Éloge de Fontenelle: discours qui a obtenu une mention honorable, au jugement de l'Académie franc̜aise, en 1784Demonville, 1783 - 51 من الصفحات |
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affez ainfi dire auffi avoit Beaux Arts befoin Bergers BERNARD DE FONTENELLE bonheur c'eft c'eſt caractère charme chofe cœur conferve confidération connoiffances Cubières Dialogues Difcours Ecrivains Eft-ce Eloge Éloges eſpèce eſt étoit fagacité fage faifant fans ceffe fans doute favait fecrets femble fenfibles fens fentimens fentiment fervir fes Ouvrages feul fiècle fienne fimple fimplicité fineffe foit folides fon ame fon efprit font FONTENELLE eft fous fouvent Françaiſe ftyle fublimes fuccès fujet fupérieur fur-tout fyftême génie genre gloire goût Hiftoire hommes idées illuftres jamais jeuneffe jouiffances jufte l'Académie l'amour l'efprit humain l'Eglogue l'Hiftoire l'homme l'imagination laiffe Lettres lorfque Madame Madame du Châtelet Madame Geoffrin mérite monde n'eft Nature ouvrages de Fontenelle paffe paffions parler paroît peindre peint penfer penſée perfonne Philofophe plaifir plufieurs Poéfie Poëte préfenter prefque puiffe quelquefois raifon refpect s'eft Savans Sciences ſes ſon ſtyle talent TENELLE Théocrite Trublet univerfel vérité vertus vieilleffe Virgile Voltaire
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الصفحة 40 - Le plus grand secret pour le Bonheur, c'est d'être bien avec soi. Naturellement tous les accidents fâcheux qui viennent du dehors nous rejettent vers nousmêmes, et il est bon d'y avoir une retraite agréable, mais elle ne peut l'être si elle n'a été préparée par les mains de la Vertu.
الصفحة 21 - ... des montagnes ? Quel tableau que celui de Gallus fuccombant fous les maux de l'amour, entouré de troupeaux attentifs à fa douleur, interrogé tour à tour par tous les Bergers & par tous les Dieux des champs , montrant , avant qu'il ait dit un mot , la Nature entière émue & troublée de fa paffion ; & quand il fort de ce filence...
الصفحة 51 - ... d'arbres, enrichis de fruits et de fleurs que la nature n'y avait point semés; l'art qui veille sur nos jours changé chez toutes les nations, et la vie de cent millions d'hommes qui peuplent l'Europe confiée à de nouveaux principes, à de nouveaux instruments, à de nouveaux remèdes ; ces cités immenses, où se rasxiv.
الصفحة 51 - ... par des canaux, par ces fleuves dont l'homme est en quelque sorte le dieu , dont il tient l'urne qu'il penche, qu'il relève, qu'il détourne à son gré, suivant que l'agriculture et le commerce lui demandent de retirer les eaux , ou de les laisser couler ; les ateliers , les manufactures, les villes, les campagnes...
الصفحة 46 - M. de Fontenelle étant dans le jardin d'une maison où il avoit dîné , quelqu'un vint montrer à la compagnie un petit ouvrage d'ivoire , d'un travail si délicat qu'on n'osoit le toucher , de peur de le briser.
الصفحة 84 - ... leur suscite un ennemi éternel : ainsi il les combat par ses respects, les détruit par ses hommages, les perce de toutes parts de traits dont elles n'ont pas < le droit de se plaindre, et quoiqu'elles ayent toujours l'œil sur lui, comme sur l'ennemi le plus dangereux, il vit, il meurt en paix au milieu d'elles.
الصفحة 26 - L'esprit géométrique n'est pas si attaché à la géométrie qu'il n'en puisse être tiré, et transporté à d'autres connaissances. Un ouvrage de morale, de politique, de critique, peut-être même d'éloquence, en sera plus beau, toutes choses d'ailleurs égales, s'il est fait de main de géomètre. L'ordre, la netteté, la précision...
الصفحة 27 - Fonnneile , par M. Garât (*) : autant de fois il vous montre fon héros fupérieur , autant de fois il le réduit à rien. « En parcourant, dit-il, les ouvrages » de Fontenelle , on pafle de furprife en furprife; fans cefle on voit , avec un...
الصفحة 56 - ... ont rassemblé toutes leurs forces sur la nature, et que la puissance de l'esprit humain, qui doit toujours se montrer quelque part, qui chez les anciens était dans les arts et dans la législation, a passé, chez les modernes, dans les sciences.
الصفحة 54 - Chacun fait bien que fon fyftême n'eft pas mieux fondé que les autres ; mais il le foutient parce qu'il eft à lui. Il n'y en a pas un feul, qui, venant à connoître le vrai & le faux,, ne préférât le menfonge qu'il a trouvé à la vérité découverte par un autre.