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CHARA D E.

LE premier te dévorera;

Dans la feconde ample richeffe ; Teut on m'éerafe, & tout (pieds on déplacera), J'enfante une Déeffe.

(Par l'Auteur du Manuel des Oififs, dont le Livre fe vend à Paris, chez le Boucher,

Lib., au coin des rues de la Calandre &

Το

II

du Marché Palus, en la Cité.)

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ÉNIGM É.

UN Enfant (1) de Loyola

Dit, dans un folâtre Ouvrage monoligrā

Que pour favoir qui m'aara,

favoir qui m'aara,sonal sh

Parfois un combat s'engage

Dans le palais de Vefta.

Ce n'eft pas que je fois belle ;.

Il mais mon emploi
S'en faut;

Fair qu'on s'amufe avec moi
Lorfqu'on s'ennuie avec elle.
Il faut me voir en effet,
Et me voir en exercice;
Tantôt fervant de jouet

(1) Le P. du Cerceau, Poëme des Tifons. & A

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il esb

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Et quand l'efprit n'offre rien
On paffe par l'étamine,

En tout honneur & tout bien,
Le voifin ou la voifinę,
Ici, je fais mon métier.;:
On me voit en fentielle,
Gardant certain ouvrier

- Qu'on a mis fous ma tutelle
C'est un efprit fingulier,

Vif & lent, doux & rebelle;
Lui, fans mes foins & men zèle
S'endort fur fon atelier,

Ou le réduit en cannelle.

Mes bras font deux fois plus longs
Que le col d'une cygogne;
Tant mieux, l'Art eut fes raifons;
Plus courts, ils feroient moins bons,
Moins propres pour ma befogne.
Enfin ce qu'on ne voit pas,
Excepté chez mes pareilles,
Je n'ai point la tête en bas,
Et je ne puis faire up pas
Sans marcher fur mes oreilles.

(Par un Abonné.)

LOGOGRIPHE

JE fuis une femelle aimable & dangercule;
Tantôt vive & légère, animant fes plaifirs,
De l'homme, en folâtrant, je charme les loifirs;
Souvent auf je rends fa vie affreufe.

On voit dans mes cinq pieds ce qu'au fond du

tonneau

Un ivrogne lauffe avec peine ;

Un espace environné d'eau;

Un arbre toujours vert; de la fageffe humaire
Le plus précieux monument;

Ce qui d'un vêtement raffemble les parties ;
Et ce que trahit un Normand.

Eft-cé-là tout, Lecteu 1? Non ; fi tu m'étuđies,
Tu verras un oifeau des Romains refpecté ;
Deux de mes pieds, choifis avec adresse
De Jupiter, t'offrent une Maitrelle.

Mais c'en ef trop; adieu, rêves en liberté.
( Par M. L***.)

NOUVELLES LITTERAIRES.

ÉTRENNES Lyriques Anacreontiques, pour l'année 1788, préfentées à MADAME

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201

Les vers font enfans de la Lyres
Il faut les chanter, non les lire.

A Paris, chez l'Auteur, rue des Nonan dières, No. 31 m

ALMANACH des Grates, Ernennesi Erotiques chantantes, dédio & préfèncé al Madame COMTESSE PARTOIS, pour 5 l'année 1788:

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Il n'appartient qu'aux Graser I
De régner fur les cœurs.

A Paris, chez Cailleau, Imp.-Lib., rue
Galande,
Not

3

64.

choix de

É TRENNES de Polymnie, cho Chanfons, Romances, Vaudevilles, &c, avec de la muligne nouvelle. & des timbres d'airs connus, fur lefquels la plu

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part des morceaux peuvent auffi être chantés. A Paris, chez Belin, Libraire, tue S. Jacques; Brunet, Lib., rue de Marivaux; Defenne, Gattey, Petit, Lib. au Palais-Royal.

ON à toujours annoncé ces Recueils

Na

avec indulgence, & on l'a dû. Peu d'Ouvrages font dignes de la critique ; elle perdroit fon temps, & s'amuferoit à des riens, fi elle s'exerçoit fur des Almanachs. Prefque toutes les bagatelles que l'on y raffemble ne font que des bluets ramaffés aux environs de la double colliline. Peu de Poetes connus y infèrent dès Pièces, & la plupart des faifeurs de Chanfons qui les rempliffent, favent bien euxmêmes qu'ils ne font pas des Auteurs: c'eft du moins ce que donne à entendre ce Coupler de M. Mayer, tiré des Étrennes Lyriques, page 37.

POUR un couplet mesquin

Mon Coufin,

Croire qu'à la fontaine

De l'Hélicon divin

Mon Coufin

On boit à taffe pleine,

Mon Coufin;

Voilà d'un Faquin l'allure,

Mon Coufin,

Yoilà d'un Faquin l'allure.

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