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with any degree of superiority of intellect must feel, for not having received that real, regular education, that method, and those habits of thinking which are indiscriminately inculcated on men; among whom, perhaps, it is rather a matter of surprise, that a greater number should not have distinguished themselves, than that few women should have risen to eminence, under the various difficulties and inconveniences which they have to encounter.

It has been justly offered, by one of their own sex, as a reason for their inferiority upon all subjects, that their exertions must always be half-spent in overcoming the obstacles which this want of education, and habits of thought necessarily occasion*.

*" Si les femmes, même celles qui sont célèbres, "ont toujours été médiocres, c'est qu'elles ont usé "leurs forces à vaincre les obstacles."-See Mélanges de Madame Necker, vol. ii, seconde partie,

As Mademoiselle de Chamrond's for tune was very small, she was married by her parents to the Marquis du Deffand*, probably the first person considered as a suitable match that offered for her, and the union was settled with as little attention to her feelings as was usual in French marriages of that age.

Fashion and custom, while they rendered all previous remonstrance, on these occasions, both unusual and ineffectual, seem likewise to have established a tacit, but acknowledged right on the part of the persons thus disposed of, to indulge in that liberty of choice after marriage, which before, had been absolutely denied to them.

Mad. du Deffand appears to have availed herself of this privilege, and separated herself from M. du Deffand on finding him a weak character and a tiresome companion how long after their marriage does not apppear. Mr. Walpole says they

* In August, 1718.

always continued upon good terms, and that upon her husband's death-bed, at his own express desire, she saw him.

All those who knew her agree, that she never alluded to any particulars of her married life, and was averse to all recollections connected with it.

If the subjoined account, given in a late publication of letters among those of Mademoiselle d'Aïssé, be true, and from the character of truth and candour impressed upon the letters of that extraordinary and ill-fated person, there seems no reason to doubt it, Mad. du Deffand must, indeed, have reflected with pain on conduct, at once so weak and so disgraceful; and to the melancholy remembrance of past misfortune, of which she often complains as tormenting her sleepless nights, must have been super-added that most oppressive of all evils, the consciousness of having deserved it*.

* Paris, 1728.

As some extenuation of her conduct in this respect, it must be remembered that

avoit un violent désir, pendant long-tems, de se raccommoder avec son mari; comme elle a de l'es- › prit, elle appuyoit de très-bonnes raisons cette envie; elle agissoit dans plusieurs occasions de façon à rendre ce raccommodement désirable et honnête. Sa grande mère meurt, et lui laisse quatre mille livres de rente; sa fortune devenant meilleure, c'étoit un moyen d'offrir à son mari un état plus heureux que si elle avoit été pauvre. Comme il n'étoit point riche, elle prétendoit rendre moins ridicule son mari de se raccommoder avec elle, devant désirer des héritiers. Cela réussit comme nous l'avions prévu. Elle en reçut des complimens de tout le monde. J'aurois voulu qu'elle ne pressât pas autant, il falloit encore un noviciat de six mois; son mari devant les passer naturellement chez son père, j'avois mes raisons pour lui conseiller cela ; mais comme cette bonne dame mettoit de l'esprit, ou pour mieux dire de l'imagination au lieu de raison et stabilité, elle emballa la chose de manière que le mari amoureux rompt son voyage et vient s'établir chez elle, c'est-à-dire à dîner et souper, car pour habiter ensemble elle ne voulut pas entendre parler de trois mois, pour éviter tout soupçon injurieux pour elle et son mari; c'étoit la

her youth was passed at a moment when the profligacy of French manners was at

plus belle amitié du monde pendant six semaines; au bout de ce tems-là, elle s'est ennuyée de cette vie, et a repris une aversios pour son mari. Outrée, et sans lui faire des brusqueries, elle avoit un air si désespéré et si triste, qu'il a pris le parti d'aller chez son père. Elle prend toutes les mesures imaginables pour qu'il ne revienne point. Je lui ai representé durement toute l'infamie de ses procédés: elle a voulu par instances, et par pitié me toucher et me faire revenir à ses raisons; j'ai tenu bon, j'ai resté trois semaines sans la voir; elle est venue me chercher, Il n'y a sorte de bassesses qu'elle n'ait mis en usage pour que je ne l'abandonnasse pas. Je lui ai dit que le public s'éloignoit d'elle comme je m'en éloignois; que je souhaiterois qu'elle prît autant de peine à plaire à ce public, qu'à moi; qu'à mon égard, je le respectois trop pour ne lui pas sacrifier mon goût pour elle. Elle pleura beaucoup, je n'en fus point touchée. La fin de cette misérable conduite c'est, qu'elle ne peut vivre avec personne, et qu'un amant qu'elle avoit avant son raccommodement avec son mari, excédé d'elle, l'avoit quittée, et quand il apprit qu'elle étoit bien avec M, du Deffand, il lui a écrit

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