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Et les Jésuites demandent depuis quand l'on a le droit de tuer les gens parce qu'ils viennent « à mauvaise heure ». Leur en voudra-t-on beaucoup s'ils se refusent à voir en toute cette affaire, avec M. Hanotaux, « un élan d'honnêteté nationale », mais bien, avec le protestant Sismondi, « une scandaleuse iniquité, un grand acte de lâcheté politique » (1).

Ce que nous cherchons avant tout, c'est de voir dans quel milieu intellectuel et moral s'élabore l'antijésuitisme. Il semble qu'ici le spécimen est complet.

(1) Hanotaux, Etudes historiques, p. 155. Sismondi, Hist. des Français, t. XXI, p. 323.

CHAPITRE VI

Autour de Mariana

(1599-1610)

CHAPITRE VI

Autour de Mariana

(1599-1610)

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1.

II.

III.

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PASQUIER. Le Catéchisme des Jésuites.
RAVAILLAC. MARIANA.

LE de Rege et Regis institutione.
IV. LE DÉCRET DU P. AQUAVIVA (1).

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I

Les Jésuites partirent, mais leurs ennemis ne désarmèrent pas. Tandis que les gens pratiques s'appropriaient sans vergogne les dépouilles des bannis, les autres continuaient à écrire. L'exil de ceux qui hier, la remarque est encore de l'Estoile étaient « craints,

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(1) B. Duhr, et Janssen, op. cit. Bayle art. Mariana. Hallam, Hist. de la littér. Européenne. Trad. française, 1839, t. II, p. 143. Sommervogel, Bibliothèque, t. V. p. 558. Labitte, De Jure politico quid censuerit Mariana, Paris, 1851. Garzon, El padre Juan Mariana, Madrid 1889. A. Dumeril, Un publiciste de l'ordre des Jésuites calomnie. (Mémoires de l'Académie de Toulouse, 1885, p. 83, 146).

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