Histoire politique et littéraire de la presse en France avec une introduction historique sur les origines du journal et la bibliographie générale des journaux depuis leur origine, ÇáãÌáÏ 3

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Poulet-Malassis et de Broise, 1859
 

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ÇáÕÝÍÉ 15 - ouvrage périodique d'un goût » nouveau, dans lequel on s'explique librement sur ce » qui peut intéresser la curiosité du public...þ
ÇáÕÝÍÉ 7 - ... pourvu que je ne parle en -mes écrits, ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.þ
ÇáÕÝÍÉ 211 - ... des anecdotes et des notices historiques et critiques concernant les auteurs ou leurs ouvrages, ainsi que les mœurs, les usages du temps, les circonstances particulières et relatives, et les personnages connus, déguisés ou emblématiques.þ
ÇáÕÝÍÉ 24 - Si j'ai ajouté quelque chose sur ce que j'ai lu de .ui, c'est apparemment que j'ai souhaité qu'il eût fait des tragédies ; car il me paraît que le langage des passions est sa langue naturelle. Je fais une grande différence entre lui et l'abbé Desfontaines ; celui-ci ne sait parler que de livres ; ce n'est qu'un auteur , et encore un bien médiocre auteur, et l'autre est un homme.þ
ÇáÕÝÍÉ 219 - Un adorateur de la plus belle moitié du genre humain vient de nous annoncer un nouveau journal, mais d'une nécessité si absolue et si indispensable que je ne conçois pas comment nous avons fait pour nous en passer jusqu'à présent. Ce journal sera intitulé le Journal du goût, ou le Courrier de la mode.þ
ÇáÕÝÍÉ 451 - Tous ceux qui seront convaincus d'avoir composé, fait composer et imprimer des .écrits tendant à attaquer la religion, à émouvoir les esprits, à donner atteinte à notre autorité et à troubler l'ordre et la tranquillité de nos états, seront punis de mort.þ
ÇáÕÝÍÉ 458 - Doublet en tenait registre. Chacun, en arrivant, lisait la feuille du jour, et l'augmentait de ce qu'il savait de sûr. Les valets copiaient ensuite les bulletins, et s'en faisaient un revenu en les distribuant au public. » Ces bulletins, qui devaient nécessairement prendre le ton de la société du temps, étaient un résumé de tout ce qui se disait dans le monde.þ
ÇáÕÝÍÉ 397 - Jusqu'au, moment de la publication du Courrier, l'Angleterre avait été véritablement une terre étrangère pour le reste de l'Europe. On ignorait presque tout ce qui se passait dans son sein. On ne connaissait guère sa constitution que par les écrits de Montesquieu, ou par les récits frivoles des voyageurs qui allaient passer quinze jours à Londres , pour le compte de quelques libraires, et revenaient à Paris débiter leurs relations.þ
ÇáÕÝÍÉ 458 - Sainte-Palaye, les abbés Chauvelin et Xaupi, les Falconet, les Mairan, les Mirabaud, tous paroissiens arrivant à la même heure, s'asseyant dans le même fauteuil, chacun au-dessous de son portrait. Sur une table, deux grands registres étaient ouverts, qui recevaient de chaque survenant l'un le positif et l'autre le douteux, l'un la vérité absolue et l'autre la vérité relative. Et voilà le berceau de ces nouvelles à la main qui, par le tri et la discussion, prirent tant de crédit, que l'on...þ
ÇáÕÝÍÉ 80 - ... qui doivent composer un Apollon ou une Vénus; chaque trait de la statue, chaque fleur du bouquet, existe dans la nature, et tout l'art consiste dans le choix qui les rassemble. — Les journaux sont devenus une espèce d'arène où l'on prostitue sans pudeur et les lettres et ceux qui les cultivent à l'amusement de la sottise et de la malignité. On a jugé apparemment que cette arène littéraire n'était pas encore occupée d'une manière assez brillante par MM. La Harpe, Fréron, Le Fuel...þ

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