Considérations sur la France: Nour. éd., revue par láuteurLa Societe typographique, 1814 - 168 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
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amnistie assez assignats auroit avoient avoit c'étoit çais caractère cent mille Charlemagne chose christianisme citoyen considérer constitution de 1795 constitution française contre-révolution convention nationale coupables crime délibération devoit dire disoit divine dogme doit donner doute efforts émigrés ennemis époque Esprit des Lois étoient étoit falloit foiblesse force Fran gouvernement guerre humain idées institutions jamais justice l'Etat l'Europe l'homme l'ordre l'univers législateurs légitime Léon X liberté libre lois fondamentales long-temps Louis XVI lution Lycurgue magistrats malheur massacre maux ment mille hommes monar monarchie française monde Montesquieu n'avoit n'y a rien nation nation française nationale nobles noblesse OR MUTILATE ouvrage pable paroît passer peuple peut-être peuvent Plutarque politique pourroit pouvoir premier problême Providence puissance punir qu'une raison religion renversé république rétablissement révo révolution française révolutionnaire Robespierre rois royalistes royaume s'il sance sang sera seroient seroit seul siècles sophisme sort souverain souveraineté Sparte surtout terrible tion trône tyrannie vengeances vérité volution
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ÇáÕÝÍÉ 25 - La Providence , qui proportionne toujours les moyens à la fin , et qui donne aux nations, comme aux individus, les organes nécessaires à l'accomplissement de leur destination , a précisément donné à la nation française deux instruments , et pour ainsi dire , deux bras, avec lesquels elle remue le monde, sa langue et l'esprit de prosélytisme qui forme l'essence de son caractère; en sorte qu'elle a constamment le besoin et le pouvoir d'influencer les hommes.þ
ÇáÕÝÍÉ 77 - Or, il n'ya point d'homme dans le monde. J'ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc. ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être Persan : mais quant à l'homme, je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie ; s'il existe, c'est bien à mon insu (4).þ
ÇáÕÝÍÉ 2 - Sans doute, car la première condition d'une révolution décrétée, c'est que tout ce qui pouvait la prévenir n'existe pas, et que rien ne réussisse à ceux qui veulent l'empêcher. Mais jamais l'ordre n'est plus visible, jamais la Providence n'est plus palpable que lorsque l'action supérieure se substitue à celle de l'homme et agit toute seule : c'est ce que nous voyons dans ce moment.þ
ÇáÕÝÍÉ 83 - La philosophie moderne est tout à la fois trop matérielle et trop présomptueuse pour apercevoir les véritables ressorts du monde politique. Une de ses folies est de croire qu'une assemblée peut constituer une nation; qu'une constitution, c'est-à-dire l'ensemble des lois fondamentales qui conviennent à une nation, et qui doivent lui donner telle ou telle forme de gouvernement...þ
ÇáÕÝÍÉ 91 - ... on a mis la main à l'œuvre, et le plan de la cité-reine circule déjà dans toute l'Europe. Essentiellement, il n'ya rien là qui passe les forces du pouvoir humain ; on peut bien bâtir une ville : néanmoins, il y a trop de délibération, trop A...þ
ÇáÕÝÍÉ 64 - LA GÉNÉRATION présente est témoin de l'un des plus grands spectacles qui jamais ait occupé l'œil humain : c'est le combat à outrance du christianisme et du philosophisme. La lice est ouverte, les deux ennemis sont aux prises, et l'univers regarde.þ
ÇáÕÝÍÉ 52 - Or, ce qui distingue la révolution française , et ce qui en fait un événement unique dans l'histoire, c'est qu'elle est mauvaise radicalement , aucun élément de bien n'y soulage l'œil de l'observateur ; c'est le plus haut degré de corruption connu ; c'est la pure impureté.þ
ÇáÕÝÍÉ 23 - Mais l'église anglicane (4) , qui nous touche d'une main, touche de l'autre ceux que nous ne pouvons toucher ; et quoique, sous un certain point de vue, elle soit en butte aux coups des deux partis, et qu'elle présente le spectacle un peu ridicule d'un révolté qui prêche l'obéissance, cependant elle est très précieuse sous d'autres aspects, et peut être considérée comme un de ces intermèdes chimiques, capables de rapprocher des éléments inassociables de leur nature (5).þ