). Cet homme est l'ennemi mortel de la France ; il prend une cruelle revanche de l'impolitique appui donné par le cabinet de Versailles aux insurgés américains.þ
ÇáÕÝÍÉ 223 - L'horrible Marseillais qui allait me massacrer répondit un hein, dont le son ne sortira jamais de ma mémoire. L'autre voix répondit ces seuls mots : On ne tue pas les femmes. J'étais à genoux, mon bourreau me lâcha et me dit : Lève-toi, coquine, la nation te fait grâce. La grossièreté de ces paroles ne m'empêcha pas d...þ
ÇáÕÝÍÉ 7 - Et si l'on vous montrait l'original , signé de vous ? — Si la lettre est signée de moi , elle est vraie. — Expliquez-moi donc, continua le roi , toute cette énigme ; je ne veux pas vous trouver coupable, je désire votre justification.þ
ÇáÕÝÍÉ 149 - Peut-être, ajouta-t-elle, peut-être un jour aurais-je sauvé la noblesse, si j'avais eu quelque temps le courage de l'affliger : je ne l'ai point. Quand on obtient de nous une démarche qui la blesse je suis boudée , personne ne vient à mon jeu ; le coucher du roi est solitaire. On ne veut pas juger les nécessités politiques : on nous punit de nos malheurs...þ

ãÚáæãÇÊ ÇáãÑÇÌÚ