Le drame de quatre-vingt-treize, المجلد 3Michel Lévy frères, 1867 |
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10 août Antoinette arrêté avaient avez avez-vous Bault c'était chambre château ci-devant citoyens Cléry cœur commissaires Commune Conciergerie connaissance conseil général conspiration Convention nationale d'Estaing Danton dauphin décret demande dépose Desèze devant Dieu dit-il douleur enfants entendu eût famille Fayette femme Firmont Fouquier-Tinville frère gardes du corps gendarmes Gironde Harmand homme j'ai jeune prince jour l'accusateur public l'acte d'accusation l'Assemblée l'échafaud laisser lettre Louis Capet Louis déclare n'en Louis XVI madame Élisabeth madame Royale main Malesherbes Marie-Antoinette Marie-Antoinette d'Autriche ment Michonis ministre monsieur mort municipaux n'avait N'avez-vous nuit parler passer personnes Pétion petit Capet peuple pièces porte pouvait PRÉSIDENT princesse prison prisonniers procès Qu'avez-vous à répondre refusé régiment de Flandre reine répondit République reste Robespierre Rougeville salle sang Santerre Septeuil sera seul Simon sœur sort TÉMOIN Temple tête tion tour du Temple tribunal Tronchet trouvé Tuileries Turgy Varennes venait Versailles veuve Capet veuve de Louis
مقاطع مشهورة
الصفحة 58 - Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir roi , de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens ; qu'il doit oublier toute haine et tout ressentiment , et nommément ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve ; qu'il ne peut faire le bonheur des peuples qu'en régnant suivant les lois...
الصفحة 68 - En vous parlant peut-être pour la dernière fois , je vous déclare que ma conscience ne me reproche rien , et que mes défenseurs ne vous ont dit que la vérité. > Je n'ai jamais craint que ma conduite fût examinée publiquement; mais mon cœur est déchiré de trouver dans l'acte d'accusation l'imputation d'avoir voulu faire répandre le sang du peuple...
الصفحة 58 - Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu'elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle, si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
الصفحة 68 - Je m'arrête devant l'histoire ; songez qu'elle jugera votre jugement, et que le sien sera celui des siècles.
الصفحة 57 - ... autre manière que ce puisse être ; je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfans, et ma sœur, qui souffrent depuis long-temps avec moi, de les soutenir par sa grâce, s'ils viennent à me perdre, et tant qu'ils resteront dans ce monde -périssable.
الصفحة 44 - XVI sache que s'il me choisit pour cette fonction je suis prêt à m'y dévouer. Je ne vous demande pas de faire part à la Convention de mon offre , car je suis bien éloigné de me croire un...
الصفحة 167 - Je suis calme comme on l'est quand la conscience ne reproche rien. J'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants. Vous savez que je n'existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur ; vous qui avez , par votre amitié , tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse ! « J'ai appris par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous.
الصفحة 168 - J'ai à vous parler d'une chose bien pénible à mon cœur, je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine ; pardonnez-lui , ma chère sœur ; pensez à l'âge qu'il a , et combien il est facile de faire...
الصفحة 56 - Dieu m'accorde vie, aux décisions que les supérieurs ecclésiastiques, unis à la sainte Eglise catholique, donnent et donneront conformément à la discipline de l'Eglise suivie depuis Jésus-Christ. Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l'erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ, suivant ce que la charité chrétienne nous enseigne.
الصفحة 57 - Je recommande mes enfants à ma femme, je n'ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux, je lui recommande surtout d'en faire de bons chrétiens et d'honnêtes hommes, de ne leur faire regarder les grandeurs de ce monde-ci (s'ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables...