Correspondance complète de Madame duchesse d'Orleans née Princesse Palatine, mère du regent, ÇáãÌáÏ 2

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ÇáÕÝÍÉ 52 - Scarron était mon ami ; sa femme m'a donné mille plaisirs par sa conversation , et dans le temps je l'ai trouvée trop gauche pour l'amour. Quant aux détails, je ne sais rien , je n'ai rien vu,, mais je lui ai prêté souvent ma chambre jaune à elle et à Villarceaux.þ
ÇáÕÝÍÉ 249 - On n'a plus parlé de l'État ni des règles ; on n'a parlé que du Roi et de son bon plaisir. On a poussé vos revenus et vos dépenses à l'infini. On vous a élevé jusqu'au ciel, pour avoir effacé, disait-on, la grandeur de tous vos prédécesseurs ensemble, c'est-à-dire pour avoir appauvri la France entière, afin d'introduire à la cour un luxe monstrueux et incurable.þ
ÇáÕÝÍÉ 91 - Roi avait un joli épagneul appelé Malice. A l'instigation de la Montespan, il prenait ce petit chien et le jetait à la duchesse de la Vallière, en disant : « Tenez, madame, voilà votre compagnie, c'est asþ
ÇáÕÝÍÉ 37 - J'ai vu souvent le roi manger quatre pleines assiettes de soupes diverses, un faisan entier, une perdrix, une grande assiette de salade, deux grandes tranches de jambon, du mouton au jus et à l'ail, une assiette de pâtisserie, et puis encore du fruit et des œufs durs. Le roi et feu Monsieur aimaient beaucoup les œufs durs.þ
ÇáÕÝÍÉ 170 - ... de la malade pour lui tâter le pouls, il se dit à lui-même : « Ah ! mon Dieu ! cela diminue, cela diminue, cela diminue. » En l'entendant parler ainsi, la malade se mit à crier; ses gens accoururent; elle dit : « Je vais mourir, M. Chirac vient de crier trois fois en tâtant mon pouls : II diminue ! » Le docteur revint à lui, et dit : « Vous rêvez, votre pouls bat à merveille, et vous vous portez bien.þ
ÇáÕÝÍÉ 96 - Grammont , l'homme le plus à la mode de son temps, l'idéal du courtisan français à une époque où la Cour était tout , le type de ce personnage léger, brillant, souple, alerte, infatigable, réparant toutes les fautes et les folies par un coup d'épée ou par un bon mot : notre siècle en a vu encore de beaux restes dans le vicomte Alexandre de Ségur et le comte Louis de Narbonne.þ
ÇáÕÝÍÉ 249 - Ils vous ont accoutumé à recevoir sans cesse des louanges outrées, qui vont jusqu'à l'idolâtrie, et que vous auriez dû, pour votre honneur, rejeter avec indignation. On a rendu votre nom odieux, et toute la nation française insupportable à tous nos voisins. On n'a conservé aucun ancien allié, parce qu'on n'a voulu que des esclaves.þ
ÇáÕÝÍÉ 185 - Christine de Suède : elle ne mettait jamais de bonnet de nuit, mais elle attachait seulement une serviette autour de sa tête. Une fois, comme elle ne pouvait dormir, elle fit venir de la musique devant son lit. Elle avait fait tirer les rideaux ; mais la musique lui faisant plaisir, elle se leva sur son lit et avança tout d'un coup la tête en s'écriant : Mort du diable ! qu'ils chantent bien ! Les castrats et les Italiens , qui ne sont pas des plus braves, eurent une telle peur à l'aspect de...þ
ÇáÕÝÍÉ 105 - On croit que de ce jeu, il est résulté quelque chose de sérieux. Le bon Dauphin était comme les maris de toutes les femmes galantes qui sont toujours les derniers à remarquer pareilles choses. Le duc de Bourgogne n'a jamais pensé que sa femme songeât à Nangis, ce qui était pourtant visible et que tout le monde voyait.þ
ÇáÕÝÍÉ 248 - Vous êtes né, Sire, avec un cœur droit et équitable ; mais ceux qui vous ont élevé ne vous ont donné pour science de gouverner que la défiance, la jalousie, l'éloignement de la vertu, la crainte de tout mérite éclatant, le goût des hommes souples et rampants, la hauteur et l'attention à votre seul intérêt.þ

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