Petits traités, ÇáãÌáÏ 1

ÇáÛáÇÝ ÇáÃãÇãí
Pagnerre, 1849
 

ÇáÕÝÍÇÊ ÇáãÍÏÏÉ

ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ

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ÇáÕÝÍÉ 133 - Il est toujours tout juste et tout bon; mais sa grâce Ne descend pas toujours avec même efficace; Après certains moments que perdent nos longueurs, Elle quitte ces traits qui pénètrent les cœurs; Le nôtre s'endurcit, la repousse, l'égare : Le bras qui la versait en devient plus avare, Et cette sainte ardeur qui doit porter au bien Tombe plus rarement, ou n'opère plus rien.þ
ÇáÕÝÍÉ 212 - Ils continueraient d'être joints malgré eux, dans les enfants, dont ils ne pourraient cesser d'être les auteurs communs. Plus tard et dans la vieillesse, la reconnaissance, la bonne foi, la pitié, tout ce qu'il ya de divin et d'humain dans le cœur de l'homme, rendent impossible une séparation qui n'aurait pu s'effectuer plus tôt sans tromper le vœu de la nature. En effet, l'union conjugale a précisément pour but de lier indivisiblement deux êtres intelligents et sensibles, afin que, durant...þ
ÇáÕÝÍÉ 60 - Enfin je tiens que Dieu ne saurait agir comme au hasard par un décret absolument absolu, ou par une volonté indépendante de motifs raisonnables. Et je suis persuadé qu'il est toujours mû, dans la dispensation de ses grâces, par des raisons où entre la nature des objets ; autrement il n'agirait point suivant la sagesse...þ
ÇáÕÝÍÉ 26 - ... pas, comme on l'a parfois supposé , le résultat de conventions arbitraires et factices. Elle ne s'est pas fondée sur des considérations d'utilité publique ; car de telles considérations n'eussent pu naître que de l'expérience acquise de ces effets, et conséquemment de son existence même. La propriété est un de ces faits primitifs qui n'ont d'autre source que la nature même de l'homme, et sortent nécessairement des lois qui la constituent. L'homme n'est pas, comme les animaux jetés...þ
ÇáÕÝÍÉ 254 - Ce lui sera un grand support et aide, que d'estre bien marié, et accompagné d'une sage et vertueuse femme, pour faire leurs communes affaires avec parfaite amitié et bonne intelligence. Et si une telle lui est donnée de Dieu...þ
ÇáÕÝÍÉ 59 - La société n'est pas les hommes; elle n'est que leur union. Les hommes vivent pour eux, et non pour cette chimère, cette vaine abstraction que l'on nomme l'humanité CHAPITRE VI. Du sentiment religieux. L'homme n'est pas seulement sociable et perfectible, il est religieux par nature. Un instinct puissant le pousse hors des limites du monde sensible, et l'élève jusqu'à l'Être infini. Si la sociabilité est la tendance naturelle de l'homme à vivre en société avec ses semblables, la voix intérieure...þ
ÇáÕÝÍÉ 99 - De généreux efforts ont été faits dans ce but. Des hommes vertueux et bien intentionnés ont établi par de sages règlements une salutaire police dans leurs manufactures. Des écoles ont été instituées : l'instruction religieuse a été donnée aux enfants : on a facilité pour tous la pratique du culte et l'exercice des devoirs de la religion. Les intérêts de ceux qui sont entrés dans cette voie louable n'ont point périclité. Enraciner, de plus en plus, dans, les âmes des travailleurs...þ
ÇáÕÝÍÉ 199 - Chez les nations slaves de l'Europe orientale, l'amitié est un engagement solennel qui se contracte au pied des autels. Dans le rituel esclavon, il se trouve une formule pour bénir, devant le peuple assemblé, l'union de deux amis ou de deux amies. Ces hommes deviennent frères; ces femmes deviennent sœurs.þ
ÇáÕÝÍÉ 39 - Or, quiconque alors s'attache au sol et en défriche une portion , afin d'en tirer des récoltes qui le nourrissent, rend en réalité à la communauté infiniment plus qu'il ne lui ôte. Telle est l'opinion des Indiens de l'Amérique du Nord : « Nous aimons , disent-ils , qu'il y en ait parmi nous qui plantent et cultivent ; ils cessent de tuer tant de gibier, et il nous en reste davantage (l).þ
ÇáÕÝÍÉ 183 - Ils instituèrent des fêtes en l'honneur des dieux : les jeunes filles, ornées de fleurs, et les jeunes garçons les célébraient par leurs danses et par les accords d'une musique champêtre. On faisait ensuite des festins où la joie ne régnait pas moins que la frugalité. C'était...þ

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