Œuvres complètes de Lamartine: Jocelyn

الغلاف الأمامي
L'auteur, 1860
 

عبارات ومصطلحات مألوفة

مقاطع مشهورة

الصفحة 517 - ... en raison directe des masses et en raison inverse du carré des distances est la double condition suivant laquelle s'ordonne de luimême le monde des mouvements astronomiques.
الصفحة 33 - La vie a dispersé, comme l'épi sur l'aire, Loin du champ paternel les enfants et la mère, Et ce foyer chéri ressemble aux nids déserts D'où l'hirondelle a fui pendant de longs hivers! Déjà l'herbe qui croît sur les dalles antiques Efface autour des murs les sentiers domestiques, Et le lierre, flottant comme un manteau de deuil, Couvre à demi la porte et rampe sur le seuil; Bientôt peut-être...!
الصفحة 370 - Ah ! c'est affreux peut-être ! eh bien , c'est encor doux ! 0 mon -chien ! Dieu seul sait la distance entre nous : Seul il sait quel degré de l'échelle de l'être Sépare ton instinct de l'âme de ton maître ; Mais seul il sait aussi par quel secret rapport Tu vis de son regard et tu meurs de sa mort, Et par quelle pitié pour nos cœurs il te donne, Pour aimer encor ceux que n'aime plus personne. Aussi, pauvre animal, quoique à terre couché, Jamais d'un sot dédain mon pied ne t'a touché...
الصفحة 349 - Cette race stupide acharnée à sa perte, Qui détruit jusqu'au ciel l'ombre qui l'a couverte ! Or, pendant qu'en leur nuit les brutes des forêts Avaient pitié de l'homme et séchaient de regrets, L'homme continuant son ravage sublime Avait jeté les troncs en arche sur l'abîme ; Sur l'arbre de ses bords gisant et renversé Le fleuve était partout couvert et traversé, Et poursuivant en paix son éternel voyage La caravane avait conquis l'autre rivage.
الصفحة 406 - A son œil confondu tout parut de niveau, « Eh. bien ! dit le soleil, tu vois, oiseau superbe, « Si pour moi la montagne est plus haute que l'herbe. « Rien n'est grand ni petit devant mes yeux géants : « La goutte d'eau me peint comme les océans ; « De tout ce qui me voit je suis l'astre et la vie ; « Comme le cèdre altier l'herbe me glorifie ; « J'y chauffe la fourmi, des nuits j'y bois les pleurs, « Mon rayon s'y parfume en traînant sur les fleurs...
الصفحة 33 - Montagnes que voilait le brouillard de l'automne, Vallons que tapissait le givre du matin, Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne, Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain, Murs noircis par les ans, coteaux, sentier rapide...
الصفحة 382 - La Terre, qui se fend sous le soc qu'elle aiguise, En tronçons palpitants s'amoncelle et se brise; Et tout en s'entr'ouvrant fume comme une chair Qui se fend et palpite et fume sous le fer. En deux monceaux poudreux les ailes la renversent. Ses racines à nu, ses herbes se dispersent; Ses reptiles, ses vers, par le soc déterrés, Se tordent sur son sein en tronçons torturés.
الصفحة 4 - C'est le tien que mon cœur écrirait avant moi , Ce nom où vit ma vie et qui double mon âme ! Mais pour lui conserver sa chaste ombre de femme , Je ne l'écrirais que pour toi. Lit d'ombrage et de fleurs où l'onde de ma vie Coule secrètement, coule à demi tarie, Dont les bords trop souvent sont attristés par moi, Si quelque pan du ciel par moment s'y dévoile , Si quelque flot y chante en roulant une étoile , Que ce murmure monte à toi ! Abri dans la tourmente où l'arbre du poète Sous...
الصفحة 371 - II se ranimera dans je ne sais quels cieux. De ce qui s'aima tant la tendre sympathie, Homme ou plante, jamais ne meurt anéantie : Dieu la brise un instant, mais pour la réunir; Son sein est assez grand pour nous tous contenir ! Oui, nous nous aimerons comme nous nous aimâmes.
الصفحة 318 - En sanglots étouffés comprimant mon angoisse , Puis quand du coup au cœur tout le sang a coulé Relevant vers la croix un regard consolé, Ouvrant mes deux volets pour respirer à l'aise Les brises de la nuit dont la fraîcheur m'apaise , Le front pâle et terni d'une moite sueur, Dans mes veilles sans fin je ressemble, ô ma sœur, A ce Faust enivré des philtres de l'école , De la science humaine éblouissant symbole , Quand dans sa sombre tour, parmi ses...

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