Premières poésies de Alfred de Musset, 1829-1835 |
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aime Allons amant âme amour beau BELCOLORE belle bras c'était cæur CAMARGO chante chemin cher chercher cheveux ciel cœur corps couche coup cour crier crois d'or demande Dieu dire dise dormir doute doux enfant femme fenêtre fille fils fond FRANK front garde gens heure heureux homme IRUS j'ai j'aime jette jeune jour L'ABBÉ l'âme l'amour l'autre l'heure l'homme LAERTE laissé lève loin long madame main maison maîtresse malheur manteau marcher Mardoche mère mieux monde monsieur mort mourir n'ai n'en NINETTE NINON noir nuit Paez pâle parler passe pauvre peine pensée père Peut-être pieds pleurs porte premier qu'à qu'en qu'un RAFAEL regard reste rêve rien s'en s'il sais sang SCÈNE seigneur sent sera seul silence SILVIO soir soleil sort terre tête tombe tremblant triste trouvé venir vent verre veux viens vient vieux voilà voit voix voyant vrai yeux
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ÇáÕÝÍÉ 104 - C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i. Lune, quel esprit sombre Promène au bout d'un fil, Dans l'ombre, Ta face et ton profil ? Es-tu l'œil du ciel borgne?þ
ÇáÕÝÍÉ 1 - Ce livre est toute ma jeunesse ; Je l'ai fait sans presque y songer. Il y paraît, je le confesse, Et j'aurais pu le corriger. Mais quand l'homme change sans cesse, Au passé pourquoi rien changer ? Va-t'en, pauvre oiseau passager ; Que Dieu te mène à ton adresse ! Qui que tu sois, qui me liras, Lis-en le plus que tu pourras, Et ne me condamne qu'en somme. Mes premiers vers sont d'un enfant, Les seconds d'un adolescent, Les derniers à peine d'un homme.þ
ÇáÕÝÍÉ 324 - L'âme et le corps, hélas ! ils iront deux à deux , Tant que le monde ira , — pas à pas , — côte à côte , — Comme s'en vont les vers classiques et les bœufs. L'un disant : « Tu fais mal ! » et l'autre : « C'est ta faute ! » Ah ! misérable hôtesse , et plus misérable hôte ! Ce n'est vraiment pas vrai que tout soit pour le mieux.þ
ÇáÕÝÍÉ 148 - S'enfuit au fond du cœur. — La nuit, la nuit profonde Vient seule relever, à l'heure du sommeil, Les fronts qui s'inclinaient aux rayons du soleil. Pale étoile du soir, messagère lointaine, Dont le front sort brillant des voiles du couchant, De ton palais d'azur, au sein du firmament, Que regardes-tu dans la plaine?þ
ÇáÕÝÍÉ 138 - Combien peuvent sur nous, pour guérir toute peine, Ces deux signes jumeaux de paix et de bonheur, ^Jeunesse de visage et jeunesse de cœur*.þ
ÇáÕÝÍÉ 344 - Oui , don Juan. Le voilà ce nom que tout répète, Ce nom mystérieux que tout l'univers prend , Dont chacun vient parler , et que nul ne comprend ; Si vaste et si puissant qu'il n'est pas de poète Qui ne l'ait soulevé dans son cœur et sa tête, Et pour l'avoir tenté ne soit resté plus grand.þ
ÇáÕÝÍÉ 333 - J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas ; Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — quelle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas.þ
ÇáÕÝÍÉ 339 - Quant au roué français, au don Juan ordinaire, Ivre, riche, joyeux, raillant l'homme de pierre, Ne demandant partout qu'à trouver le vin bon, Bernant monsieur Dimanche, et disant à son père Qu'il serait mieux assis pour lui faire un sermon, C'est l'ombre d'un roué qui ne vaut pas Valmont.þ
ÇáÕÝÍÉ 7 - Font répondre tous les piliers ! Oh ! lorsque l'ouragan qui gagne La campagne Prend par les cheveux la montagne, Que le temps d'automne jaunit, Que j'aime, dans le bois qui crie Et se plie, Les vieux clochers de l'abbaye, Comme deux arbres de granit...þ
ÇáÕÝÍÉ 137 - Je regardais Lucie. — Elle était pâle et blonde. Jamais deux yeux plus doux n'ont du ciel le plus pur Sondé la profondeur et réfléchi l'azur.þ