Premières poésies de Alfred de Musset: 1829-1835 |
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aime Allons amant âme amour beau BELCOLORE belle bras C'était cæur CAMARGO chante chemin cher chercher cheveux ciel cœur corps couche coup cour crier crois d'or demande Dieu dire dise dormir doux écoute enfant femme fenêtre fille fils fond FRANK front garde gens heure heureux homme IRUS j'ai j'aime jette jeune jour L'ABBÉ l'âme l'amour l'autre l'heure l'homme LAERTE laissé lève lèvres loin long madame main maison maîtresse malheur manteau marcher mère mieux monde monsieur mort mourir n'ai n'en NINETTE NINON noir nuit Paez pâle parle passe pauvre peine pensée père Peut-être pied pleurs porte premier qu'à qu'en qu'un RAFAEL regard reste rêve rien s'en s'il sais sang SCÈNE seigneur sent sera seul silence SILVIO soir soleil sort terre tête tombe tremblant triste trouvé venir vent verre veux viens vient vieux voilà voit voix voyant vrai yeux
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ÇáÕÝÍÉ 175 - Combien peuvent sur nous, pour guérir toute peine, Ces deux signes jumeaux de paix et de bonheur, ^Jeunesse de visage et jeunesse de cœur*.þ
ÇáÕÝÍÉ 97 - Et le golfe mouvant Qui tremble au vent, Tout se tait, fors les gardes Aux longues hallebardes, Qui veillent aux créneaux Des arsenaux. — Ah! maintenant plus d'une Attend, au clair de lune, Quelque jeune muguet, L'oreille au guet. Pour le bal qu'on prépare, Plus d'une qui se pare, Met devant son miroir Le masque noir. Sur sa couche embaumée...þ
ÇáÕÝÍÉ 105 - Et qu'il vente ou qu'il neige, Moi-même, chaque soir, Que fais-je, Venant ici m'asseoir? Je viens voir, à la brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i.þ
ÇáÕÝÍÉ 126 - On en rit; c'est hasard s'il n'a heurté personne. Mais sa folie au front lui met une couronne, A l'épaule une pourpre, et devant son chemin La flûte et les flambeaux, comme un jeune Romain ! Tel était celui-ci, qu'à sa mine inquiète On eût pris pour un fou, sinon pour un poete.þ
ÇáÕÝÍÉ 337 - II en est un plus grand, plus beau, plus poétique, Que personne n'a fait, que Mozart a rêvé, Qu'Hoffmann a vu passer, au son de la musique, Sous un éclair divin de sa nuit fantastique, Admirable portrait qu'il n'a point achevé, Et que de notre temps Shakspeare aurait trouvé.þ
ÇáÕÝÍÉ 309 - Madame alléguera qu'elle monte en berline; Qu'elle a passé les ponts quand il faisait du vent; Que lorsqu'on voit le pied, la jambe se devine; Et tout le monde sait qu'elle a le pied charmant. Mais moi qui ne suis pas du monde, j'imagine Qu'elle aura trop aimé quelque indiscret amant.þ
ÇáÕÝÍÉ 342 - Oui , don Juan. Le voilà ce nom que tout répète, Ce nom mystérieux que tout l'univers prend , Dont chacun vient parler , et que nul ne comprend ; Si vaste et si puissant qu'il n'est pas de poète Qui ne l'ait soulevé dans son cœur et sa tête, Et pour l'avoir tenté ne soit resté plus grand.þ
ÇáÕÝÍÉ 207 - Vous me demanderez si j'aime la sagesse. Oui — j'aime fort aussi le tabac à fumer. J'estime le bordeaux, surtout dans sa vieillesse ; J'aime tous les vins francs, parce qu'ils font aimer.þ
ÇáÕÝÍÉ 209 - Un long cri de douleur traversa l'Italie Lorsqu'au pied des autels Michel-Ange expira. Le siècle se fermait, — et la mélancolie, Comme un pressentiment, des vieillards s'empara. L'art, qui sous ce grand homme avait quitté la terre Pour se suspendre au ciel, comme le nourrisson Se suspend et s'attache aux lèvres de sa mère, L'art avec lui tomba.þ