Oeuvres de M. de Voltaire, ÇáãÌáÏ 1;ÇáãÌáÏ 19Cramer et Bardin, 1775 |
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affez affure ainfi Anglais armée auffi Autrichiens avaient bataille bleffés c'eft c'eſt C'était Cardinal Cardinal de Noailles caufe cent Charles chofes Colbert compofée Comte Confeil conferver confidérables d'Angleterre d'Efpagne déja difait difputes donner Duc d'Orléans Duc de Savoie Ducheffe Efpagnols efprit enfuite ennemis Etats Evêques faifait falait falut fans fecond fecours fecret femblait fent fervir feul fiécle fiége Flandre foit foldats fon frère font fous fouvent Françaiſe fuccès fuivi fujets furtout grace guerre Hollande Jéfuites jufqu'à l'armée l'efprit l'Eglife l'Empereur l'Etat l'Europe laiffa loix longtems Louis XIV Madame de Maintenon Maifon Maréchal de Saxe Maréchal de Villars mille hommes Miniftre Monfieur mort n'avait n'eft nation Noailles paffer paix Pape paraiffait penfer perfonne peuple Philippe philofophie plufieurs pofte préfent prefque prife prifonniers Prince Eugène Princeffe Pruffe puiffance reffource refte Reine Rome Royaume Sardaigne Siécle de Louis tems toûjours troupes vaiffeaux Ïæ ææ
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ÇáÕÝÍÉ 143 - J'ai trop aimé la guerre; ne m'imitez pas en cela, non plus que dans les trop grandes dépenses que j'ai faites.þ
ÇáÕÝÍÉ 230 - La langue française est de toutes les langues celle qui exprime avec le plus de facilité, de netteté et de délicatesse , tous les objets de la conversation des honnêtes gens ; et par là elle contribue dans toute l'Europe à un des plus grands agréments de la vie.þ
ÇáÕÝÍÉ 131 - Que ne puis-je vous donner mon expérience 1 que ne puis-je vous faire voir l'ennui qui dévore les grands, et la peine qu'ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu'on aurait peine à imaginer, et qu'il n'ya que le secours de Dieu qui m'empêche d'y succomber?þ
ÇáÕÝÍÉ 212 - Un des ouvrages qui contribuèrent le plus à former le goût de la nation, et à lui donner un esprit de justesse et de précision, fut le petit recueil des Maximes de François, duc de La Rochefoucauld.þ
ÇáÕÝÍÉ 148 - Quand on a l'État en vue, on travaille pour soi ; le bien de l'un fait la gloire de l'autre : quand le premier est heureux, élevé et puissant, celui qui en est cause en est glorieux, et par conséquent doit plus goûter que ses sujets, par rapport à lui et à eux, tout ce qu'il ya de plus agréable dans la vie.þ
ÇáÕÝÍÉ 213 - C'est moins un livre que des matériaux pour orner un livre. On lut avidement ce petit recueil; il accoutuma à penser, et à renfermer ses pensées dans un tour vif, précis et délicat.þ
ÇáÕÝÍÉ 221 - C'est le privilège du vrai génie, et surtout du génie qui ouvre une carrière, de faire impunément de grandes fautes.þ
ÇáÕÝÍÉ 228 - Il n'ya dans la nature humaine qu'une douzaine tout au plus de caractères vraiment comiques et marqués de grands traits.þ
ÇáÕÝÍÉ 77 - Parmi les personnes qui ont eu une connaissance immédiate de ce fait , il y en a une très-digne de foi qui vit encore. M. de Chamillart fut le dernier ministre qui eut cet étrange secret. Le second maréchal de la Feuillade, son gendre, m'a dit qu'à la mort de son beau-père, il le conjura à genoux de lui apprendre ce que c'était que cet homme , qu'on ne connut jamais que sous le nom de l'homme au masque de fer. Chamillart lui répondit que c'était le secret de l'État , et qu'il avait fait...þ