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ET LES JÉSUITES.

CHAPITRE PREMIER.

Origine de ce livre. -Les documents inédits qu'il renferme.

en Europe.

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La Compagnie de Jésus en face des adversaires de l'ordre social. Tous ont pour premier but la destruction des Jésuites. Le marquis de Pombal à Lisbonne. Son caractère. Il est protégé par les Jésuites. Il domine le faible Joseph Ier. Ses mesures et son arbitraire. Il règne sur le roi en lui faisant peur de complots chimériques. Pombal comprend que, pour rester seul maître de la position, il faut éloigner les Jésuites. Il cherche à détacher le roi des Pères de l'Institut. Exil des PP. Ballister et Fonseca. Causes de cet exil. - Monopole

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Les

administratif. Tremblement de terre de Lisbonne. Courage de Pombal et des Jésuites. Charité du P. Malagrida. Le roi revient de ses préventions contre la Société. Pombal sans intelligence avec la secte encyclopédique. — Différence de leurs plans. Pombal rêve d'établir une espèce de religion anglicane en Portugal. Il attaque la Compagnie de Jésus dans ses missions. — Traité d'échange entre l'Espagne et le Portugal. Les sept Réductions de l'Uruguay et la colonie del Santo-Sacramento. - Motifs de cet échange. Les mines d'or des Jésuites. - Les deux cours chargent les Pères de préparer les Néophytes à l'émigration. PP. Barreda et Neydorffert. — Les Jésuites, au risque de perdre le Christianisme et leur popularité, obéissent à l'injonction, On les accuse de soulever les Indiens. Concessions qui deviennent funestes. Leur obéissance les compromet dans les deux camps.-Les Néophytes se révoltent.-Proscription des Jésuites au Maranon. -Les Indiens sont vaincus parcequ'il n'y a pas eu accord entre eux. — - Expulsion des Jésuites. On se met à la recherche des mines d'or. Il est démontré qu'il n'y en a jamais eù. Pombal pamphlétaire contre les Jésuites.- Les rois d'Espagne Ferdinand VI et Charles III font brûler son ouvrage. · Dom Zevalos et Guttierez de La Huerta. Les Jésuites disculpés par les autorités espagnoles. - Leur éloge des Réductions du Paraguay.— La timidité des Jésuites enhardit Pombal. — Il demande à Benoît XIV un bref de réforme. Benoît XIV et le cardinal Passionei. - Le capucin Norbert protégé par Passionei. Le commerce des Jésuites au Paraguay et dans les Missions. Ce que c'était que ce négoce. Edit de Philippe V qui 1 approuve. Pombal s'imagine que les Jésuites ont dévié de leur Institut. Il prétend les y ramener. Benoît XIV mourant se laisse forcer la main, et signe le bref de visite et de réforme. Le cardinal Saldanha et Pombal.— Les Jésuites, confesseurs du roi et des infants, enlevés de la cour. - Le provincial Henriquez et le général de l'ordre enjoignent de garder le silence et d'obéir. Mort de Benoît XIV. Saldanha exerce des pouvoirs périmés. — Il condamne les Jésuites comme convaincus de commerce illicite. Election de Clément XIII. Son caractère. Le général des Jésuites, Laurent Ricci, se plaint du cardinal Saldanha et des mesures prises sans contradicteurs. - Exil des PP. Fonseca, Ferreira, Malagrida et Torrez. Le P. Jacques Camera.- Attentat à la vie de Joseph Ier. - Le marquis de Tavora accusé.- Après trois mois de silence, on 1 arrête avec sa famille. Motifs secrets de la colère de

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Pombal contre les Tavora. Le tribunal de l'Inconfidence présidé par Pombal. Les Tavora à la question. — Le duc d'Aveiro dans les tortures s'accuse lui-même. 11 accuse ses parents et les Jésuites. Il se rétracte.

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Supplices de ces familles.

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- Arrestation de huit Jésuites. - Malagrida, Mattos et Jean-Alexandre condamnés à mort. Les autres Jésuites en suspicion. Manifeste de Joseph Ier aux évêques portugais. Deux cents prélats catholiques protestent contre cet écrit. -On enlève les Missionnaires de toutes les Réductions. -Faux bref pour l'expulsion des Jésuites du Portugal. Pombal en fait partir un premier convoi pour les états pontificaux. -Les Dominicains de Civita-Vecchia les accueillent.- Le cardinal Saldanha cherche à gagner les jeunes Jésuites. Pombal, débarrassé des Jésuites, s'occupe de son schisme national. - Le libraire Pagliarini et l'ambassadeur portugais à Rome. Pagliarini et ses pamphlets. Les imprimeries clandestines de la diplomatie. Récit de Pagliarini. — Moyens qu'il emploie pour répandre ses œuvres contre le Saint-Siége. Le cardinal André Corsini, colporteur de mauvais livres. - Il est pensionné par la cour de Lisbonne. Le P. Malagrida, condamné comme régicide, est brûlé comme sorcier. Son jugement par l'inquisition, dont Pompal est le créateur. Proscription de la Compagnie de Jésus en Portugal. Les Jésuites prisonniers. Lettre du P. Kaulen. - L'exemple de Pombal encourage les adversaires de la Société. On ressuscite toutes les vieilles calomnies. - On invente un P. Henry brûlé à Anvers. Ambroise Guis et son héritage. - Faux arrêt du conseil. Les Jésuites condamnés à restituer huit millions. — Le P. Girard et Catherine La Cadière. La jeune fille illuminée et le Jésuite crédule. - Intrigue des Jansénistes. Le parlement d'Aix acquitte le P. Girard. Le P. Chamillard mort appelant de -Les miracles faits à son tombeau. Le P. Chamillard ressuscite.

la bulle. lettre.

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Sa

Depuis le jour où les rois et leurs ministres se liguèrent avec les sophistes du dix-huitième siècle pour détruire la Compagnie de Jésus, il n'est peut-être pas un écrivain en Europe qui, de près ou de loin, ne se soit occupé de ce grand fait historique. Quand, par son bref Dominus ac redemptor, le souverain Pontife Clément XIV eut sanctionné les décrets d'expulsion que venaient de rendre les cours de Portugal, de France, d'Espagne et de Naples, cet ostracisme se trouva consacré au nom du Saint-Siége; mais la preuve que la cause avait été perdue sans que le procès fût jugé, c'est qu'elle est toujours pendante au tribunal de l'opinion publique. Les historiens et les diplomates, les philosophes et les utopistes, les catholiques et les protestants, tous, avec des pensées de louange ou de blâme, avec des déceptions ou des espérances que l'on dissimulait ou que l'on proclamait, tous ont cherché à expliquer ce qui jusqu'à cette heure était resté inexplicable.

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