La littérature française au dix-neuvième siècle, ÇáãÌáÏ 2

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Hachette, 1886
 

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ÇáÕÝÍÉ 242 - Le romanticisme est l'art de présenter aux [peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.þ
ÇáÕÝÍÉ 317 - L'amour, aussi bien que le feu, ne peut subsister sans un mouvement continuel, et il cesse de vivre dès qu'il cesse d'espérer ou de craindre. 76. Il est du véritable amour comme de l'apparition des esprits : tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu.þ
ÇáÕÝÍÉ 273 - Avec Shakespeare et Saint-Simon, Balzac est le plus grand magasin de documents que nous ayons sur la nature humaine.þ
ÇáÕÝÍÉ 112 - Né de parents pieux et dans un pays où la foi catholique était encore pleine de vie au commencement de ce siècle, j'avais été accoutumé de bonne heure à considérer l'avenir de l'homme et le soin de son âme comme la grande affaire de ma vie, et toute la suite de mon éducation avait contribué à fortifier en moi ces dispositions sérieuses.þ
ÇáÕÝÍÉ 18 - Il ya vingt siècles que les pas de la conquête se sont empreints sur notre sol ; les traces n'en ont pas . disparu ; les générations les ont foulées sans les détruire; le sang des hommes les a lavées sans les effacer jamais.þ
ÇáÕÝÍÉ 27 - Lorsque, dans le silence de l'abjection, l'on n'entend plus retentir que la chaîne de l'esclave et la voix du délateur, lorsque tout tremble devant le tyran, et qu'il est aussi dangereux d'encourir sa faveur que de mériter sa disgrâce, l'historien paraît, chargé de la vengeance des peuples. C'est en vain que Néron prospère. Tacite est déjà né dans l'empire...þ
ÇáÕÝÍÉ 27 - C'est en vain que Néron prospère. Tacite est déjà né dans l'Empire; il croît inconnu auprès des cendres de Germanicus, et déjà l'intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du maître du Monde.þ
ÇáÕÝÍÉ 51 - D'admirables armées faisaient flotter ses trois couleurs à la face des rois qui avaient voulu l'anéantir. Vingt héros, divers de caractère et de talent, pareils seulement par l'âge et le courage, conduisaient ses soldats à la victoire : Hoche, Kléber, Desaix, Moreau, Joubert, Masséna, Bonaparte, et une foule d'autres, s'avançaient ensemble.þ
ÇáÕÝÍÉ 188 - Du Christ avec ardeur Jeanne baisait l'image; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des vents : Au pied de l'échafaud, sans changer de visage Elle s'avançait à pas lents. Tranquille, elle y monta ; quand, debout sur le faîte, Elle vit ce bûcher...þ
ÇáÕÝÍÉ 188 - A qui réserve-t-on ces apprêts meurtriers ? Pour qui ces torches qu'on excite ? L'airain sacré tremble et s'agite... D'où vient ce bruit lugubre ? où courent ces guerriers Dont la foule à longs flots roule et se précipite? La joie éclate sur leurs traits, Sans doute l'honneur les enflamme ; Ils vont pour un assaut former leurs rangs épais : Non, ces guerriers sont des Anglais, Qui vont voir mourir une femme.þ

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