Mémoires sur la Révolution de France: et recherches sur les causes qui ont amené la Révolution de 1789 et celles qui l'ont suivie, ÇáãÌáÏ 2

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ÇáÕÝÍÉ 46 - Si le Roi se met à la tête d'une armée et en dirige les forces contre la nation, ou s'il ne s'oppose pas par un acte formel à une telle entreprise qui s'exécuterait en son nom, il sera censé avoir abdiqué la royauté.þ
ÇáÕÝÍÉ 365 - Il fallut prêter le serment de fidélité à la république et de haine à la royauté. Au moment où j'allais le prononcer, le parti jacobin s'agita avec fureur ; un Montagnard trouva que je ne le...þ
ÇáÕÝÍÉ 91 - ... le vit surtout quand le roi , qui était à l'École militaire avec sa famille, en partit pour aller prêter le serment sur l'autel élevé dans le Champ de Mars. Il fut salué par les plus vives acclamations. Elles étaient , il est vrai, mêlées à ces cris : Pétion, ou la mort! mais j'ai bien présent à la mémoire l'espèce d'hommes qui hurlaient ces mots , et qui les portaient tracés avec de la craie sur le chapeau. C'était un ramas honteux de tout ce que la populace renferme de plus...þ
ÇáÕÝÍÉ 348 - Le jour commençait à baisser; la foule très nombreuse des spectateurs était occupée du travail qu'on faisait à la guillotine, bien plus que des victimes qui attendaient la mort, tous et les gendarmes eux-mêmes avaient les yeux attachés sur l'échafaud. Résigné, mais affaibli, le condamné se laissait aller sur les personnes qui étaient derrière lui. Pressées par le poids de son corps, elles lui firent place machinalement; d'autres firent de même, toujours occupées du spectacle qui...þ
ÇáÕÝÍÉ 161 - Son nom lutte chaque jour contre celui de la nation; son nom est un signal de discorde entre le peuple et ses magistrats , entre les soldats et les généraux. Il a séparé ses intérêts de ceux de la nation: nous les séparons comme lui.þ
ÇáÕÝÍÉ 157 - J'ai dû travailler au bonheur du peuple ; j'ai fait ce que j'ai dû, c'est assez pour le cœur d'un homme de bien. Jamais on ne me verra composer sur la gloire ou les intérêts de la nation, recevoir la loi des étrangers ou celle d'un parti : c'est à la nation que je me dois ; je ne fais qu'un avec elle...þ
ÇáÕÝÍÉ 349 - L'instrument rétabli, les supplices recommencèrent; on en pressa la fin. Une nuit sombre dispersa les bourreaux et les spectateurs. Entraîné par la foule, il fut d'abord étonné de sa situation ; mais il conçut bientôt l'espoir de se sauver. Il se rendit aux Champs-Elysées; là, il s'adressa à un homme qui lui parut être un ouvrier. Il lui dit , en riant , que des camarades avec qui il badinait , lui avaient attaché les mains derrière le dos et pris son chapeau , en lui disant de l'aller...þ
ÇáÕÝÍÉ 159 - ... patriotisme, elle n'a point désespéré du salut public, mais elle croit que, pour guérir les maux de la France, il faut les attaquer dans leur source, et ne pas perdre un moment. C'est avec douleur qu'elle vous dénonce, par notre organe, le chef du pouvoir exécutif. Le peuple a, sans doute, le droit d'être indigné contre lui ; mais le langage de la colère ne convient point aux hommes forts. « Contraints par Louis XVI à l'accuser devant vous et devant la France entière, nous l'accuserons...þ
ÇáÕÝÍÉ 156 - J'ai porté sur le trône des sentimens pacifiques , parce que la paix , le premier besoin des peuples , est le premier devoir des rois. Mes anciens ministres savent quels efforts j'ai faits pour éviter la guerre : je sentais combien la paix était nécessaire ; elle seule pouvait éclairer la nation sur la nouvelle forme de son gouvernement; elle seule, en épargnant des malheurs au peuple...þ
ÇáÕÝÍÉ 156 - La France se voit menacée par une grande réunion de forces. Reconnaissons tous le besoin de nous réunir. La calomnie aura peine à croire la tristesse de mon cœur , à la vue des dissensions qui existent et des malheurs qui se préparent; mais ceux qui savent ce que valent à mes yeux le sang et la fortune du peuple , croiront à mes inquiétudes et à mes chagrins.þ

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