Le Barreau de Bordeaux de 1775 à 1815Auguste Durand, 1856 - 632 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
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ÇáÕÝÍÉ 73 - le peuple voulut la liberté , il la lui donna ! Il vint même au-devant de lui par ses sacrifices ; et cependant, c'est au nom de ce même peuple, qu'on demande aujourd'hui... Citoyens, je n'achève pas... je m'arrête devant l'histoire : songez qu'elle jugera votre jugement, et que le sien sera celui des siècles!þ
ÇáÕÝÍÉ 73 - Entendez d'avance l'histoire qui redira à la renommée : Louis était monté sur le trône à vingt ans , et à vingt ans il donna sur le trône l'exemple des mœurs; il n'y porta aucune faiblesse coupable, ni aucune passion corruptrice; il fut économe , juste, sévère; il s'y montra l'ami constant du peuple. Le peupleþ
ÇáÕÝÍÉ 73 - la destruction d'un impôt désastreux qui pesait sur lui, il le détruisit; le peuple demandait l'abolition de la servitude, il commença par l'abolir lui-même dans ses domaines ; le peuple sollicitait des réformes dans la législation criminelle pour l'adoucissement du sort des accusés,þ
ÇáÕÝÍÉ 72 - avec la franchise d'un homme libre : je cherche parmi vous des juges, et je n'y vois que des accusateurs! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis, et c'est vous-mêmes qui l'accusez, et vous avez déjà émis votre vœuþ
ÇáÕÝÍÉ 73 - et vous avez déjà émis votre vœu ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis, et vos opinions parcourent l'Europe ! Louis sera donc le seul Français pour lequel il n'existera aucune loi ni aucune forme ! Il n'aura ni les droits de citoyen, ni les prérogatives de roi! Il ne jouira ni de son ancienne condition , ni de la nouvelle ! Quelle étrange et inconcevable destinéeþ
ÇáÕÝÍÉ 232 - et si grands, sauvez les députés du peuple, sauvez-nous de notre désespoir, sauvez-vous de la guerre civile! Oui, nous organisons sur-le-champ notre garde nationale; nous nous élançons sur Paris, si un décret vengeur ne nous arrête ; et nous jurons de sauver nos frères ou de périr sur leur tombeau.þ
ÇáÕÝÍÉ 195 - Le peuple, qui a promis l'inviolabilité à Louis, peut seul déclarer qu'il veut user du droit de punir, auquel il avait renoncé. Des considérations puissantes vous prescrivent de vous conformer aux principes. Si vous y êtes fidèles , vous n'encourrez aucun reproche ; et si le peupleþ
ÇáÕÝÍÉ 237 - dans notre enceinte. Un mouvement général d'indignation et de désespoir précipite tous les citoyens dans leurs sections; les députations se pressent autour de nous ; toutes viennent nous proposer les mesures les plus extrêmes; il nous est impossible de calculer en ce moment les suites de cette effervescence ; nous vous devons la vérité, citoyens représentants,þ
ÇáÕÝÍÉ 235 - où je trace à la hâte ces lignes, j'ai lieu de croire que la Convention nationale va être forcée d'ordonner mon arrestation ou de la laisser faire, et que je dois m'attendre à devenir, dans peu d'instants, la victime d'un mouvement populaire ou d'un assassinat prétendu juridique ; » Je déclare aux citoyens de mon départementþ
ÇáÕÝÍÉ 114 - décréter cette convocation ou nous livrer aux vengeances de nos ennemis, si vous êtes réduits à cette alternative, citoyens, n'hésitez pas entre quelques hommes et la chose publique. Jetez-nous dans le goufre, et sauvez la patrieþ