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Chaque volume 8 francs 50 centimes et 10 francs franc de port.

PARIS.

LIBRAIRIE ECCLÉSIASTIQUE D'AD. LE CLERE ET Cie,
4MPRIMECRS-LIBRAIRES, RUE CASSETTE, N° 29.

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l'occasion de la liberté d'enseignement, par M. l'Archevêque de Paris, 305, 353; réponse de M. Quinet, 481 Livres mis à l'index, 314, 371, 564 Appréciation de l'influence et de l'action du clergé en France et en Algérie, par un membre du conseil royal de l'instruction publique, 321 Circulaire de M. l'Archevêque de Paris relativement aux Institutions Liturgiques, Erection de nouveaux siéges épiscopaux aux Etats-Unis, 341 Mort du cardinal Testaferrata, 341 Discours prononcé par M. Villemain à la distribution des prix du concours général, 341, 360 Lettre de M. l'abbé Des Garets, au sujet des Observations de M. l'Archevêque de Paris, 369

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421 422

593 Lettres inédites du comte de Maistre,

Guérisons extraordinaires, 388, 602, 617 Traits de charité, 397, 407, 471, 501,, 584, 605 Histoire de Napoléon Bonaparte, par M. A. Gabourd, 417 Sur les thèses de M. Bersot pour le doctorat en philosophie, 420 Abus de pouvoir d'un maire à l'occasion d'un refus de sépulture, Curieux rapprochement, Accident arrivé à la voiture du roi des Français, 427, 459 Inauguration de statues, Voyages de la reine d'Angleterre, 429, 460, 475, 492, 508, 543, 559, 574 Menées révolutionnaires en Italie et en Allemagne, 429, 445, 479, 495, 509 Faux thaumaturge en Suède, Histoire des Trappistes du Val-SainteMarie, 433 Lettre de M. l'archevêque de Sens pour démentir le bruit de sa démission,

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FIN DE LA TABLE DU CENT DIX-HUITIĚME VOLUME.

625

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L'AMI DE LA RELIGION.

Circulaire de M. l'évêque de Belley, au m'en effrayai pas, persuadé qu'on clergé de son diocèse.

Belley, le 18 juin 1843.
Messieurs,

me laisseroit la liberté de me défendre, et qu'il ne me seroit pas difficile de prouver que je n'avois eu en vue que l'enseignement de certains professeurs de philosophie et d'histoire, dont les leçons révoltent tous les gens de bien, et particulièrement tous les catholiques, c'est-à-dire la grande majorité des Français. Cette

dénonciation au conseil d'Etat avoit d'ailleurs le grave inconvénient d'apprendre à toute l'Europe et au monde

entier

que,

Des raisons particulières, qu'il est inutile de rappeler ici, m'avoient engagé à terminer mon dernier Mandement de Carême, en date du 3 février, par quelques observations contre l'enseignement philosophique de plusieurs professeurs de l'Université. Le 25 du mème mois, je vous adressai une Circulaire pour vous féliciter de l'amélioration que sité ne désavoue pas les erreurs ennon-seulement l'Univernous avions remarquée dans les procès-verbaux des Conférences seignées par ces professeurs, mais théologiques qui ont lieu tous les qu'elle les approuve, qu'elle en mois, et je vous engageois à multi-prend la défense, qu'elle voudroit même interdire aux évêques, qui plier le nombre de celles qui se font sont gardiens de la foi catholique, toutes les semaines dans plusieurs la faculté d'empêcher leurs diocécantons sur l'histoire, la philosophie, sains d'en être infectés. Cette obserla physique, la géologie et autres sciences à l'ordre du jour. Mon in-vation, toute dans l'intérêt de l'Utention par là étoit de vous fournir niversité, jointe à quelques autres le moyen de dissiper les erreurs dont pleines de bienveillance pour moi, déterminèrent à me laisser en paix. les jeunes gens sont imbus, quand ils ont lu des livres anti-religieux, on assisté à certains cours professés publiquement, dans lesquels le christianisme et surtout le catholicisme sont indignement outragés.

Mon Mandement et ma Circulaire ayant été dénoncés au gouvernement, il fut question de déférer ces deux publications au conseil d'Etat, comine attaquant l'Université, corps légalement constitué, et, sous ce rapport, placé sous la sauvegarde des pis. Instruit de ce projet, je ne

Dans la séance des députés du 14 juin, un membre ayant interpellé Son Excellence le garde des sceaux sur le même objet, M. le ministre, après quelques explications, crut pouvoir ajouter, pour en finir plus vite, qu'il étoit persuadé que j'étois fâché de ce que j'avois écrit dans mon Mandement. Quoique cette persuasion fût sans fondement, elle lui étoit certainement inspirée par de bons motifs. Mais, comme ces paroles ont acquis un degré de force

L'Ami de la Religion. Tome CXVIII.

1

beaucoup plus étendu qu'elles n'a- | phes de l'antiquité, dans le sein du paganisme, et qu'on retrouve chez les sauvages de l'Afrique et de l'Amérique : car ils appellent Dieu le

GRAND ESPRIT.

Le Panthéisme et le Spinosisme ne sont pas une religion reconnue par l'Etat, dont la profession approbative soit imposée au corps ensei

voient d'abord, soit par les observations d'un autre député, soit par l'interprétation de quelques journaux plus ou moins hostiles au clergé et à la religion, on en a conclu que je m'étois rétracté, et que j'éprouvois un PROFOND REGRET de ce que j'avois avancé. Dans cet état de choses, il est évident que, si je gar-gnant ; je lis, au contraire, dans l'ardois le silence, on pourroit croire que je cesse en effet de désapprouver un enseignement philosophique et historique, très-contraire à la religion et très-dangereux pour les jeunes gens; je serois donc coupable devant Dieu et devant les homines, et surtout devant le clergé, si je laissois subsister le moindre soupçon à cet égard. En conséquence, je déclare que je continue à penser et à dire que l'enseignement philosophique donné dans plusieurs chaires de l'Université, sur le Panthéisme et le Spinosisine, sur la création du monde, sur les perfections de Dieu, et sur un grand nombre de faits historiques relatifs à la religion chrétienne, est en opposition avec la foi catholique.

ticle 38 du décret impérial du 17 mars 1808 : Toutes les écoles de l'Uversité prendront pour base de leur enseignement: 1o LES PRÉCEPTES de la RELIGION CATHOLIQUE; on peut donc combattre ces systèmes impunément et sans manquer à aucune loi; j'ai pu, par conséquent, engager mes diocésains à fuir les chaires où ils seroient enseignés, comme je puis les engager à fuir les chaires des mahométans, des juifs et même des protestans. J'en dis autant de celles où l'on dénature les faits historiques au détriment de la Religion chrétienne en général, et de la Religion catholique en particulier; de celles où l'on déclame de la manière la plus injuste contre le clergé qui est aussi un corps légalement constitué, plus ancien, plus nombreux, et, sans doute, aussi important que l'Université.

La doctrine du Panthéisme et du Spinosisme fait de la divinité un assemblage monstrueux de toutes les créatures; en sorte que, dans cette On s'est beaucoup récrié de ce hypothèse, le soleil, la lune, les qu'à l'exemple de plusieurs autres étoiles, les animaux, les plantes, les évêques, j'avois appelé CHAIRES DE pierres même, seroient autant de PESTILENCE celles d'où descend une portions de la divinité et pourroient philosophie aussi contraire au bon recevoir les honseurs divins. Il est sens et à toutes les religions, et spéévident que cet enseignement dé- cialement à la Religion catholique : truit l'idée que nous avons de l'Etre on en a conclu que ces mots étoient suprême, que tous les esprits élevés un point de ralliement. Ceux qui nous représentent comme l'Etre par tiennent ce langage ignorent, sans excellence, de qui tous les autres doute, que nous trouvons ces padépendent; idée sublime qui s'étoit roles tous les dimanches dans notre conservée parmi les grands philoso- | office, et qu'elles s'offrent naturelle

ment à la mémoire toutes les fois que nous combattons une erreur. Je profite de l'occasion qui se présente, messieurs, pour vous faire apercevoir qu'on a donné plus d'étendue aux paroles de mon Mandement qu'elles n'en ont, en les appliquant à tous les professeurs et à toutes les maisons de l'Université. Je suis assuré, comme je l'ai dit expressément dans ma Circulaire du 25 février, qu'il y a d'honorables exceptions; et, sans aller plus loin, les professeurs actuels de philosophie qui sont dans les colléges universitaires de mon diocèse, quoique laïques, sont à mes yeux aussi recommandables les deux du peque tit-séminaire de Belley, dont vous connoissez la science et la vertu.

Si on me demande pourquoi, n'ayant pas à me plaindre des professeurs qui sont près de moi, j'ai parlé de ceux qui sont éloignés, je réponds que c'est pour engager mes diocésains à ne pas chercher ailleurs une instruction qui les exposeroit à un grand danger, tandis qu'ils peuvent la recevoir plus près, à moins de frais et sans compromettre la foi dont je suis le conservateur. Je vous conseille donc de nouveau, messieurs,

quand vous êtes consultés par les pères de famille, d'y regarder de près et de ne diriger les jeunes gens que vers les établissemens universitaires ou autres dans lesquels ils n'auront rien à craindre ni du côté de la foi ni du côté des mœurs. Fallût-il être exposé à de nouvelles dénonciations, en remplissant ce devoir auprès de vous et des pères de famille, rien ne sera capable de me faire changer de sentiment et de langage.

Qu'il me soit permis de le dire, messieurs: je suis un foible reste de

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NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES.

ROME. Le 19 juin, S. S. a tenu au Vatican un copsistoire secret dans lequel, après une courte allocution, Elle a créé et proclamé cardinaux de la sainte Eglise romaine, de l'ordre des prètres :

Mgr François Saraiva de Saintdans le diocèse de Braga, en 1766; Louis, patriarche de Lisbonne, né

Mgr Antoine-Marie Cadolini, évêque d'Ancône, né dans cette ville le 10 juillet 1771.

Puis, selon l'usage, Elle a fermé la bouche à S. E. le cardinal Villadicani, créé et proclamé dans le consistoire secret du 27 janvier der

nier.

Ensuite, le Souverain Pontife a

proposé les Eglises suivantes :

L'Eglise métropolitaine de Goa, dans les Indes-Orientales, pour le R. P. Joseph Da Silva Torres, religieux Bénédictin, prêtre de Porto.

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