De la mutilation d'un écrit posthume de Théodore Jouffroy: avec une lettre à l'Académie des sciences morales et un appendice pour faire suite à la réfutation de l'éclectisme ...de Bourgogne et Martinet, 1843 - 151 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
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ÇáÕÝÍÉ 40 - ... dérobé la vue, m'en rendait de moment en moment les détours plus visibles. En vain je m'attachais à ces croyances dernières comme un naufragé aux débris de son navire ; en vain, épouvanté du vide inconnu dans lequel j'allais flotter, je me rejetais pour la dernière fois avec elles vers mon enfance, ma famille, mon pays, tout ce qui m'était cher et sacré, l'inflexible courant de ma pensée était plus fort. Parents, famille, souvenirs, croyances, il m'obligeait à tout laisser. L'examen...þ
ÇáÕÝÍÉ 40 - ... moment en moment les détours plus visibles. « En vain je m'attachais à ces croyances dernières, comme un naufragé aux débris de son navire; en vain épouvanté du vide inconnu dans lequel j'allais flotter, je me rejetais pour la dernière fois avec elles vers mon enfance, ma famille, mon pays, tout ce qui m'était cher et sacré : l'inflexible courant de ma pensée était plus fort; parents, famille, souvenirs, croyances, il m'obligeait à tout laisser; l'examen se poursuivait, plus obstiné...þ
ÇáÕÝÍÉ 144 - Su» périeurs à tout ce qui les entoure, ils ne sauraient » être dominés ni par le fanatisme renaissant, ni par » l'égoïsme sans croyance qui couvre la société... Ils » ont le sentiment de leur mission et l'intelligence de » leur époque; ils comprennent ce que leurs pères n'ont » point compris, ce que leurs tyrans corrompus n'en» tendent pas; ils savent ce que c'est qu'une révolution, » et ils le savent parce qu'ils sont venus à propos.þ
ÇáÕÝÍÉ 49 - Je sus alors qu'au fond de moi-même il n'y avait plus rien qui fût debout ; que tout ce que j'avais cru sur moi-même, sur Dieu et sur ma destinée en cette vie et en l'autre, je ne le croyais plus; je l'avais cru sur la foi du fait que...þ
ÇáÕÝÍÉ 59 - Il les avait donc écartées et ajournées, et il s'était replié sur les questions particulières , et, parmi celles-ci, sur le petit nombre de celles qu'avaient commencé à lui aplanir les leçons de ses maîtres. Une fois aux prises avec ces questions , il nous avait fait assister à ses propres recherches, et, jeune comme il était, il avait porté dans ces recherches toute l'ardeur, toute l'anal)se minutieuse, la scrupuleuse rigueur, qui sont le propre des débutants.þ
ÇáÕÝÍÉ 40 - Dieu et sur ma destinée en cette vie et en l'autre , je ne le croyais plus. Je l'avais cru sur la foi du fait que maintenant ma raison ne pouvait plus admettre, et par conséquent je ne le croyais plus. Puisque je rejetais l'autorité qui me l'avait fait croire, je ne pouvais plus l'admettre, je le rejetais.þ
ÇáÕÝÍÉ 38 - Dieu sur moi, et l'aimant pour la bonté de ses desseins, j'étais heureux de ce bonheur que donne une foi vive et certaine en une doctrine qui résout toutes les grandes questions qui peuvent intéresser l'homme.þ
ÇáÕÝÍÉ 55 - ... ne dissimulait pas qu'on fût sceptique. Toute la philosophie était dans un trou où l'on manquait d'air, et où mon âme, récemment exilée du Christianisme, étouffait, et cependant l'autorité des maîtres et la ferveur des disciples m'imposaient, et je n'osais montrer ni ma surprise ni mon désappointement ,.(Cité par NETTEMENT, Histoire de la Littérature française sous le Gouvernement de Juillet, t.þ
ÇáÕÝÍÉ 31 - La destinée de la philosophie semble avoir été, depuis deux mille ans, dit-il, d'attirer et de fatiguer, par un charme et une difficulté également invincibles, les plus grands esprits qui aient honoré et qui honorent l'espèce humaine. Assurément le cercle de ses incertitudes s'est agrandi, des questions nouvelles ont été ajoutées...þ
ÇáÕÝÍÉ 64 - Ce noble souci des choses divines n'était pas éteint dans son cœur; « il y subsistait tout entier, et par intervalles, quand j'avais quelques heures à rêver la nuit à ma fenêtre ou le jour sous les ombrages des Tuileries, des élans intérieurs, des attendrissements subits, me rappelaient à mes croyances passées, à l'obscurité, au vide de mon âme, et au projet toujours ajourné de le combler.þ