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QUELS Coups il te porta! quel tilfu d'impostures Ourdirent contre toi fes mains lâches, impures! Dois-je ici cetracer un reproche outrageant.... Mais un mot, un feul mot en absout ta belle ame; On t'ofoit reprocher le gain le plus infame, Et tu meurs indigent.....

Guez la Postérité, qui pour toi vient de maître, Qui fçaura te venger en te faifant connaître, D'unanimes honneurs te feront décernés. La tombe déformais doit protéger ta gloire ; Et l'on verra, fuivis d'une longue mémoire, Tes jours trop tôt bornés.

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'St venger l'innocent eft un mérite infigne, Si du plus noble état c'est l'emploi le plus digne. Qui doit-on plus que toi relpecter & chérir? Va, je l'ofe promettre à tes Manes paisibles, Tant qu'il exiftera quelques ames fenfibles, Ton nom ne peut périr.

O combien de regrets à ton heure fuprême ! Thémis s'eft affligée, oui, Thémis elle-même : Eh quel homme de bien n'a pas pleuré fur toi! Mais vois de ton ami l'affliction profonde; Nulle ne la furpaffe.... & SALMON seule au monde Te pleure autant que moi.

(Par M. D***. T***.)

Explication de la Charade, de l'Enigme & du Logogriphe du Mercure précédent.

E mot de la Charade eft Maureffe, celui de l'Enigme eft Papier, celui du Logogriphe eft Hiftoire, où l'on trouve Iris, Ris, Roi, Or, Soir, Toi, Si, Oie, Soty Toife, Ire Rofe, Soie, Tir.

CHARADE.

Mon premier, cher Lecteur, fe fert de mon

dernier,

Pour pouvoir, à fon aise, avaler mon entier.
(Par M. le Comte de R. A. F.)

Sous

ÉNIGM E.

quatre points bien différens
Confidère mon existence;

Le premier, avec abondance,
T'offre un, des plus riches préfens
Que faffe tous les ans Pomone;
Le fecond, un tiffu charmant
Qui décore un appartement,
Dont la richeffe nous étonne ;

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Sous mon troisième rapport,
Je fuis peut-être moins utile}
L'on me forge dans une ville
Ou je donne fouvent la mort;
Je prends le nom, de ma Patrie
Qui fait mon quatrième point.
Pour nous voir, il faut aller loin;
Car nous logeons dans la Syric.

A ces quatre points défunis
Peut s'appliquer na nature ;"
Mon nom d'une feule ftructure,
Te les préfente tous unis.

(Par M. Lambert, Avocat en Parl.)

LOGOGRIPH E.

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DE mortèls infenfés, monument immortel,
Mon front audacieux porte jufques au ciel
Da néant des humains l'orgueilleux témoignage ;
Et l'injure des temps, & l'effort de l'orage,
Se font contre moi feul vainement réunis ;
Seul je résiste aux coups de ces fiers ennemis.
Je foutiens fur huftpieds ma mafle épouvantable.
Décompofe, Lecteur; enfuite ouvre la Fable;
Lis le nom d'un Amant fameux par fes malheurs,
Qui, fi tu n'es de fer, t'arracheront des pleurs ;

D'un vieillard accablé fous fa trifte Patrie,
Qui perdit à la fois & l'Empire & la vie ;
D'une Princeffe aimable, & de qui les beaux yeux
Tinrent long-temps captif un Guerrier généreux:
Mais c'en eft trop, laiffons l'Hiftoire fabuleufe.
Je t'offre dans l'Europe ane ville fameufe,
Auffi bien qu'un duché portant le même nom5
Ce que le Laboureur, au temps de la moiffon,
Recueille avec grand foin; ce que fur ton vilage
Imprimera des ans l'irréparable outrage;
De tous les biens le plus délicieux,

Mais auffi le plus rare, & fouvent dangereux;
Un oifeau babillard, que mainte & mainte fille,
Pour le dédommager dufilence des grilles,

A foin d'avoir dans fon couvent j

Cinq Pontifes Romains, & celui d'à préfent;
De l'homme la plus belle & plus noble partie,
Qui ne finira point avecque notre vie ;
Enfin de Melpomene, un enfant naturel,
Et ce qui très-fouvent rend un homme cruel.
(Par M. C... de Breuil, Off. de Marine

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NOUVELLES LITTÉRAIRES.

HISTOIRE de l'ancienne Grèce, de fes Colonies, & de fes conquêtes, depuis les premiers temps jufqu'à la divifion de l'Empire Macédonien dans l'Orient. On y a joint l'Hiftoire de la Littérature, de la Philofophie & des Beaux-Arts. Traduite de l'Anglois de JOHN GILLIG, avec des Cartes; par M. CARRA, de la Bibliothèque du Roi. 6 Vol. in -8°. Prix, 4 liv. chaque Volume br., § liv. rel.,& 4 liv. 10 f. br. franc de port par la Pofte. A Paris, chez Buiffon, Lib., Hôtel de Mefgrigny, rue des Poitevins.

QUELQU

UELQUE connue que foit l'Hiftoire de la Grèce, quelque nombreux que foient les différens Ouvrages qui ont parlé tantôt des mœurs, tantôt des ligues, tantôt des guerres, tantôt du commerce des différentes Colonies Grecques, & plus fouvent des démêlés de Sparte & de Lacédémone, des entreprises de Xercès, de Darius, de Philippe & d'Alexandre; quoique la guerre de Troie, le

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