Lettres écrites a un provincial: précédées d'un éloge de PascalFirmin Didot, 1843 - 395 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
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accusé Arnauld assez auteurs avez BLAISE PASCAL bon père Bossuet bulle calomnie Calvin casuistes catholiques censure charité chose chrétiens cinq propositions cobar concile condamne confesseur confession conscience contraire crimes croire déclare défendre Descartes dessein Dieu dire dis-je discours dit-il docteurs doctrine donner l'aumône écrits efficace erreurs Escobar esprit êtes eût Filiutius gens hérésie hérétiques hommes impostures Innocent X j'ai jamais jansénistes jésuites JÉSUS-CHRIST juges justice l'autre l'Église l'esprit l'Évangile l'homicide l'homme Lessius livre maximes médisances ment messe Molina monde morale n'en néanmoins nécessaire obligé opinion probable pape parle paroles Pascal passage péché péché mortel pénitence pensée père Bauny permis de tuer personnes Port-Royal pouvoir prochain pratique prêtres principe Provinciales qu'un question raison religieux religion révérend père rien s'il sacrement saint Augustin saint Thomas Saint-Cyran Sanchez savez sens de Jansénius sentiment serait seulement simonie Sorbonne sorte soufflet suffisante sujet superflu Tannerus temporel thomistes tion trouve Vasquez vérité Voilà vous-mêmes
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ÇáÕÝÍÉ l - Ce chien est à moi, disaient ces pauvres enfants; c'est là ma place au soleil : voilà le commencement et l'image de l'usurpation de toute la terre.þ
ÇáÕÝÍÉ xliv - Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme ; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.þ
ÇáÕÝÍÉ lii - Avec combien peu d'orgueil un chrétien se croit-il uni à Dieu ! avec combien peu d'abjection s'égale-t-il aux vers de la terre ! La belle manière de recevoir la vie et la mort, les biens et les maux I IX.þ
ÇáÕÝÍÉ 197 - ... confondent et dissipent ceux qui n'ont que la vanité et le mensonge : mais la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre. Qu'on ne prétende pas de là néanmoins que les choses soient égales; car il ya cette extrême différence, que la violence n'a qu'un cours borné par l'ordre de Dieu , qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu'elle attaque; au lieu que la vérité subsiste éternellement , et triomphe enfin de ses ennemis, parce qu'elle est éternelle et puissante...þ
ÇáÕÝÍÉ 197 - Quand la force combat la force , la plus puissante détruit la moindre : quand on oppose les discours aux discours , ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n'ont que la vanité et le mensonge : mais la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre.þ
ÇáÕÝÍÉ xlvii - Tous les corps, le firmament, les étoiles, la terre et ses royaumes, ne valent pas le moindre des esprits; car il connaît tout cela, et soi; et les corps, rien. Tous les corps ensemble, et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charité; cela est d'un ordre infiniment plus élevé.þ
ÇáÕÝÍÉ lx - Qu'est-ce donc, après tout, messieurs, qu'est-ce que leur malheureuse incrédulité, sinon une erreur sans fin, une témérité qui hasarde tout, un étourdissement volontaire, et, en un mot , un orgueil qui ne peut souffrir son remède , c'est-à-dire qui ne peut souffrir une autorité légitime ? Ne croyez pas que l'homme ne soit emporté que par l'intempérance des sens : l'intempérance de l'esprit...þ
ÇáÕÝÍÉ xliii - Quelle chimère est-ce donc que l'homme ? Quelle nouveauté , quel chaos , quel sujet de contradiction ! Juge de toutes choses, imbécile ver de terre, dépositaire du vrai , amas d'incertitude , gloire et rebut de l'univers...þ
ÇáÕÝÍÉ 352 - S'il s'agit d'une proposition non révélée, et proportionnée à la raison naturelle, elle en sera le propre juge ; et s'il s'agit enfin d'un point de fait, nous en croirons les sens, auxquels il appartient naturellement d'en connaître.þ