De l'instruction publique en FranceBureau de la "Revue des deux mondes, 1849 - 62 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
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Allemagne années assez aujourd'hui autorité avons baccalauréat ès-lettres carrières cation chaire chef-lieu chose classes colléges commune concurrence connaissances conséquent corps enseignant croyances croyons cultes d'études degré Démosthène départemens destinée diplôme dire diverses doit donner ducation écluses écoles normales primaires éducation supérieure effet élémens élèves enfans enseignement public esprits essayé établissemens d'éducation études étudians examen fonctions publiques général gner grades homme idées inquisition instituteurs institutions intelligences jamais jeunes gens jeunesse l'administration l'école l'éducation littéraire l'éducation publique l'éducation secondaire l'ensei l'enseignement privé l'esprit l'instruction publique l'instruction secondaire l'instruction supérieure l'Université laisse libérales liberté d'enseignement libre libre examen Louis XIV maîtres médecine ment monde monopole morale nation naturelle nécessaire passer pères de famille personne petit nombre philosophie politique pourrait pourtant principe démocratique professeurs profession projet de loi province public qu'une raison règle religieuses religion rien Saint-Marc Girardin Salvandy sciences sentimens serait sérieux seule sions social société Sorbonne sorte tion tout-à-fait universités véritable voudrions
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ÇáÕÝÍÉ 3 - Des directeurs , des professeurs de lycées sont des magistrats importants ; ils marchent le front levé avec les parents dont ils sont les égaux. Ils n'ont point devant eux une contenance de salariés; ils n'assujettissent point leurs principes aux caprices et à la mode, ils ne sont point...þ
ÇáÕÝÍÉ 3 - Ce corps, étant le premier défenseur de la morale et des principes de l'état, donnera le premier l'éveil et sera toujours prêt à résister aux théories dangereuses des esprits qui cherchent à se singulariser, et qui. de période en période, renouvellent ces vaines discussions qui , chez tous les peuples, ont si fréquemment tourmenté l'opinion publique. » Pense-t-on que si l'écrivain...þ
ÇáÕÝÍÉ 15 - ... l'instruction secondaire. Je vous demande la permission de vous citer, à ce sujet, un passage du travail remarquable qui a été publié récemment par le fils d'un de nos plus illustres collègues, M. de Broglie. Voici comment il qualifie le baccalauréat : « Le diplôme de bachelier, dit-il, est une lettre de change souscrite par la société, et qui doit être, tôt ou tard, payée en fonctions publiques ; si elle n'est pas payée à l'échéance, nous avons cette contrainte par corps qu'on...þ
ÇáÕÝÍÉ 23 - ... sans lumières générales , des procureurs et des avocats au lieu de jurisconsultes , des séminaristes et des abbés au lieu de théologiens , je ne pourrais indiquer un plus sûr moyen , pour arriver à ce beau résultat , que la dissémination et l'isolement des facultés. Hélas ! nous avons une vingtaine de misérables facultés éparpillées sur la surface de la France , sans...þ
ÇáÕÝÍÉ 23 - ... sans philosophie. En vérité, si l'on se proposait de donner à l'esprit une culture exclusive et fausse; si l'on voulait faire des lettrés frivoles, des...þ
ÇáÕÝÍÉ 23 - Mais le plus inouï est de voir, dans ce même pays, les diverses facultés dont se compose une université allemande séparées les unes des autres, disséminées et comme perdues dans l'isolement : ici des facultés des sciences où se font des cours de physique, de chimie, d'histoire naturelle, sans qu'il y ait à côté une faculté de médecine qui en profite ; là des facultés de droit et des facultés de théologie sans faculté des lettres , c'est-à-dire, sans histoire, sans littérature,...þ
ÇáÕÝÍÉ 16 - Messieurs, cette perturbation souvent déplorée qui jette un grand nombre de jeunes gens hors de leur situation naturelle, excite leur imagination sans nourrir fortement leur intelligence, leur inspire des goûts littéraires sans vraie et sérieuse connaissance des lettres, encombre les professions savantes de prétentions oisives et maladives, et répand ainsi dans la société une multitude d'existences déplacées, inquiètes, qui lui pèsent et la troublent, sans en obtenir pour...þ