Cours de littérature, d'histoire et de philosophie: Extraits de nos meilleurs ouvrages, ÇáãÌáÏ 2Bossange et Masson, 1814 |
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ÇáÕÝÍÉ 18
... monde . Quant à noùs , quel charme de talent ne faudroit - il pas pour nous faire lire des mé- moires écrits il y a cinquante ans , lorsque personne ne şe souvient des causes qui en étoient le sujet . Chez les anciens , les causes ...
... monde . Quant à noùs , quel charme de talent ne faudroit - il pas pour nous faire lire des mé- moires écrits il y a cinquante ans , lorsque personne ne şe souvient des causes qui en étoient le sujet . Chez les anciens , les causes ...
ÇáÕÝÍÉ 58
... monde ce que tout le monde pense , ce n'est pas la peine d'écrire : vouloir dire des choses communes d'une façon nouvelle , et qui n'appar- tienne qu'à nous , c'est courir le risque d'être précieux , affecté , peu naturel . Dire des ...
... monde ce que tout le monde pense , ce n'est pas la peine d'écrire : vouloir dire des choses communes d'une façon nouvelle , et qui n'appar- tienne qu'à nous , c'est courir le risque d'être précieux , affecté , peu naturel . Dire des ...
ÇáÕÝÍÉ 62
... étoit pas en lui - même , que tout étoit l'ouvrage d'un être qui se déroboit à ses sens , mais qui se manifestoit par ses bienfaits . Alors il le chercha à travers ce monde solitaire où il erroit à l'aventure : ( 62 )
... étoit pas en lui - même , que tout étoit l'ouvrage d'un être qui se déroboit à ses sens , mais qui se manifestoit par ses bienfaits . Alors il le chercha à travers ce monde solitaire où il erroit à l'aventure : ( 62 )
ÇáÕÝÍÉ 63
... monde solitaire où il erroit à l'aventure : il le demanda aux cieux , à la terre , à tout ce qui l'en- vironnoit . Plein du sentiment religieux qui s'élevoit dans son cœur , il mêla sa voix à celle de la nature , et du sommet d'une ...
... monde solitaire où il erroit à l'aventure : il le demanda aux cieux , à la terre , à tout ce qui l'en- vironnoit . Plein du sentiment religieux qui s'élevoit dans son cœur , il mêla sa voix à celle de la nature , et du sommet d'une ...
ÇáÕÝÍÉ 69
... monde étoit occupé de cet intérêt sacré : on écrivoit , on com- battoit , on disputoit ; on tenoit un poignard d'une main , et la plume de l'autre . Lorsque l'autorité , qui sort toujours et s'élève du milieu des ruines , commença à ...
... monde étoit occupé de cet intérêt sacré : on écrivoit , on com- battoit , on disputoit ; on tenoit un poignard d'une main , et la plume de l'autre . Lorsque l'autorité , qui sort toujours et s'élève du milieu des ruines , commença à ...
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ÇáÕÝÍÉ 196 - J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je! mon père y tient l'urne fatale , Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.þ
ÇáÕÝÍÉ 444 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.þ
ÇáÕÝÍÉ 201 - Saper ses fondements encor mal assurés ! Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie ; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers...þ
ÇáÕÝÍÉ 206 - Que Rome fait sentir tout le poids de ses fers : Et, de près inspirant les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes. Ah ! s'ils ont pu choisir pour leur libérateur Spartacus, un esclave, un vil gladiateur ; S'ils suivent au combat des brigands qui les vengent ; De quelle noble ardeur pensez-vous qu'ils se rangent Sous les drapeaux d'un roi longtemps victorieux, Qui voit jusqu'à Cyrus remonter ses aïeux? Que dis-je ? en quel état croyez-vous la surprendre? Vide...þ
ÇáÕÝÍÉ 205 - Je sais tous les chemins par où je dois passer ; Et si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus loin l'effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous que l'Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient finir son cours?þ
ÇáÕÝÍÉ 384 - Qu'on vante en lui la foi, l'honneur, la probité" Qu'on prise sa candeur et sa civilité; Qu'il soit doux, complaisant, officieux, sincère : On le veut, j'y souscris, et suis prêt à me taire.þ
ÇáÕÝÍÉ 149 - Répond en gémissant à ce cri redoutable. Jusqu'au fond de nos cœurs notre sang s'est glacé; Des coursiers attentifs le crin s'est hérissé. Cependant sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide; L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi 1 des flots d'écume, un monstre furieux.þ
ÇáÕÝÍÉ 201 - Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore ! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore...þ
ÇáÕÝÍÉ 214 - J'eus soin de vous nommer, par un contraire choix, Des gouverneurs que Rome honorait de sa voix: Je fus sourde à la brigue, et crus la renommée; J'appelai de l'exil, je tirai de l'armée Et ce même Sénèque, et ce même Burrhus, Qui depuis .... Rome alors estimait leurs vertus.þ
ÇáÕÝÍÉ 87 - La véritable éloquence suppose l'exercice du génie et la culture de l'esprit. Elle est bien différente de cette facilité naturelle de parler qui n'est qu'un talent, une qualité accordée à tous ceux dont les passions sont fortes, les organes souples et l'imagination prompte. Ces hommes sentent vivement, s'affectent de même, le marquent fortement au dehors; et, par une impression purement mécanique, ils transmettent aux autres leur enthousiasme et leurs affections.þ