Œuvres complètes, ÇáãÌáÏ 32

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ÇáÕÝÍÉ 53 - Si je voyais partout les marques d'un Créateur, je reposerais en paix dans la foi. Mais, voyant trop pour nier, et trop peu pour m'assurer, je suis dans un état à plaindre...þ
ÇáÕÝÍÉ 467 - ... ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire , fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé , eût crié à ses semblables : Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous , et que la terre n'est à personne!þ
ÇáÕÝÍÉ 78 - Paraît digne à vos yeux d'une autre récompense; Si d'une mère en pleurs vous plaignez les ennuis, J'ose vous dire ici qu'en l'état où je suis Peut-être assez d'honneurs environnaient ma vie Pour ne pas souhaiter qu'elle me fût ravie, Ni qu'en me l'arrachant, un sévère destin, Si près de ma naissance, en eût marqué la fin.þ
ÇáÕÝÍÉ 469 - ... ni se passer de lois et de chefs; ceux qui furent honorés dans leur premier père de leçons surnaturelles; ceux qui verront, dans l'intention de donner d'abord aux actions humaines une moralité qu'elles n'eussent de longtemps acquise, la raison d'un précepte indifférent par lui-même et inexplicable dans tout autre système, ceux, en un mot, qui sont convaincus que la voix divine appela tout le genre humain aux lumières et au bonheur des célestes intelligences : tous ceux-là tâcheront...þ
ÇáÕÝÍÉ 467 - Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : « Ceci est à moi, » et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.þ
ÇáÕÝÍÉ 315 - Aussitôt, malgré lui, joindront nos destinées ; Et, tout ingrat qu'il est, il me sera plus doux De mourir avec lui que de vivre avec vous.þ
ÇáÕÝÍÉ 275 - Parle : peut-on le voir sans penser, comme moi, Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, Le monde en le voyant eût reconnu son maître?þ
ÇáÕÝÍÉ 89 - N'eut jamais aucun droit d'occuper cette place. CARLOS. Se pare qui voudra des noms de ses aïeux : Moi, je ne veux porter que moi-même en tous lieux : Je ne veux rien devoir à ceux qui m'ont fait naître, Et suis assez connu sans les faire connaître. Mais, pour en quelque sorte obéir à vos lois, Seigneur, pour mes parents je nomme mes exploits ; Ma valeur est ma race, et mon bras est mon père.þ
ÇáÕÝÍÉ 52 - Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.þ
ÇáÕÝÍÉ 465 - Quant à moi, effrayé des difficultés qui se multiplient, et convaincu de l'impossibilité presque démontrée que les langues aient pu naître et s'établir par des moyens purement humains, je laisse à qui voudra l'entreprendre la discussion de ce difficile problème, lequel a été le plus nécessaire de la société déjà liée à l'institution des langues, ou des langues déjà inventées à l'établissement de la société.þ

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