صور الصفحة
PDF
النشر الإلكتروني

192 MERCURE DE FRANCE.

pettes où il y a quatre pièces; favoir, une lame, un greffoir, un écuflonnoir, une fcie qui ne s'engage jamais dans le bois verd, première qualité, 12 liv; feconde qualité, 9 liv. Des Cifeaux d'un acien fin, bien poli, avec leur étui aussi en acier, qui s'ôte facilement par le moyen d'un petit reffort fini dans la dernière perfection; de manière qu'en voyant les Cifeaux, on n'apperçoit pas l'étui qui les renferme on peut les porter fur foi fans craindre de fe bleffer. On en trouve depuis 6 liv. jusqu'à 12 liv. &c. &c.

:

7 AIRS des Manequins ou la bonne Fée, Pièce du Recueil des Guenilles dramatiques, mis en mufique par un Amateur. Prix, 3 liv., ou 30 f. pour ceux qui ont le Recucil. A Genève, chez F. Dufart ; & à Paris, chez Hilaire, Lib., rue HauteFeuille, No. 5.

[blocks in formation]

Académie.

164

171

175

180

Charade, Enig. Logog. 148 Académie Roy. de Mufig. 181 Hiftoire de l'ancienne Grèce. Comédie Françoife.

151 Annonces & Notices.

APPROBATION. ¡

182

187

J'ai lu, par ordre de Mgr. le Garde des Sceaux,

le MERCURE DE FRANCE, pour le Samedi 22 Mars 1788. Je n'y ai rien trouvé qui puifle en ompêcher l'impreffion. A Paris, le 21 Mars 1788. SELIS, Cenfeur Royal.

DE

BRUXELLES.

POLOGNE.

De Varfovie, le 20 Février 1788.

Le Reis-Effendi Feizi-Suleyman, écriton de Conftantinople, a été nommé Pacha à trois queues & Séraskier de Sophia; on le fuppofe destiné à une expédition contre le rebelle Mahmud Pacha. Sa place eft donnée au Vice-Chancelier Rachid-Effendi, dont on eftime généralement les talens & le caractère.

Les troupes Ruffes qui occupent l'Ukraine ont été jufqu'ici dans l'inaction; elles montent au plus à 22,000 hommes qui n'ont pas encore été renforcés, ni réunis aux Autrichiens. Cette jonction cependant eft attendue d'un jour à l'autre, vu la proximité des deux armées; mais l'hiver met obftacle à toute opération. Le No. 12. 22 Mars 1788.

g

Feld-Maréchal Romanzof n'eft point encore à l'armée.

couverte

Depuis environ 14 jours la Viftule eft prife de glace, & la terre de neige; ce qui facilite beaucoup le transport des vivres. Le prix des denrées eft un peu diminué, à l'exception de celui de l'avoine.

[ocr errors]

On affure aujourd'hui, pofitivement que le Divan a pris la réfolution de faire entrer des troupes en Pologne, fi la République ne prend les mefures les plus promptes pour en faire fortir les Ruffes.

ALLEMAGNE.

De Vienne, le 3 Mars.

Le premier de ce mois, de grand matin, l'Empereur eft parti pour Triefte. Il fe propose de vifiter le cordon des troupes le long des côtes, & de se rendre enfuite au quartier général de Futak, où il compte arriver le 20 ou le 24. Il est accompagné du Général Comte de Brown, du Lieutenant-Colonel Bourguignon & du Major Bourgeois. Le Prince Charles de Lichtenftein & M. de Lafcy font également partis pour l'armée de Hongrie. Avant

fon départ, l'Empereur a fait un teftament, dont il a été remis une copie vidimée & cachetée au Grand Chancelier Prince de Kaunitz, & une feconde copie au Vice-Chancelier Prince de Colloredo.

La réfiftance qu'ont oppefée les Ottomans à l'attaque de quelques petits forts délabrés, de quelques miférables châteaux défendus par un fimple foffé, indique à quel degré cette guerre fera meurtrière. Nous les furpafferons en difcipline & en tactique, mais non pas en courage; le leur eft exalté par le fanatifme & par l'approche du danger qui menace l'Empire entier en Europe. Auffi, quoique les ruines d'où nous venons de les chaffer fur les bords de l'Unna & de la Save, fuffent prefque fans garnifons & fans défenfes, quoique les Turcs aient eu à repouffer des hoftilités à l'inf tant même où nous venions de leur déclarer la guerre, ils ont à peu-près partout refufé les fommations. On avoit efpéré que Gradiska, fortereffe qu'on peut dire démantelée, & défendue uniquement par 400 hommes, plutôt Habitans de la ville que Soldats, fe rendroit au premier coup de canon; mais il a fallu multiplier les batteries faire brêche fans pouvoir entrer dans la place, en détruire les édi

fices fans vaincre l'opiniâtreté de la garnifon, & fe décider à un affaut dont on attend les détails d'un moment à l'autre. Il eft hors de doute que Gradiska ne foit emporté; mais à quel prix ? C'est ce qu'on ne fait point encore. Des avis récens annoncent même qu'on a abandonné l'entreprise.

Le vieux Orfowa, a été également fommé, à ce qu'on répand. Une feule Compagnie de quatre-vingt Janiffaires qui y étoit cantonnée, a été menacée du fil de l'épée, fi elle faifoit résistance e; & l'on débite qu'une fois rendue, on l'a transférée à Temefwar. On dit Bihacz emporté d'affaut avec perte d'un LieutenantColonel, de deux Officiers & 50 Soldats tués. Que ces avis foient authentiques ou non, ils ne font que prématurés, car ces endroits doivent fuccomber à mesure qu'on les attaquera. Suivant une lettre de Carlstadt en Croatie, du 18 février, avant de commencer le fiége de Gradiska, on fomma la garnifon de fe rendre. Les Turcs répondirent qu'ils fe battroient tant que leurs têtes tiendroient fur leurs épaules. On commença la canonnade, on la continua tout le jour; les Affiégés y répondirent coup pour coup; les maisons

« السابقةمتابعة »